Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

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Je voudrais, à la suite de Marc Le Fur, revenir sur le traitement réservé à notre amendement. Notre groupe parlementaire, premier groupe d'opposition, a déposé quatre amendements de groupe.

L'un d'entre eux propose de réindexer les retraites, les APL et les allocations familiales sur l'inflation. Le sujet qui nous occupe est le pouvoir d'achat et l'un des éléments déclencheurs des protestations fut l'abandon, pour la première fois, de l'indexation des pensions de retraite. Celles-ci font d'ailleurs l'objet d'un des articles du tex...

Le fait d'écarter cet amendement est vraiment inacceptable. Certes, on pourra toujours revenir sur le sujet par le biais des rappels au règlement ou des interventions sur les articles ; mais il serait plus judicieux d'examiner cet amendement, directement relié au texte dont un des articles concerne l'exonération des pensions de la hausse de la ...

Pour revenir, monsieur le président, à la réponse que vous avez faite à mon premier rappel au règlement, nous vous reconnaissons tous ici comme le président de notre assemblée, et non comme appartenant à telle ou telle majorité. Il n'y a pas de discussion sur ce point. Simplement, l'article 45 est soumis là à une interprétation…

… et c'est cette interprétation – je me permets d'appeler votre attention là-dessus – que nous contestons : nous avons déposé, au nom de notre groupe, quatre amendements portant sur l'indexation des pensions, et l'on ne peut pas considérer qu'elle ne fasse pas partie du sujet évoqué aujourd'hui.

Prendre argument de l'article 45 pour les écarter comme hors-sujet, c'est faux. En vertu des statuts de notre assemblée, c'est son président qui a raison. Nous nous rangerons donc à votre décision. Mais comprenez qu'il y a là, manifestement, une interprétation qui ne peut pas être partagée.

Personne ne peut dire que l'indexation des retraites n'est pas liée au sujet que nous allons évoquer cet après-midi. Aucune personne de bon sens ne peut accepter cela. C'est votre interprétation et celle de la présidence, nous ne pouvons donc faire autrement que de nous y ranger, mais elle apparaît comme s'apparentant à une manoeuvre, même si j...

Je voudrais tout d'abord m'opposer à ces amendements de suppression, en réfutant les arguments avancés par ceux de nos collègues qui les ont défendus. L'intérêt de cette mesure, c'est bien de donner davantage de pouvoir d'achat. Telle qu'elle est présentée, toutefois, elle ne répond pas complètement à cet objectif. Permettez-moi de citer la dé...

Les heures supplémentaires ne seront pas versées sans charges : il y aura toujours 40 % de charges sociales patronales, sans compter la CSG et la CRDS. Madame la ministre, l'argument que vous avez développé à propos de la CSG et de la CRDS est faux : j'attends de vous une réponse sur ce point. Vous avez dit que si l'on exonérait les salariés d...

Nous avons donc tout intérêt à les exonérer de CSG et de CRDS. Comment pouvez-vous dire que cela augmenterait leur impôt, puisque les heures supplémentaires seront défiscalisées ? Un peu de cohérence !

Monsieur le président, j'ai posé à Mme la ministre, sans aucun esprit polémique, une question qui a un rapport direct avec le texte. Il serait légitime qu'elle me réponde. C'est un point extrêmement important de cet article. Elle a dit qu'elle ne pouvait pas exonérer les heures supplémentaires de la CSG, parce que cela ferait augmenter l'impôt ...

Je pense que vous avez constaté vous-même, madame la ministre, que votre argument selon lequel l'exonération de CSG ferait augmenter l'impôt est faux : il ne tient pas. Si vous en prenez acte, soit, mais c'est tout de même le premier que vous avez énoncé. Ensuite, pour revenir sur ce que vient de dire mon collègue Arnaud Viala, il faut bien co...

Quant aux cotisations sociales patronales, madame la ministre, leur suppression serait une mesure de pouvoir d'achat, d'où son intérêt. Il faut que le maximum de salariés bénéficient d'une augmentation de leur pouvoir d'achat, ce qui suppose qu'ils puissent faire des heures supplémentaires. Or votre système ne permettra pas une heure supplément...

Alors que si vous exonérez des cotisations patronales, vous créez une incitation à davantage d'heures supplémentaires, vous redonnez de la compétitivité aux entreprises sur le coût du travail et vous augmentez le pouvoir d'achat des salariés. C'est ce que nous sommes en train de vous expliquer ! Un peu de bon sens, madame la ministre !

Mes chers collègues, vous avez été mis au pilori, vous n'avez pas le droit de parler. D'ailleurs, on ne vous entend pas. Vous êtes incapables de défendre le moindre amendement. Si vous avez envie de débattre, prenez la parole : il suffit d'aller au micro. Aboyer ne sert à rien ! Je sais bien qu'une bonne partie d'entre vous sont des socialistes...

Désolé, monsieur le président, mais j'ai été interrompu. Le rappel au règlement, le voici. Je pense que sur un tel sujet, nous sommes en droit d'attendre que la ministre intervienne au moins une fois, qu'elle soit capable d'argumenter pour justifier sa position – de même que le rapporteur.

Il est quand même invraisemblable que sur un sujet comme celui-là, la ministre ne soit pas capable de prononcer une phrase pour expliquer ses avis ! Où est-on ? Qu'est-ce que c'est que ce gouvernement qui est incapable de défendre ses positions ?

Je vous remercie, madame la ministre, d'avoir pris le temps de nous répondre parce qu'il est important qu'on puisse échanger dans ce genre de débat. Nous sommes d'accord avec vous quand vous dites qu'une mesure ne suffit pas à susciter des heures supplémentaires et que celles-ci dépendent de l'activité économique. Mais, pour développer leur ac...

Madame la ministre, monsieur le rapporteur, comment pouvez-vous, de nouveau, vous prêter à une telle manoeuvre, pour ne pas dire à une telle combine ?

Permettez-moi de citer les mots exacts du Président de la République, ce qui mettra tout le monde d'accord : « Pour les retraités qui touchent moins de 2 000 euros par mois, nous annulerons la hausse de CSG. » La phrase est claire et sans ambiguïté. Tous ceux qui l'ont entendue ont compris qu'à partir du moment où l'ensemble de leurs revenus – ...