Les amendements de Bruno Millienne pour ce dossier

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... dans cette assemblée – la maison du peuple et de ses représentants élus – , d'une question essentielle pour les générations présentes, mais plus encore pour celles – nombreuses, espérons-le – qui sont à venir.

Je veux également vous dire, au nom du groupe MODEM, mais aussi au nom de la représentation nationale, que je ne crois pas, que nous ne croyons pas, en démocratie, à la violence comme moyen de faire avancer quelque cause que ce soit.

Je ne crois pas que le mouvement originel des gilets jaunes soit celui de la violence qui s'est exprimée ce 1er décembre. Mais une minorité a voulu porter atteinte à l'autorité de l'État et instaurer le règne du chaos. Manifestants et responsables politiques doivent condamner unanimement ces violences. Ce qui a été attaqué, en effet, ce n'est ...

... cette République forgée, dans la douleur parfois, par ceux qui nous ont précédés, en même temps qu'ils forgeaient la société démocratique dont nous avons hérité. La voie de la concorde nationale est la seule qui puisse nous permettre d'avancer. Je veux dire combien est impardonnable l'incitation à l'agitation, à l'insurrection, de certains...

Je vous le dis calmement et en toute humilité, mes chers collègues : on peut légitimement s'étonner que le chef de la principale formation de la droite parlementaire se soit joint à ce concert.

Monsieur le Premier ministre, vous avez annoncé l'ouverture d'une consultation destinée à travailler de manière méthodique sur l'organisation de notre système fiscal. Une opposition intelligente consiste à répondre : « Chiche ! »

Je dirai enfin que le peuple n'est jamais l'ennemi, pas plus que les forces de l'ordre. Comment accepter que la communion d'après les attentats de 2015 puisse laisser place aujourd'hui à des scènes de guerre urbaine où des gendarmes sont lynchés sur la place publique ?

Il faut impérativement éviter la division du peuple de France. Les premières mesures annoncées par le Gouvernement vont permettre, je l'espère, d'apaiser les choses et d'entrer dans la phase de dialogue et de consultations des prochains mois, au plus près de nos territoires dans leur diversité, et avec nos concitoyens, les élus locaux, les synd...

enfin la dette, pour ne pas laisser à nos enfants un pays à la dérive. Un mot sur ce dernier point : parler de trajectoire budgétaire, ce n'est pas un gros mot, ce n'est pas être « techno », c'est être responsable dans la gestion du pays pour que nos enfants aient la chance de vivre dans un pays qui protège, grâce à son modèle social unique au...

Mais nous devons aussi parler du rythme de la transition écologique que nous voulons pour le pays. Les Français ne réfutent ni le changement climatique ni l'urgence à accélérer la transition écologique. Nous devons maintenir l'objectif d'une diversification du mix énergétique. L'objectif est de sortir de notre dépendance vis-à-vis des pays pétr...

Là où nous pensons qu'il faut accélérer le mouvement, c'est dans la réindustrialisation verte et durable de la France. Par le passé, nous avons déménagé nos territoires, métropolisé l'activité économique et par conséquent déserté la ruralité et les zones péri-urbaines. L'équation est simple : pas d'activité économique, pas d'emplois, pas de ser...

Je conclus, monsieur le président. La fiscalité environnementale n'a de sens que si elle juste et acceptée de tous. Elle doit être un facteur de justice sociale et fiscale ; elle doit être une fiscalité transversale et de substitution. Elle ne doit pas venir ajouter de l'impôt à l'impôt. Enfin, elle doit être transparente et fléchée pour éviter...