Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

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Vous avez tiré sur la ficelle du grand débat autant que vous avez pu, le sablier s'est vidé et vous êtes aujourd'hui au pied du mur. Vous êtes au pied du mur car votre bilan économique et social est mauvais, très mauvais.

Nombre de commentateurs continuent pourtant de défendre la thèse incongrue d'un gouvernement qui aurait beaucoup réformé et qui aurait fait voter des réformes dont la droite aurait rêvé. Or, après deux ans d'exercice du pouvoir, il est temps, grand temps de tordre le cou à ce canard ! Nous n'avons jamais rêvé, nous, de la hausse de la CSG pour...

Nous n'avons jamais rêvé d'un matraquage fiscal sans précèdent ! Des taxes, toujours des taxes sur l'essence, sur l'électricité, et dans bien d'autres domaines ! Vous venez peut-être de la droite, monsieur le Premier ministre…

… je dis bien, peut-être, mais vous êtes parti bien à gauche, vers une majorité qui a son centre de gravité au Parti socialiste !

J'ai cru comprendre qu'il y avait plusieurs gauches ! La preuve, c'est le temps que vous avez mis à reprendre la loi anticasseurs votée au Sénat, une loi que vous auriez été incapables de faire voter par votre majorité sans l'appui de notre groupe.

La preuve, c'est aussi qu'en deux ans, en tout et pour tout, on ne compte que deux demi-réformes : les ordonnances sur le travail, qui n'ont rien apporté sur les questions cruciales du temps et du coût de travail, et la réforme de la SNCF dont on n'a pas encore vu ce qu'elle change vraiment. Vous réformez beaucoup en parole, mais beaucoup moins...

Le pays est à l'arrêt depuis cinq mois. Nous ne voyons rien venir de très clair, ni sur les retraites, ni sur l'assurance-chômage, ni sur les dépenses publiques, ni sur la fiscalité. Un mot sur les retraites. Pour que les choses soient bien claires, sachez que nous ne serons pas partie prenante d'une réforme des retraites qui fera baisser le m...

Les retraités et les familles ont payé un tribut très lourd à votre politique fiscale. Vous avez fait suffisamment de dégâts avec l'augmentation de la CSG et la désindexation des retraites ! Alors, par pitié, n'en rajoutez plus !

Attendez, vous ne serez pas déçus ! Cinq chiffres illustrent l'échec de votre Gouvernement. Pour celles et ceux qui ont encore un doute et qui ne veulent pas entendre que Macron, c'est finalement Hollande en pire, ces cinq chiffres vont être un choc.

Tout d'abord, la dépense publique. En dépassant la Finlande, la France est devenue championne d'Europe puisque la dépense publique représente 56,5 % du PIB, soit dix points de plus que la moyenne européenne : 1 330 milliards de dépense, ce qui représente 57 milliards de plus en deux ans ! Le record de François Hollande, qui était de 37 milliard...

Cher collègue, je ne connais pas votre nom. Mais si vous voulez intervenir, demandez la parole à M. le président.

Le taux des prélèvements obligatoires a atteint 45,3 % du PIB, disais-je, soit un point de plus qu'avec Hollande, qui était pourtant champion toutes catégories de l'impôt. Lorsque les Français vous ont entendu hier décréter l'état d'urgence fiscale, ils peuvent légitimement se demander si c'était un trait d'humour ou si vous vous moquiez ouvert...

Le déficit public, quant à lui, se creuse pour la première fois depuis dix ans. Nous avons le pire déficit de la zone euro : 2,5 % du PIB en 2018 ! Pour 2019, c'est le grand brouillard ! Aucun projet de loi de finances rectificative n'a d'ailleurs été voté après le plan de 10 milliards d'euros du mois de décembre. Là encore, quel manque de resp...

La dette atteindra 100 % du PIB en 2019 : plus de 2 300 milliards ! Là aussi, les records de François Hollande sont pulvérisés. Enfin, le déficit commercial a atteint 60 milliards d'euros en 2018 contre 42 milliards en 2015. Seul le Royaume-Uni a réussi à faire pire ! Pendant ce temps, vous nous expliquez que la France est plus attractive et ...

Nous pensons que c'est assez pour tirer un premier bilan de son action. C'est sur ce terrain que nous vous attendons et que les Français vous attendent. Je vois bien la tentation que vous pourriez avoir de déplacer le débat sur des sujets institutionnels, sur les modes de scrutin, sur de grandes questions qui pourraient être intéressantes mais...

Nous avons écouté pendant une demi-heure – et même davantage – votre président de groupe et j'avoue qu'en ce qui concerne les propositions, nous sommes restés un peu secs. Depuis deux ans, la montagne a accouché d'une souris. Nous ne vous jugerons pas sur vos discours, d'hier ou d'aujourd'hui ni sur ceux du Président de la République dont il s'...

Tous les chiffres que j'ai cités, cher collègue, viennent de l'OCDE. Je vous invite à aller vérifier.

Jeudi dernier, en pleine discussion sur le grand débat national à l'Assemblée, vous avez balayé d'un revers de main notre proposition de loi sur le pouvoir d'achat. Nous avons proposé l'annulation de la hausse de la CSG pour tous les retraités, la réindexation des pensions et des allocations familiales sur l'inflation, la baisse de 10 % de l'im...

Nous avons proposé, depuis bien longtemps, le financement de ces mesures par la baisse des dépenses publiques pour un montant de 20 milliards d'euros.

Mais vous êtes tellement pleutres sur ce sujet que vous refusez le débat ; vous vous cachez derrière une motion de procédure ; vous n'avez pas le courage de débattre ; le débat vous fait peur, vous inquiète. C'est cela qui vous rend fragile.