Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

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Monsieur le ministre Darmanin, je vous ai entendu. Vous n'avez pas à prendre la parole ici, ou alors après l'avoir demandée au président. Vous n'êtes pas là pour faire des réflexions. Vous êtes là à la disposition de l'Assemblée nationale.

C'est dans cette voie que vous devez promettre de vous engager, monsieur le Premier ministre, pour provoquer un choc de confiance. Les Français sont asphyxiés de prélèvements. Ils veulent une rupture avec le tout impôt.

S'il vous plaît, dites à ce collègue – pourrait-il me donner son nom ?– qu'il arrête d'aboyer et qu'il prenne un micro.

Monsieur le Premier ministre, si vous empruntez ce chemin lorsque vous prenez vos décisions budgétaires, vous irez dans la bonne direction, celle que les Français réclament, celle où le travail, la liberté d'entreprendre et l'envie de produire de la richesse sont encouragés.

Reste, pour prendre la mesure de la crise actuelle, à répondre également à l'attente de considération et d'équité des Français où qu'ils vivent sur le territoire national. La France s'est bâtie sur la promesse républicaine d'équilibre d'aménagement et d'équité territoriale.

Depuis deux ans, vous avez mené une politique dans laquelle la France des territoires ne s'est pas retrouvée. Pire, elle s'est sentie oubliée et très souvent humiliée, monsieur le Premier ministre. Tous les Français ne vivent pas et n'aspirent pas à vivre dans de grandes métropoles. Ceux qui vivent hors des grandes métropoles demandent une chos...

Si vous répondez à la crise actuelle par moins d'élus ou, pire, par des élus sans ancrage territorial, vous amplifierez la défiance. De grâce, n'opposez pas les Français à leurs élus par pure démagogie. Vous n'y gagnerez rien. Nous avons besoin d'élus municipaux, départementaux, régionaux pour mailler notre territoire et pour faire vivre la dé...

… et priver des lycées de certaines spécialités, ce n'est plus tenable. Il faut dire que les fermetures de maternités à grande échelle, c'est un déclassement pour les territoires.

Monsieur le Premier ministre, la France a besoin de respirer. Les Français, ceux qui ont travaillé et qui veulent pouvoir seulement profiter de leur retraite et aider les leurs, et ceux qui travaillent dur pour élever leurs enfants, nous ont adressé un message clair. Nous l'avons tous reçu cinq sur cinq. Nous pensons qu'en définitive leurs atte...