Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, dans un vieux pays démocratique comme le nôtre, attaché à la séparation des pouvoirs, attaché à l'État de droit, il y a des choses qui sont insupportables et que nous devons collectivement refuser. Ce qui a été infligé au président Sarkozy fait clairement partie de ce qui est pour nous inacceptable. L'avenir, je l'...

Monsieur le ministre, votre modestie dût-elle en souffrir, ce n'est pas vous que j'ai interrogé mais le Premier ministre !

Il est inacceptable que certains ministres nous expliquent que nous devons sortir de l'hémicycle, et que d'autres demandent à ce qu'on leur soumette nos questions.

Monsieur le Premier ministre, à quelques jours du processus de déconfinement, le doute est plus fort que jamais. Il s'est installé dès les premiers jours de la crise sanitaire, parce que très vite les Français ont compris que nous n'étions pas prêts, et aussi parce que vous avez changé souvent d'avis sur de nombreux sujets : les masques, les te...

… il vous affaiblit à chacune de ses interventions. Tout au long de cette période, l'opposition parlementaire s'est voulue force de proposition et a agi avec responsabilité. Quant aux élus locaux, ils ont cherché en permanence à combler les failles et les faiblesses de l'État.

Où en est la France aujourd'hui ? Nous pleurons à ce jour trois fois plus de morts que l'Allemagne pour un nombre de malades similaire. Notre produit intérieur brut chute beaucoup plus vite et beaucoup plus fortement que chez la plupart de nos voisins. Et lorsque l'on demande aux peuples d'Europe s'ils sont satisfaits de leurs dirigeants, le co...

C'est la droite qui est à l'origine des trois grandes réformes des retraites de ces trente dernières années. Nous avons ainsi sauvé le système par répartition, auquel les Français sont très attachés. Ils le revendiquent à la fois comme un héritage républicain et comme un des piliers de notre modèle social. Monsieur le Premier ministre, reconnai...

Les Français ne veulent pas d'un système par points qui fera un nombre considérable de perdants et de sacrifiés, à commencer par les femmes.

En raison de vos atermoiements et, disons-le, de vos mensonges sur le fond, notre pays risque, de façon inconsidérée, de connaître une situation de blocage économique.

La première est la suivante : renoncez-vous, oui ou non, au système par points ? Allez-vous dire clairement, encore plus clairement que vous ne venez de le faire, que, pour revaloriser les petites retraites, maintenir les pensions et ne pas augmenter les cotisations, il faut travailler plus longtemps ?

Allez-vous, oui ou non, procéder à un hold-up sur les caisses autonomes qui sont excédentaires, bien gérées et ne coûtent rien aux contribuables ?

Allez-vous fixer un calendrier de sortie des régimes spéciaux ? Enfin, allez-vous sanctuariser les pensions de réversion et les droits familiaux ? Il serait en effet impardonnable de supprimer les majorations de pension et les bonifications de trimestre dont bénéficient les familles.

Après deux années de concertation, personne ne pourrait comprendre que vous ne répondiez pas clairement à ces questions.

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, merci des mots que vous avez prononcés, l'un et l'autre, à l'égard du président Chirac. Ils nous ont tous touchés. Celles et ceux qui n'ont jamais douté de lui, pas une seconde, ont le coeur serré en pensant à la force d'un combattant qui a fini par s'éclipser. Celles et ceux qui furent ses ...

Monsieur le Premier ministre, jeudi, à Paris, après la victoire de l'Algérie lors d'un match de la Coupe d'Afrique des nations, des vitrines ont été défoncées et des magasins pillés. À Marseille, à Saint-Chamond, à Roubaix, à Saint-Étienne, des policiers ont été agressés et caillassés. À Tours, le drapeau tricolore a été remplacé par un drapeau...

Et ça continue : dimanche, à Paris, à Lyon, à Marseille et dans bien d'autres villes, des voitures ont à nouveau été brûlées et des policiers agressés. À Saint-Denis, c'est un commissariat qui a été attaqué au mortier. Face à cette situation, ne nous dites pas que les policiers ont été remarquables : nous le savons, nous les soutenons et nous ...

Monsieur le Premier ministre, tous ces événements pouvaient être anticipés. Pourtant, rien n'a été fait. L'autorité de l'État a été bafouée. Votre ministre de l'intérieur est totalement dépassé.

Vous-même, monsieur le Premier ministre, avez été particulièrement muet face à la gravité de cette situation. Ma question est donc simple : jusqu'à quand allez-vous vous complaire dans cette incapacité à rétablir l'ordre républicain ?

Vas-y, quitte à ne pas mettre de cravate, déboutonne encore deux boutons de ta chemise, tant que tu y es !

Ce ne sont pas des « extraits d'ouvrages et autres choses », ce sont les propos d'un ancien membre du Gouvernement !