Les amendements de Catherine Fabre pour ce dossier

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Je n'avais pas prévu de parler de l'assurance maladie, mais je ne peux pas laisser M. Bernalicis dire qu'elle n'est pas performante. Tous les Français peuvent être pris en charge à 100 % pour des maladies chroniques de longue durée ou pour des cancers !

La France est l'un des rares pays à couvrir aussi bien toute sa population. Franchement, c'est une honte de dire ce que vous avez dit.

J'en viens au débat sur les horizons de prévision à cinq ans et quarante ans. Votre raisonnement me laisse assez songeuse. Sous prétexte que l'on ne peut pas prévoir ce qui va se passer dans quarante ans et qu'il y a des imprévus, il ne faudrait pas faire de veille, surveiller, piloter ? Au contraire, c'est parce qu'il y a des imprévus, qu'il e...

Je regrette également ce départ, que je comprends d'autant moins que les débats s'étaient bien déroulés. Je souhaite pour ma part rappeler les raisons pour lesquelles le groupe La République en marche votera ce projet de loi organique des deux mains. Il inscrit dans le marbre la règle d'or de l'équilibre financier grâce à laquelle les générati...

Nous sommes également très fiers des dispositions garantissant la valeur du point et son indexation sur l'inflation, dont le but est également de redonner aux Français confiance dans un système dont l'état les inquiète. Une autre disposition symbolique du texte prévoit que les parlementaires intégreront le régime universel, comme l'ensemble de...

Je suis très étonnée de votre volonté de supprimer les alinéas 6 à 9 alors qu'ils visent à instaurer, parallèlement à la règle d'or financière, une règle d'or concernant l'évolution du point et la revalorisation des pensions. Le fait d'indexer ces deux éléments a minima sur l'inflation et de laisser ensuite aux partenaires sociaux le soin de d...

Je ne comprends donc vraiment pas votre volonté de les supprimer alors qu'ils sont la garantie de notre intention de maintenir le pouvoir d'achat des futurs retraités. J'espère que ces garanties rassureront les Français, à défaut de vous convaincre.

Sur le même fondement que celui de M. Bazin, monsieur le président, je souhaiterais moi aussi que ce genre de débat ne soit pas interrompu : les militaires sont un sujet qui intéresse l'ensemble des Français. Je souhaiterais également que l'avis de la déontologue soit pris en compte par tous les députés : il me semble que le sujet est clos.

De telles démarches inquisitoriales n'ont absolument pas leur place ici ; je m'en émeus vraiment, à l'instar de tous les autres membres du groupe La République en marche. La déontologue a donné son avis, le sujet est clos pour nous.

Si son avis vous pose un problème, madame Autain, allez la voir : elle vous expliquera son point de vue !

Je souhaitais également inviter nos collègues à en revenir au fond des amendements. Au bout de douze jours de débat, il nous reste encore à en examiner 30 340, répartis entre 59 articles.

Étant donné qu'ils sont nombreux et riches, ce serait intéressant de pouvoir discuter de leur contenu. Au lieu de cela, nous débattons d'autres sujets, du travail détaché, qui n'a absolument aucun rapport avec l'article 6, …

… et maintenant de l'universalité du système, dont il a été longuement question lors de l'examen de l'article 1er puis de l'article 2.

Vous nous expliquez encore une fois que nous n'allons pas assez loin dans l'universalisation ; lorsque nous en viendrons à l'article 7 – je vous attends – ,…

… vous nous direz le contraire, c'est-à-dire que vous combattrez l'intégration des régimes spéciaux au régime universel. Un peu de cohérence, s'il vous plaît ! Au cas où vous ignoreriez le sujet de l'alinéa dont vous demandez la suppression, sachez qu'il y est question des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, et des mesures techniques ...

Je me réjouis que l'ensemble des députés reconnaissent le travail et la grande valeur des fonctionnaires parlementaires. Je voudrais apporter quelques précisions, …

… car vous suggérez, à droite comme à gauche, que des régimes dérogatoires seraient conservés. Je le dis haut et fort, les fonctionnaires des assemblées intégreront le régime universel !

Leurs régimes actuels sont appelés à disparaître, car il n'y aura plus de nouveaux entrants. Depuis le début, nous disons que nous sommes prêts à prendre le temps pour que chaque personne appelée à intégrer le système universel puisse l'envisager avec sérénité.

Nous prenons le temps avec les fonctionnaires des assemblées, comme nous le faisons avec les personnes affiliées à certains régimes spéciaux. Cela, vous le savez très bien, et il n'y a là rien d'étonnant. Nous souhaitons que la transition s'opère dans la douceur et la sérénité, ce que nous pouvons faire grâce à notre anticipation. Nous conduis...

En réponse à M. Dufrègne, je voudrais d'abord préciser que tout le monde est utile dans notre société.