Les amendements de Christian Hutin pour ce dossier

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Marielle de Sarnez a réussi à redonner vigueur et corps à la commission des affaires étrangères, offrant à l'opposition la possibilité de s'y exprimer. Plusieurs textes ont été présentés dans l'hémicycle, ce qui n'était plus le cas – des textes importants, des conventions internationales, passaient vite fait bien fait sans qu'on en parle. L'opp...

Non, ce n'est pas un rappel au règlement. Il faut voter pour la motion de rejet parce que nous n'avons pas le temps de nous exprimer sur le texte ; cela me semble tout à fait légitime.

Par ailleurs, Jean-Paul Lecoq a totalement raison concernant la vitesse et la précipitation. Auto-allumage en 2019, lors de la visite du Président de la République en Côte d'Ivoire : on se met d'accord, on est parti, on ne prend en considération que l'UEMOA, sans s'intéresser à la CEDEAO qui a pourtant déjà travaillé sur le sujet. Monsieur le m...

Notre sujet concerne l'économie et la finance internationales, ainsi que la géopolitique, mais il porte aussi le poids de l'histoire. En 1945, le deuxième gouvernement provisoire du général de Gaulle comprenait Maurice Thorez, ministre d'État – n'est-ce pas, cher Jean-Paul Lecoq ? – , Ambroise Croizat, ministre du travail, ou André Malraux, à l...

Le ministre de l'économie et des finances de l'époque, à qui nous avons rendu hommage hier, s'est bien débrouillé – tant mieux pour lui – , mais cette situation très particulière prête le flanc aux critiques. D'ailleurs, le président Erdogan, qui s'est encore déchaîné contre la France ce matin, s'est plusieurs fois indigné contre la persistance...

Cependant, nous émettons des réserves importantes. J'ai déjà évoqué la première dans mon explication de vote sur la motion de rejet : le processus a été trop rapide. L'idéal aurait été d'attendre un peu pour impliquer la CEDEAO, qui réunit l'UMOA et sept autres pays, afin d'appliquer une réforme globale. La CEDEAO avait commencé à réfléchir au...

Mon explication sera simple et complexe à la fois, car le groupe Socialistes et apparentés a décidé de s'abstenir. Le fait historique est, pour nous, extrêmement important. Rappelons qu'en 1945, la France avait plusieurs monnaies, dont la piastre indochinoise. C'est extraordinaire ! Certains parlementaires ne le savent peut-être pas mais, aujo...

On ne peut pas impliquer seulement une partie des pays, on ne peut pas court-circuiter la CEDEAO sur la simple volonté du Président de la République qui décrète d'y aller gaiement avec le président de la Côte d'Ivoire ou du Sénégal. Il faut conserver une logique économique qui corresponde aux intérêts des pays d'Afrique. Notre abstention sera ...