Les amendements de Cécile Untermaier pour ce dossier

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Il n'est pas vraiment rédactionnel, monsieur le président. Le Sésame, d'après ce projet de loi, réside dans un « peut être » ; mais il arrive que l'on doive écrire : « est », comme c'est le cas ici. Il convient en effet d'écrire que le pacte « est modifié par l'organe délibérant ». Si l'on écrivait qu'il « peut être modifié », quelle serait l'a...

Je ne suis pas d'accord : la question, ici, ne réside pas dans une possibilité que l'on offrirait ou non.

C'est un débat qui a son importance, monsieur le ministre, et la portée de l'amendement n'est pas seulement rédactionnelle : la modification du pacte est une possibilité offerte aux organes délibérants, non une obligation pour eux, bien entendu ; en revanche, une fois cette modification opérée, ses modalités s'imposent. Si l'on suit votre logiq...

Nous écrivons la loi, et des contentieux ne manqueraient pas de naître du texte tel qu'il est actuellement rédigé.

Pourquoi inscrire dans la loi ce que tout le monde sait, à savoir qu'une délibération peut défaire ce qu'une autre a décidé ? Les maires vont croire que nous les prenons pour des idiots. Pourquoi refusez-vous de donner du sens à cette disposition en soumettant explicitement la modification et la suppression du pacte à la même procédure que son ...

Je considère, comme notre collègue André Chassaigne, que la conférence des maires est un signal fort de considération envoyé aux premiers magistrats des communes. Le projet de loi rend ainsi indissociable l'existence de l'intercommunalité de la rencontre de l'ensemble des maires. Je pense que c'est la voie à suivre pour rétablir l'équilibre ent...

Les députés du groupe Socialistes et apparentés considèrent le pacte de gouvernance comme l'une des mesures phares du projet de loi, qui doit être mise en avant. Les grandes intercommunalités ont souffert d'un défaut de réflexion initiale sur l'organisation à adopter alors que croissaient leur étendue et le nombre d'acteurs impliqués. L'échec d...

Nous en revenons au débat sur la limite des deux réunions par an et à cette notion de liberté à géométrie variable. La conférence des maires est un dispositif obligatoire. Je ne vois pas pour quelle raison on limiterait à deux par an le nombre de réunions pouvant se tenir à l'initiative de certains maires. Comme l'a observé M. Viala, un plus gr...

Je n'ai pas bien compris pourquoi le mien ne serait pas retenu. Il convient de supprimer la limite de deux réunions par an, et c'est ce que prévoit mon amendement.

Je ne retire pas mon amendement parce que j'aimerais bien avoir une explication. Le rapporteur est favorable à l'amendement de notre collègue Labaronne, qui appelle à déterminer la fréquence des réunions dans le pacte de gouvernance. J'en suis ravie mais il s'ensuit que le mien, qui supprime la contrainte des deux réunions par an, devrait être ...

Le pacte de gouvernance obligatoire dont nous étions partisans aurait nécessairement abordé plusieurs sujets déterminés, dont la manière d'associer les citoyens à la politique menée au niveau de l'intercommunalité. Dans cet esprit, le présent amendement, auquel j'ai fait allusion lors de mon intervention dans la discussion générale, complète l'...

Je me suis déjà exprimée sur le sujet, mais je tiens mes promesses : il s'agit de rendre obligatoire l'adoption du pacte de gouvernance.

À la dernière phrase du quatrième alinéa de l'article, je vous propose d'écrire « Si l'organe délibérant décide d'un tel pacte, il l'adopte dans les neuf mois [… ] », plutôt que « Si l'organe délibérant décide l'élaboration d'un tel pacte, il l'adopte dans les neuf mois [… ] ».

Le groupe Socialistes et apparentés propose un délai de six mois, c'est-à-dire un délai identique à celui dont disposent les EPCI pour établir leur règlement intérieur – je vous rejoins sur ce point, monsieur le ministre. Neuf mois, c'est trop long. L'élaboration du pacte ne doit pas devenir une usine à gaz ; c'est un dossier dont il faut se s...

… mais un délai aussi long n'est pas possible. Nous considérons, pour notre part, qu'un délai de six mois est raisonnable.

Très proche de l'amendement no 1513, il vise à assurer une articulation logique entre la conférence des maires – ou, à défaut, le bureau – et le pacte de gouvernance passé avec l'intercommunalité.