Les amendements de Brigitte Liso pour ce dossier

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Trois mois de crise. Trois mois de lutte acharnée contre le virus, jour et nuit. Oui, depuis le début de l'épidémie de covid-19, nos soignants ont été absolument exemplaires. En disant « les soignants », je pense à tous les Français qui se sont dédiés aux autres : les personnels soignants, ceux du secteur médico-social et les professionnels des...

Certes, monsieur Minot ! Chacun d'entre nous est conscient que la présente proposition de loi répond à une demande formulée par de nombreux citoyens, qui, par leurs lettres et leurs courriels, nous ont fait part de leur souhait de participer à l'élan de solidarité nationale et de leur regret de ne pas toujours savoir sous quelle forme.

La principale disposition du texte vise à permettre à tout salarié, à titre dérogatoire, sur sa demande et en accord avec l'employeur, de renoncer sans contrepartie à des jours de repos acquis et non pris, en vue de leur monétisation. Celle-ci permettra de financer des chèques-vacances, au bénéfice d'agents publics et de salariés exerçant dans ...

En deux mots, le présent texte répond à la demande de nos concitoyens. Nous, législateurs, en avons été les facilitateurs. N'oublions pas trop vite l'émotion que nous avons ressentie le 14 juillet dernier, lors de l'hommage de la nation à nos soignants !

Nous sommes désormais d'accord qu'il est question de cadeaux, sous forme de chèques-vacances. Néanmoins, en ce qui concerne les donateurs, nous n'avons évoqué à ce stade que les salariés. Quid des non-salariés, par exemple les députés ? Si, après avoir applaudi le personnel soignant, je souhaite le remercier à ma façon, j'aimerais pouvoir…

Je me demande si ce n'est pas tout simplement une question de sexe ou de couleur de cheveux… Les personnes non salariées qui voudraient elles aussi remercier le personnel soignant doivent pouvoir le faire. Les députés que nous sommes…

Les députés qui voudraient faire un geste de solidarité et de générosité sous forme de chèques-vacances ne peuvent pas le faire en l'état actuel du texte.

L'article 1er bis le leur permettra, ainsi qu'à tous les non-salariés et aux personnes morales – les chefs d'entreprise peuvent eux aussi avoir envie d'abonder le compte créé à cette fin.