Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier

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Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, j'ai eu l'occasion de souligner, en première lecture, les défauts que nous trouvons à cette loi de programmation militaire. Elle est marquée par l'autoritarisme et le dogmatisme qui caractérisent la politique d'Emmanuel Macron sur tous les sujets. Est en ef...

Avec cette loi de programmation, le Président de la République et la majorité souhaitent donc faire plaisir à l'allié américain. Ce projet de loi est marqué par l'autoritarisme et, dans le domaine militaire, ce défaut prend un relief particulier. Les premières semaines du quinquennat ont fait comprendre à tous que ce pouvoir faible avec les fo...

cette arrogance qui, l'été dernier, a été poussée jusqu'à humilier bien inutilement le chef d'état-major des armées ; cette arrogance qui est à l'origine de la décision de lancer des frappes militaires en Syrie dont l'intérêt tactique et stratégique demeure une énigme...

Cette arrogance, qui le conduit à croire tout savoir et pouvoir tout décider seul, amène enfin le Président à décider de renouveler, sans demander l'avis du Parlement, les deux composantes de la dissuasion nucléaire, et d'engager ainsi plusieurs dizaines de milliards d'euros pour plusieurs décennies. Mais cette manie de vouloir paraître fort l...

Nous attendons d'ailleurs toujours celui de cette année – il a plus d'un mois de retard. En réalité, l'opacité règne sur tout ce que fait l'exécutif lorsqu'il s'agit de défense. En Syrie, au Mali, au Yémen, que fait la France ? Les parlementaires sont tenus le plus loin possible de la vérité. En Syrie, tout d'abord : au mois d'avril dernier, ...

Le nombre de nos blessés au Mali est très important, quoique l'omertà sur ce sujet soit totale. Madame la ministre, pouvez-vous nous indiquer, quatre jours après la journée nationale des blessés de l'armée de terre, combien de blessés nos armées comptent au Mali ? Le G5 Sahel est encore bien loin d'être opérationnel et, parmi ses principaux ba...

C'est un sujet d'importance et j'avoue que je n'avais pas d'idée a priori lorsque nous avons entamé ce débat. Je me retrouve assez dans les propos de notre collègue Jean-Paul Lecoq et je dois dire que j'ai tout de suite pensé, comme lui, au cas d'une caserne dans un petit village. Il est utile parfois de réfléchir à partir de cas concrets. Une ...

Monsieur le président et rapporteur, c'est une vraie question ! Revenir au système de la conscription, c'est, de fait, changer la nature de l'armée, et donc les rapports de l'armée avec les institutions démocratiques. Clairement, fondamentalement ! Le rôle du contingent au moment du putsch des généraux, c'est un fait historique ! C'est une vrai...

Je ne dis pas que j'ai la solution, mais je pense que nous devons avoir un débat beaucoup plus large sur le rôle de l'armée, sur ses fonctions et sur le rôle du peuple en son sein. En attendant, nous devons aller vers une plus grande ouverture.

Il est essentiel que l'enjeu du développement soit associé aux interventions militaires de la France, car il n'y a pas de solution militaire aux événements qui suscitent ces interventions, seulement des solutions politiques, construites avec les populations locales. Le développement est donc central, y compris pour résoudre les crises migratoir...

La pertinence du choix du développement d'une industrie européenne de défense nous laisse dubitatifs, pour deux raisons principales. Premièrement, l'expérience des précédents partenariats européens, qui ont systématiquement échoué. Prenons l'exemple de l'A400M : certes, il vole, mais à quel prix, et moyennant quels délais ? Le problème est que...

Monsieur Becht, vous nous avez mal écoutés. Nous avons toujours dit que la défense européenne était aujourd'hui, du fait même des traités, soumise à l'OTAN, ce qui la rend impensable – d'autant plus qu'une défense commune implique un peuple souverain, qui n'existe pas au niveau de l'Europe. Monsieur le président et rapporteur, vous avez cité M...

Cet amendement concerne les liens entre nos armées et les industries de défense. Celles-ci sont au service de celles-là ; cela devrait être la règle, et pourtant au fil de ce rapport annexé on se demande régulièrement si ce n'est pas l'inverse. On y lit ainsi que le recrutement de 400 personnes doit favoriser l'export ; on y trouve des allusion...

Cet amendement vise à s'assurer que nous avons mal compris et qu'il n'est pas dans l'intention du Gouvernement de laisser penser que l'usage de nos armes pourrait doper les ventes de nos industriels.

J'aurais souhaité que l'on dresse la liste des conflits d'intérêts potentiels et que l'on définisse précisément un conflit d'intérêts dans le cas d'un militaire. Est-ce par exemple le cas où, dans la caserne d'une petite ville, un colonel ou un général ordonnerait à tous ses soldats d'aller en rang voter pour lui à l'élection municipale ? Est-c...

Eh oui, que voulez-vous : l'Histoire a ses raisons. En effet, les accords de Schwerin, qui représentent une sorte de « Yalta de l'espace » entre la France et l'Allemagne, réservent à la première les satellites d'observation et à la seconde les satellites radar. Or les Allemands les ont, de fait, déchirés en décembre dernier en se lançant dans l...

En contrepartie de ces accords, qui ont été renouvelés en 2015, nous avons pourtant donné à l'Allemagne la partie industrielle principale du futur drone de moyenne altitude et à longue endurance – MALE – au point que les équipes de Dassault aviations ont été rapatriées en France. Cela montre bien que, tandis que la France respecte ses engagemen...

Une précision : il n'est pas question, ici, de l'ESA, une belle institution, qui fonctionne et qu'il faut soutenir. Je précise qu'elle n'est pas le fruit d'une coopération de l'Union européenne, mais d'une coopération européenne hors UE. La France en est une pièce maîtresse. Vous avez parlé du programme Galileo, madame la rapporteure pour avis...

… mais c'est parce que la construction de certains composants a été confiée à l'Allemagne que le programme Galileo a connu des retards. À l'inverse, l'ESA fonctionne bien parce qu'elle ne rassemble que des pays qui savent faire, et font bien. Lorsqu'un programme est rattaché à l'Union européenne, lorsque c'est la Commission qui décide quels pay...

Concernant les OPEX, nous considérons que, philosophiquement, la paix est un objectif. Dès lors, inscrire dans le dur un financement pour des OPEX nous pose problème parce que cela acte un certain nombre de choses. L'enlisement de la situation au Mali nous laisse entendre que nous serons encore présents en 2025, certes. Mais en Irak, en Syrie, ...