Les amendements de Claude Goasguen pour ce dossier

7 interventions trouvées.

Écoutez, des incidents de séance, j'en ai vu pas mal, mais je dois dire que je ne comprends pas très bien où vous voulez en venir.

Vous avez pris une décision inédite depuis vingt ans et qui, si elle fait jurisprudence, changera profondément la nature de nos débats parlementaires : nous avons voté à l'unanimité la création d'une commission d'enquête parlementaire en même temps qu'est ouverte une information judiciaire. C'est une première. Cela veut dire, tout de même, que ...

… en l'espace de quelques minutes ou de quelques heures, décider qu'une commission d'enquête parlementaire était nécessaire. Vous jugez donc cette affaire très grave. Elle l'est d'autant plus que, depuis, elle a mis en cause non seulement un personnage douteux, une barbouze, comme on dit – là n'est pas le problème : à la limite, qu'il soit jug...

Et vous voulez que nous discutions sereinement d'un problème constitutionnel alors que nous avons au-dessus de la tête une épée de Damoclès avec la mise en cause de la légitimité du ministre de l'intérieur ? Je ne dis pas qu'il est coupable ; je dis simplement que vous ne pouvez pas nier, puisque vous l'avez admis vous-même par le vote institua...

Ne vous inquiétez pas : le débat constitutionnel aura lieu, que nous votions ou non pour le texte au bout du compte. Mais, objectivement, le moment n'est pas très bien choisi pour discuter d'aspects fondamentaux de la Constitution. Auditionnons le ministre de l'intérieur lundi, nous verrons ensuite ! Ne nous demandez pas d'avoir un débat consti...

C'est le ministre de l'intérieur qui m'intéresse. On ne peut pas débattre quand le ministre de l'intérieur est dans cette situation, monsieur le rapporteur général, je vous l'assure ! Soyez raisonnable ! Vous voyez bien que l'on n'arrivera à rien ! Nous allons nous lancer à la tête des accusations d'obstruction. Pour moi, par votre attitude, vo...

pour vous, c'est moi qui l'obstrue. Très franchement, l'Assemblée ne se conduit pas bien, et le mieux serait peut-être d'en revenir à une plus saine conception des choses et d'attendre l'audition du ministre lundi pour aviser.