Les amendements de Aurélien Taché pour ce dossier

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Vous semblez regretter que l'universalisation n'aille pas assez loin. Ce n'est certainement pas en durcissant la condition de l'activité antérieure, que vous souhaitez inscrire dans la loi et porter à sept ans, alors que Mme la ministre s'était engagée plutôt pour une durée de cinq ans fixée par voie réglementaire, que nous irons plus loin dans...

Vous avez déjà proposé cet amendement en première lecture et en commission, la semaine dernière, et il a été rejeté. Vous abordez un sujet essentiel : celui du burn-out, c'est-à-dire de l'épuisement professionnel, mais vous demandez que l'on chiffre le coût de l'extension de l'assurance chômage aux salariés qui en seraient victimes, alors qu'il...

Vous dénoncez le caractère trop restrictif des conditions d'indemnisation des salariés démissionnaires. Je rappelle qu'elles sont les mêmes que celles des salariés licenciés. Je pense donc que vous parliez plutôt des conditions d'éligibilité. Vous avez rappelé la promesse de campagne du Président de la République, qui voulait ouvrir ce droit to...

Vous proposez de supprimer l'article 29, que la commission a rétabli la semaine dernière, à la suite de sa suppression par le Sénat. Je rappelle que cela avait été un point de désaccord majeur avec les sénateurs, qui avait causé l'échec de la commission mixte paritaire. La modulation de la contribution patronale en fonction du nombre de fin de ...

Je suis content de voir que nous partageons l'objectif d'être efficace pour lutter contre les contrats courts, lorsque ceux-ci se substituent aux CDI. Notre objectif n'est en effet pas de taxer les contrats courts en tant que tels car ils sont parfois nécessaires, dans certains secteurs ou certains cas. Il s'agit plutôt d'instaurer un mécanism...

Avis défavorable. Nous avions déjà examiné cet amendement en première lecture, ainsi qu'en commission, la semaine dernière. Des fins de contrats pesant sur l'assurance chômage, qu'il s'agisse de fins de CDI ou de fins de CDD très courts, doivent donner lieu à une contribution plus importante. À l'inverse, il n'y a pas lieu de taxer aussi forte...

Avis défavorable. Mes arguments n'ont pas varié par rapport à l'examen en première lecture et en commission. Nous ne souhaitons pas exclure un type de contrat plutôt qu'un autre, ni une motivation plutôt qu'une autre. Nous souhaitons un système simple et efficace, consistant à moduler la contribution patronale dès lors qu'une fin de contrat don...

Avis défavorable, même si je partage votre préoccupation, madame Firmin Le Bodo. Le système que nous proposons est simple. Pour chaque entreprise, un calcul contrat par contrat, rapporté à un ratio par secteur, conformément à l'amendement de votre groupe qui avait été adopté en commission, permettra de définir le taux de la contribution patron...

Nous avons, une fois de plus, examiné cet amendement en première lecture et en commission. Les licenciements pour inaptitude sont évidemment constitutifs d'une fin de contrat et, à ce titre, entrent dans le champ du bonus-malus. Il n'est donc pas nécessaire d'ajouter ce motif supplémentaire.

La mise en oeuvre du bonus-malus doit pouvoir tenir compte de la spécificité de chaque secteur pour ne pas pénaliser ceux qui, par nature, ont plus recours aux contrats courts. Cette disposition, qui est issue d'une proposition du groupe auquel appartient Mme Firmin Le Bodo, permet de considérer secteur par secteur le nombre de contrats courts ...

Ces dispositions ont fait l'objet d'un travail approfondi, à la faveur de la navette. Nous sommes parvenus à une solution d'équilibre qu'il convient de préserver. Donc avis défavorable.

Ce débat, au demeurant passionnant, a eu lieu à plusieurs reprises. Nous assumons le fait de basculer une partie du financement de l'assurance chômage sur la CSG pour parvenir à l'universalité des droits qui permet d'ouvrir le droit à l'indemnisation aux salariés démissionnaires et aux travailleurs indépendants ; d'améliorer le pouvoir d'achat ...

J'émets un avis défavorable, pour les raisons que j'ai évoquées précédemment. Nous assumons le financement par l'impôt.

La réforme de l'assurance chômage que nous proposons ouvre de nouveaux droits aux salariés démissionnaires et aux travailleurs indépendants. Elle ne touche en aucun cas à la situation des demandeurs d'emploi, quels qu'ils soient. Les arguments liés à une prétendue destruction de notre modèle sont évidemment nuls et non avenus. Nous transformons...

Si je comprends bien vos propositions, mes chers collègues, vous êtes soucieux que la ressource fiscale qui sera affectée à l'avenir au financement de l'assurance chômage ait bien un lien avec la masse salariale. Nous pouvons vous rassurer sur ce point : comme nous l'avons indiqué à plusieurs reprises, il s'agira de la CSG, recette fiscale dont...

Il me paraît beaucoup plus simple et opérant de procéder ainsi plutôt que de décider que la ressource fiscale affectée à l'assurance chômage ne pourra pas être inférieure à 60 % du montant des cotisations patronales, comme vous le proposez. Avis défavorable.

Avis défavorable. Nous prévoyons que le rapport soit directement transmis au Gouvernement et au Parlement, ce qui nous paraît plus simple.

L'évolution de la gouvernance de l'assurance chômage est liée à celle du financement et à l'universalisation du régime qui se met en place. Le rôle des partenaires sociaux est maintenu. Le paritarisme est toujours pleinement d'actualité. Le document de cadrage que le Premier ministre adressera aux partenaires sociaux aura au préalable été conce...

L'article 33 vise à redonner la main aux partenaires sociaux sur un nombre important de sujets. Nous avons débattu tout à l'heure de la modulation de la contribution patronale à l'assurance chômage, qu'autorise l'article 29. L'article 33 doit permettre au Gouvernement de modifier les règles encadrant l'activité réduite. Autant de dossiers qu'il...

Avis défavorable. Comme je l'ai expliqué dans la discussion générale puis dans le cours du débat, et ainsi que Mme la ministre l'a parfaitement détaillé, nous souhaitons avoir tout de suite, sur ces sujets importants, une discussion avec les partenaires sociaux, et nous désirons que les partenaires sociaux puissent discuter entre eux. C'est ava...