Les amendements de Brigitte Bourguignon pour ce dossier

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Ce matin, il y a sur nos bancs de la colère, de l'impatience, parce qu'on ne peut pas présenter comme un débat de fond ce qui ne l'est pas. Il suffit de lire le texte des amendements et des sous-amendements pour comprendre que nous en restons à l'écume des choses.

Au bout de dix-huit jours de discussion, nous en sommes toujours à l'article 1er, alors que le projet de loi en comporte soixante-cinq. Autant dire que nous ne sommes pas dans l'examen du texte et que nous n'effectuons pas le travail de fond dont vous parlez tant.

La deuxième raison de notre colère, du moins de la mienne, tient en partie, monsieur Jumel, à vos constantes références à la vraie vie, que, selon vous, nous ne connaîtrions pas. Si j'ai rencontré un chaudronnier abîmé par la vie, ce n'était pas sur un marché ou dans un café, c'était mon père. Si j'ai rencontré une femme travaillant à la marée ...

S'agissant de la méthode proposée par M. Mélenchon, M. le ministre chargé des relations avec le Parlement a précisé la position du Gouvernement, et j'aborderai le sujet avec lui après la levée de séance. Certes, on peut toujours opter pour cette méthode, et choisir d'examiner un article en priorité. Toutefois, si l'on revient aux principes rap...

Vous avez déposé autant d'amendements de suppression que le texte compte d'alinéas. Par conséquent, butiner dans le texte ne ferait qu'introduire une incohérence supplémentaire.

Je veux bien peser le pour et le contre, mais j'estime qu'adopter cette méthode ne changera pas grand-chose à la volonté inébranlable de mettre un terme aux débats dont vous faites preuve.

J'écoute patiemment ce débat depuis quinze jours. Chacun se renvoie la responsabilité de la stratégie suivie. Certains expliquent que, s'ils ont déposé à l'article 1er tant d'amendements renvoyant à des articles situés beaucoup plus loin dans le texte, c'est parce qu'ils ont peur que nous ne parvenions pas à atteindre ces articles suffisamment ...

Cela signifie que si le nombre d'amendements était resté dans une fourchette correcte, permettant d'envisager leur étude, tout en couvrant l'ensemble des articles, la discussion que vous réclamez tant, tout comme nous, aurait lieu sereinement. Mais le jeu des sous-amendements a phagocyté le temps, sur le seul article 1er.

C'est réellement dommage, si chacun d'entre vous a réellement la volonté de discuter de chaque article, comme je l'entends constamment.

Je voudrais rappeler chacun à ses responsabilités dans ce débat. M. Mélenchon a eu l'occasion de saluer à plusieurs reprises les propos du rapporteur, qui apportait les précisions nécessaires à chaque moment du débat.

Vous pourrez consulter ses déclarations dans le rapport, comme peuvent le faire les députés de toutes les autres oppositions. Le rapporteur n'est certes pas à l'abri d'un écart ou d'un énervement, assez légitime quand on se trouve en présence de trente-sept sous-amendements sur un amendement, qui demandent des précisions qui vont dans tous les...

Dans le cadre d'un débat digne de ce nom, deux choses doivent prévaloir : le débat a lieu à l'Assemblée nationale, et non pas sur les réseaux sociaux ou à l'extérieur ; le respect de chacun envers les autres. Quand cesseront les invectives et les noms d'oiseaux, peut-être pourrons-nous enfin parler du texte !

Il est rare qu'une commission, spéciale ou non, soit amenée à prendre acte qu'elle n'a pu totalement achever ses travaux en temps utile. Non sans regrets, c'est ce que j'ai proposé à la commission spéciale de faire, mardi dernier, lorsqu'il est apparu qu'elle ne serait pas en mesure d'achever l'examen du projet de loi ordinaire. Mercredi, en re...

Je remercie Laurent Pietraszewski, secrétaire d'État chargé des retraites, de sa présence constante durant ces dix journées. Je remercie aussi l'ensemble des membres de la commission spéciale et, au-delà, tous ceux qui ont pris part à nos discussions. Beaucoup a été dit sur la stratégie parlementaire de certains groupes, stratégie que l'on a p...

… parce que je crois que notre assemblée, quand elle s'écoute, joue un rôle fondamental en favorisant la confrontation des idées. Parce que je crois en tout cela, le débat qui s'est tenu a été utile à la démocratie précisément parce que la confrontation politique a eu lieu : valeurs contre valeurs, idées contre idées, projet contre projet.

Il y a pu y avoir, à quelques moments, des excès de ferveur, mais le jour où il n'y a plus ces excès, ces éclats de voix, …

Ce jour-là, il n'y a plus de Parlement ! Je préfère retenir le feuilleton de Marie, l'infirmière – n'est-ce pas, madame Fiat.

Face aux véritables égouts à pulsions qui se sont installés sur les réseaux sociaux ou dans d'autres formes d'expression, il y a un Parlement qui permet à toutes les idées d'être représentées et qui est le lieu de toutes les expressions. Place maintenant au travail en séance ! Il revient à ce travail d'affiner ce texte, de l'améliorer, comme i...