Les amendements de Didier Paris pour ce dossier

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… mais comme il était présent en commission, il sait très bien de quoi il retourne, et ce pour deux ou trois raisons principales. Tout d'abord, il n'est pas inconcevable de faire participer un condamné à des frais – c'est déjà le cas pour les stages – mais, s'agissant d'une incarcération, cela constituerait une double peine totalement dispropo...

Ces deux amendements sont l'aboutissement d'un travail de fond mené par nos deux excellents collègues Dimitri Houbron et Xavier Breton, que je tiens à saluer. Ils ont été pleinement validés par la commission.

Nous avons déjà abordé ce sujet au détour d'un amendement de M. Ciotti, rejeté pour des raisons liées au principe de non-discrimination dans la pratique des fouilles. En l'espèce, la situation est bien différente puisque la mesure proposée est conforme au droit et tend à assurer une réelle sécurité des fouilles, dans des cas bien précis, rappel...

Nous partageons évidemment cet objectif mais l'article R57-7-81 du code de procédure pénale dispose que les personnes détenues ne peuvent être fouillées que par des agents de leur sexe dans des conditions qui, tout en garantissant l'efficacité du contrôle, préservent le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Je vous invite à ret...

L'observatoire évoqué dans votre amendement, cher collègue, traite, au-delà de la prison, des questions de récidive. Il émet des recommandations publiques. Rien n'interdit au Parlement de s'en saisir, par exemple à l'occasion d'une niche parlementaire ou dans le cadre de sa mission de contrôle. De surcroît, une de nos collègues, Caroline Abadi...

Nous sommes tous favorables au maintien des liens entre un détenu et sa famille, quelles que soient ses conditions de détention. Souvenons-nous simplement que la décision appartient, s'agissant d'un condamné, au chef d'établissement et, s'agissant d'un prévenu, à l'autorité judiciaire, au nom de règles satisfaisant des besoins élémentaires de s...

Comme l'a indiqué notre collègue, il s'agit de mesures réglementaires. C'est pourquoi la commission donne un avis défavorable.

Cher collègue, les SMPR font intégralement partie des établissements pénitentiaires. Je vous demande donc de retirer votre amendement, à défaut de quoi j'émettrais un avis défavorable.

Je conçois que la situation ait pu être évoquée à l'occasion d'une rencontre avec tel ou tel fonctionnaire de l'administration pénitentiaire. Toutefois, dans le cadre des nombreuses auditions qu'a menées la commission, jamais des personnels de l'administration pénitentiaire ou des chefs d'établissement n'ont formulé une telle demande. Cet amen...

Nous sommes bien sûr favorables à tout ce qui peut permettre de mieux contrôler les détenus. Néanmoins, votre proposition nous paraît présenter un caractère d'excès, d'ailleurs relevé à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'homme. En effet, il est sans doute important de fouiller systématiquement et intégralement les détenu...

Monsieur Tan, je vous remercie pour votre amendement. Le code pénal fait déjà clairement référence à l'« appartenance (…), vraie ou supposée, à une ethnie » et couvre donc largement le champ des problèmes que vous pointez, dont nous ne méconnaissons évidemment pas la réalité. Votre amendement étant satisfait, je vous demanderai donc de le retir...

Monsieur Gosselin, cette proposition a fait l'objet de nombreuses discussions et a évolué depuis l'examen en commission des lois, comme nous en étions convenus. Pour des raisons d'opérationnalité et de proportionnalité de la mesure, je vous demande de vous rallier, comme vient de le faire M. Vuilletet, à l'amendement no 1660 du Gouvernement, qu...

La commission s'étant prononcée en faveur de cette mesure d'assouplissement votée par le Sénat, l'avis est défavorable sur cet amendement de suppression.

Je vous remercie pour cette explication extrêmement précise, en dépit de laquelle la commission a émis un avis défavorable.

Nous adhérons pleinement à l'objectif que vous avez fixé – c'est d'ailleurs le sens précis de la loi dont nous discutons – , qui a fait l'objet d'un vote sur l'article 45 : celui-ci prévoit expressément, au titre de l'article 132-19 du code pénal, que la peine d'emprisonnement « ne peut être prononcée qu'en dernier recours si la gravité de l'in...

La commission a estimé que cet amendement était probablement hors du champ législatif, et sans doute du domaine réglementaire. Pour cette raison, elle donne un avis défavorable.

Une précision, cher collègue : vous parlez de la contrainte pénale, que nous supprimons dans le texte. Il serait un peu compliqué d'en assurer l'extension à Wallis-et-Futuna.

Il s'agit d'un amendement très long, qui reprend finalement, à travers le texte du Sénat, une grande partie des dispositions pour l'échelle des peines que nous souhaitons reconstruire. Il y a débat, et vous avez raison, chère collègue, de demander si la probation peut être une peine autonome ou seulement une peine adossée à l'emprisonnement, co...

Loin de moi l'idée que l'amendement de M. Jumel soit dépourvu d'intérêt, bien au contraire. Nous sommes tous sensibles à la situation des personnes handicapées, y compris dans le processus pénal. Néanmoins, les textes de procédure pénale ou de droit pénal actuellement en vigueur permettent déjà, me semble-t-il, de tenir compte de la situation i...

Comme vous, monsieur Reda, je suis particulièrement sensible au travail des associations, qui est remarquable. Cela étant, dans la répartition des rôles, elles sont positionnées sur le pré-sentenciel, positionnement que nous renforcerons avec un amendement qui vous sera soumis ultérieurement, le post-sentenciel étant plutôt réservé aux SPIP, mê...