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Bioéthique


Les interventions de Brahim Hammouche


Les amendements de Brahim Hammouche pour ce dossier

36 interventions trouvées.

C'est, je le crois, le point éthiquement le plus important, le moment de nos débats où les consciences sont le plus en tension. Cela explique que nous allons voter sur cette série d'amendements de suppression en notre âme et conscience, d'autant qu'il n'y a pas vraiment de consigne de groupe sur ce genre de questions. Discuter de la disposition...

Ce constat ne doit-il pas nous inciter à aller un peu plus loin, à refuser de s'arrêter à des argumentaires contradictoires ?

Les arguments que j'entends sont au contraire complémentaires, puisqu'ils tendent tous à alimenter les énergies permettant d'intégrer les différences. Les parents savent la valeur de la différence, en l'occurrence celle de cet enfant, et l'assument pour l'accompagner, étant alors dans quelque chose qui a du sens. Mais il y a le stress, la culp...

Cela me titille un peu. Peut-on vraiment faire subir une telle étude à des couples en leur disant que ce sera aléatoire ? C'est un questionnement éthique. Un bras de l'étude sera soumis au dépistage et l'autre non ! En termes d'éthique, je préfère pour ma part informer et avoir le consentement du couple.

Si nous nous rejoignons sur la question de la souveraineté, monsieur le rapporteur, nous sommes en désaccord sur les dispositions à prendre pour la sauvegarder. La légalisation des examens à visée exclusivement généalogique est un enjeu de souveraineté. Le monopole avéré des firmes étrangères sur les tests réalisés en France entraîne une fuite ...

Dernière chose : il est quelque peu cocasse d'entendre la gauche défendre le laissez-faire, la main invisible et le marché qui viendrait réguler les choses et sauvegarder notre souveraineté ! Il est au contraire urgentissime de légiférer sur ces questions.

Jean-Luc Mélenchon a évoqué les perspectives, les fins et – s'il ne l'a pas dit, sans doute le pensait-il fortement – les grands soirs, qui souvent se terminent au matin par une gueule de bois, comme l'histoire nous l'a régulièrement appris. Il ne faut pas oublier la dimension anamnestique et historique des origines. Vous avez parlé d'« humus ...

Il faut d'abord examiner cette question du point de vue méthodologique. Les chercheurs nous font remonter cette problématique : chercher implique de beaucoup communiquer ; il leur faut donc être en mesure d'échanger avec leurs collègues qui travaillent dans d'autres lieux, d'autres sites, d'autres laboratoires, en s'appuyant sur les mêmes modèl...

Au terme de la discussion en deuxième lecture de ce projet de loi de bioéthique, je tiens à nouveau à saluer l'engagement de tous les groupes sur ces enjeux, et je me réjouis de la qualité de nos débats. Je tiens également à saluer les avancées contenues dans ce texte : l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes non mariées ; le...

Le débat porte aussi sur l'effectivité des droits que nous votons. Nous pouvons toujours nous en tenir à des dogmes, qui prennent parfois la forme d'un despotisme idéologique, mais quel sens cela a-t-il si, au quotidien, nos concitoyens n'ont pas accès aux droits que nous leur octroyons ?

L'éthique consiste aussi à s'interroger sur le maillage territorial pour l'application d'un droit, à vérifier qu'il s'applique en toute sécurité…

Le respect du cahier des charges permettra d'accorder des autorisations ; à défaut, elles pourront être retirées. C'est le quotidien de l'offre de soins, des soignants, des hôpitaux et de l'ensemble des acteurs du système de santé français. Cela fait sa richesse et c'est son honneur…

J'ai du mal à admettre que l'on puisse mettre en cause des députés convaincus de leurs positions et sincères dans leur action sous prétexte qu'ils seraient sous l'emprise de tel ou tel lobby. Il est scandaleux et honteux d'entendre de tel propos dans notre assemblée.

L'expression « PMA post mortem » est très mal choisie ; il faudrait plutôt parler de « PMA pro vita », puisqu'il s'agit de prolonger la vie, …

… notamment le sens et l'existence de la vie d'un couple, quand celui-ci a été percuté par l'issue difficile d'une maladie, comme je peux en témoigner après avoir accompagné un couple qui a souhaité se marier juste avant le décès d'un des conjoints. Je pense à eux, au moment de défendre cet amendement ; grâce à cette disposition ils auraient p...

Je ne serai pas long, parce que le temps de parole est compté et parce que nous devons sortir de la rhétorique pour en arriver aux sujets de fond sur l'éthique. Comme le dit le titre Ier, il nous faut élargir aux nouvelles technologies nos principes éthiques. Quels sont-ils ? Le respect de la personne et de la dignité humaine. Ce texte, amendé ...

Ce que M. Fuchs a voulu dire, c'est que, lorsqu'une opération se pratique à l'étranger, l'autoriser en France ne constitue pas une révolution anthropologique ou civilisationnelle.

La question de l'âge du consentement de l'enfant se heurte à d'importantes difficultés, notamment si l'on se réfère au schéma de son développement psychoaffectif et psychosexuel. À quel âge un enfant peut-il consentir ? Entre 0 et 3 ans, lorsqu'il découvre son propre corps ? Entre 3 et 5 ans, lorsque apparaît le complexe d'Œdipe ? Au-delà de 5 ...

Laissez-moi parler, madame Obono. J'estime important de rappeler certaines données psychopathologiques, psychologiques, et relatives au développement psychosexuel et psychoaffectif de l'enfant.

Nous sommes en train d'introduire une grande confusion entre la volonté d'ouvrir à tout-va et la réalité, éducationnelle et psychologique, que vous évoquez. L'enfant a besoin d'une sécurité. Il doit savoir qu'il existe une différenciation, qui se joue en partie – sans tomber, comme M. Breton, dans la corporéité intégrale – par la différenciati...