Les amendements de Christian Hutin pour ce dossier

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 « Tous les professionnels soignants malades du covid seront reconnus au titre des maladies professionnelles, sans exception », déclarait le 21 avril 2020 le ministre des solidarités et de la santé, M. Olivier Véran. Voilà trois semaines, mardi, a été signé un arrêté dont je me contenterai de dire, si je suis très poli, qu'il est extrêmement res...

Au lendemain de cet arrêté, les présidents des grands syndicats français disent qu'il est méprisant. Monsieur le ministre, je vous demande de revenir sur cet arrêté, …

… qui est absolument terrible – je pourrais en donner un exemple très simple. Politiquement, cet arrêté ne peut pas être maintenu tel quel. On ne peut pas dire que ces gens qui ont servi la France ne seront pas servis comme la France doit les servir. Par ailleurs, le député Raphaël Gérard, que je ne connais pas et qui doit être un type extraor...

Monsieur le ministre, une voie législative est possible, proposée par Régis Juanico, Valérie Rabault, votre serviteur et l'ensemble des députés du groupe Socialistes et apparentés. Nous avons tout ce qu'il faut pour défendre ensemble la création d'un fonds d'indemnisation des victimes – pas seulement ceux qui étaient au premier rang, mais aussi...

Les gens n'ont pas les moyens de s'acheter des voitures électriques ! Et ceux qui habitent en immeuble ne peuvent pas la brancher pour la recharger !

Monsieur le Premier ministre, je ne serai jamais président de la République – et tant mieux ! Pourtant, je vous connais suffisamment pour savoir combien vous êtes humain. Nous parlons rarement à livre ouvert dans cette assemblée, mais je tiens à dire que vous avez été le premier à m'appeler lorsque ma famille et moi-même avons traversé de grave...

La loi a été votée à l'unanimité, redonnant espoir à de nombreux diabétiques, y compris les gamins qui ont couru pour soutenir la lutte contre le diabète, comme le jeune Haka, qui assistait à la séance.

Malheureusement, le jour même du vote de ce texte favorable aux diabétiques, nous étions tombés dans un gouffre lors de l'examen de la proposition de loi concernant le congé en cas de décès d'un enfant. Pourquoi donc ? Je ne saurais le dire. J'ai une petite-fille de huit mois nommée Adèle, comme la fille de Victor Hugo. Vous n'en avez peut-êtr...

Monsieur le Premier ministre, c'est un député du vieux monde qui vous pose cette question, et la pose à votre gouvernement.

Ce député un peu sourd vous dit très clairement qu'il y a des choses qu'il ne peut pas entendre. Or il a entendu, en commission des affaires étrangères, que, désormais, le Parlement n'aurait plus jamais la possibilité de voter sur les accords commerciaux internationaux. Il s'agit pourtant de textes essentiels, majeurs,

sur lesquels nous ne pouvons pas abandonner notre souveraineté, que nous soyons de droite, de gauche ou même de La République en marche. Nous en arrivons tout de même à une situation terrible : nous n'avons plus notre mot à dire sur les aspects environnementaux, sanitaires et sociaux ! C'est absolument exceptionnel, nous n'avons plus le droit ...

L'ensemble des accords internationaux échappera au Parlement français ! Je pense en particulier aux accords conclus par l'Union européenne avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande, dont nous avons discuté ce matin en commission des affaires étrangères. L'Australie n'a pas signé un certain nombre d'accords sociaux relevant de l'Organisation inter...

Où sont donc les accords de Paris ? Je vous le dis très clairement, monsieur le Premier ministre, il faut réfléchir à la démocratie. Je ne participerai pas à cet abandon de la démocratie par le quinquennat du libre-échange.

Monsieur le secrétaire d'État chargé du numérique, je pensais vraiment être le premier à vous interroger depuis votre nomination ; je ne suis que le deuxième, mais ma question touche plus que la précédente à votre expertise. Et vous avez de la chance : M. le Premier ministre, qui a beaucoup d'humour, peut l'imaginer ; c'est, pour parler la lang...

... qui a une petite idée de ce que peut être le numérique aujourd'hui. D'un vieux parti, oui, absolument !

Il existe aujourd'hui une fracture numérique. Votre prédécesseur nous a régulièrement répondu sur ce point : tous les députés ici présents, je pense, connaissent des zones où personne n'a accès au numérique. Mais c'est un autre sujet. Ce dont je veux vous parler, c'est la brèche numérique sociale : ce sont les gens qui, faute d'argent, ne peuve...

Monsieur le secrétaire d'État, vous avez fait HEC. Tout le monde n'a pas fait HEC. Or le sujet dont je parle est aussi une question d'expertise. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un petit-enfant qui habite à côté de chez lui, un gentil voisin capable de l'aider à aller sur internet.

C'est une véritable fracture sociale qui existe aujourd'hui en France, et qui est absolument exceptionnelle. Je ne suis pas le seul à le dire : le journal Le Monde parlait récemment des « oubliés de la startup nation ». Ils existent, les oubliés de la startup nation !

Monsieur le ministre de l'agriculture, vous connaissez bien mon ami, collègue député et agriculteur Dominique Potier. Il est extrêmement rare qu'il se mette en colère – je ne l'ai jamais vu. Hier soir, il s'est mis en colère à juste titre pour une raison très simple : le Gouvernement a refusé la création d'un fonds d'indemnisation des victimes ...

L'Inspection générale des affaires sociales, organisme de référence – on ne peut pas faire mieux – a rendu un avis tranché en faveur de la création du fonds. Imaginez donc notre désarroi hier soir – celui de notre groupe, d'autres groupes, mais aussi d'un certain nombre de parlementaires sur tous les bancs. C'est incompréhensible. Pourquoi Ch...