Les amendements de Barbara Pompili pour ce dossier

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Tout d'abord, j'insiste sur le fait que nous devons tous être très clairs : on ne peut pas accepter de faire aux autres ce que l'on ne s'applique pas à nous-mêmes. C'est la première base de réflexion. Deuxième base de réflexion : par pitié, arrêtons d'opposer économie et écologie !

Toutes les études montrent que la transition écologique crée plus d'emplois qu'elle n'en détruit. Nous avons donc collectivement intérêt, pour notre économie, pour notre industrie, pour l'avenir de nos territoires, à nous engager en force et avec toute notre volonté dans la transition écologique. S'engager dans la transition écologique, cela v...

Combien d'hectares de forêts et de terres agricoles sont-ils aujourd'hui souillés par les produits que nous avons vendus à leurs occupants ? Combien d'agriculteurs dans le monde voient-ils leur activité menacée parce que les produits que nous leur fournissons, s'ils les soulagent peut-être aujourd'hui, les conduiront dans dix ans à ne plus pou...

Nous devons montrer que nous sommes capables de le faire au niveau national. Nous nous battons en outre sur le terrain européen, parce que c'est celui qui nous permettra d'avoir une efficacité optimale.

J'ai déjà défendu cet amendement qui tend à repousser le délai jusqu'en 2025, moyennant un travail au niveau européen, de façon que l'interdiction y intervienne à la même date. Je tiens à remercier M. le rapporteur général, et à saluer le travail considérable qu'il a accompli pour trouver un compromis et sortir de cette affaire par le haut.

Je salue aussi mon collègue Jean-Marc Zulesi, qui a, lui aussi, beaucoup travaillé à la recherche d'un compromis aux côtés de Mme la secrétaire d'État. Le compromis que vous proposez, monsieur le rapporteur général, repose sur la confiance dans les entreprises, mais une confiance relative puisqu'elle est assortie d'une surveillance. On pose un...

Cela me pose un réel problème. Voilà ce que je voulais dire, monsieur le rapporteur général, en vous réitérant mes remerciements pour le travail constructif que vous avez fait.

Je vous l'ai dit, je laisse toujours la porte ouverte à la possibilité d'un sous-amendement permettant d'inscrire dans l'amendement de la commission spéciale l'échéance de 2030 pour l'interdiction totale. Dans son état actuel, cet amendement délivre un droit à polluer ad vitam aeternam, et cela, pour moi, n'est pas acceptable. Si nous pouvions ...