Les amendements de Bruno Millienne pour ce dossier

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Madame la ministre déléguée, vous n'étiez pas présente tout à l'heure, ce que je ne vous reproche pas car vous aviez autre chose à faire…

C'est précisément pour cela que je vous dis en toute amitié que je ne vous fais aucun reproche. Simplement, mes collègues pourront témoigner du fait que je n'ai pas, au cours de mon intervention, donné raison aux députés du groupe Les Républicains qui souhaitaient interdire le port du voile aux petites filles, pas plus que je n'ai donné raison ...

Mes chers collègues j'entends depuis tout à l'heure deux conceptions de la société qui s'opposent. Si, pour vous, la lutte contre l'islamisme politique, c'est simplement d'enlever le voile des fillettes, je peux vous dire que vous n'êtes pas arrivés !

Vous me faites penser au journaliste d'un grand quotidien, que je ne nommerai pas, qui m'interrogeait sur la fin du salafisme dans mon département des Yvelines, parce qu'une mosquée salafiste avait été fermée. Il disait : « C'est fantastique, il n'y a plus de salafistes chez vous. » Parce qu'on a fermé la mosquée, les salafistes ont disparu ? À...

… mais il y a un peu de cela ! J'entends bien, madame la ministre déléguée, que M. Blanquer est favorable à cette demande de rapport et que c'est à ce titre que le Gouvernement l'accepte. Avouez tout de même qu'il est un peu étrange, pour la représentation nationale, de constater que les demandes de rapport des députés sont toutes refusées, sa...

Merci, madame la ministre déléguée, pour ces éclaircissements : vous nous avez répondu sur le fond et cela fait plaisir. Monsieur le rapporteur général, mon intervention vise simplement à signaler – j'espère que vous m'écoutez, que vous n'êtes pas sur votre téléphone – que par moments, on rendrait service à la majorité en n'examinant pas seule...

Je le dis alors même que mon groupe a bénéficié du vote d'une demande de rapport : je scie la branche sur laquelle je suis assis. De temps en temps, il y a des propositions de l'opposition qui sont intéressantes et dont on pourrait discuter.

Ne nous parlez pas de laïcité, monsieur Corbière ! Sinon nous allons citer Mme Obono ! D'ailleurs, elle n'est pas là !

Monsieur Corbière, nous devons en effet tous honnêtes ici, mais soyez-le aussi et ne soyez pas aussi ambigu. Vous avez évoqué notre ambiguïté à l'égard de la laïcité. Je vais vous citer une phrase, et vous allez me dire qui l'a prononcée : « Le concept de laïcité inscrit dans la Constitution et la loi de 1905 a principalement été utilisé contre...

Monsieur le ministre, nos collègues Diard et Poulliat ont fait un travail remarquable dans le cadre de leur rapport. Force est de constater que, si la solution adoptée en 2015 avait été la bonne, nous en aurions vu les résultats. Tel n'est pas le cas. Ce n'est pas parce qu'une loi a été votée en 2015 qu'elle doit rester en vigueur ad vitam aet...

Monsieur le ministre, vous n'en serez pas étonné : je vais aller dans le même sens que mon collègue Pupponi. Supprimer les alinéas 16 et 17 pose un problème ; nos concitoyens ne le comprendraient pas. J'entends bien les difficultés, mais, lors des auditions, ce sont les écoles hors contrat qui ont formulé cette demande. Elles souhaitent avoir a...

… grâce à un contrôle a priori. Ce n'est pas pour vous embêter, je comprends bien la difficulté, mais mettez-vous à la place des personnes qui suivent nos débats : comment comprendraient-ils que l'on revienne sur une telle mesure ?

Philosophiquement, je partage la position exprimée par l'auteur de cet amendement. Cela dit, méfiez-vous, mes chers collègues ! J'imagine que nous pensons tous au même individu, qui officie régulièrement sur les chaînes d'info, et j'estime que ce serait lui faire un trop grand honneur que de le condamner ici.

Il ne manquerait pas de faire des gorges chaudes d'avoir été honni par les élites du pays, et vous lui donneriez ainsi une tribune qu'il ne mérite pas. Que l'on saisisse le CSA – Conseil supérieur de l'audiovisuel – chaque fois que ce monsieur se rend coupable de débordements et qu'il soit condamné pour cela, c'est très bien…

… mais en attendant de trouver peut-être un jour une écriture plus adaptée pour régler le problème évoqué, méfiez-vous de l'effet boomerang de cet amendement !

Cela fait maintenant quelques heures que nous débattons sur le voile. Ce qui m'étonne, c'est que s'il suffisait d'enlever le voile pour lutter contre le séparatisme islamique, nous l'aurions fait depuis longtemps. À vouloir stigmatiser les gens qui pratiquent leur religion de bonne foi dans le respect des valeurs de la République, vous risquez ...

Non, vous n'en avez pas parlé. Vous le mettez dans les textes, mais quand vous vous exprimez, vous ne parlez que du voile.

En ce qui concerne le recrutement des collaborateurs occasionnels, bénévoles – comme M. le président de la commission spéciale a bien fait de le signaler – , qui accompagnent nos enfants, la décision finale appartient à l'équipe pédagogique. Pourquoi ne faites-vous pas confiance aux enseignants ? Si jamais l'un des parents, lors d'une sortie, ...

… ni elles qui peuplent les rangs des terroristes. En revanche, si l'on veut combattre le séparatisme islamique, on y parviendra en faisant travailler ensemble toutes les administrations. Cela a été fait, comme M. le ministre le sait bien, au cours des dernières années, la justice, les renseignements généraux, le fisc et l'éducation nationale ...

Depuis le début de cette séance, c'est le seul sujet traité, alors que le simple fait d'interdire le port du voile ne réglera pas le problème du séparatisme islamique.