23 novembre 2018

Proposition de résolution N° 1406

tendant à la création d'une commission d'enquête sur les dysfonctionnements du système de pharmacovigilance révélés par la crise sanitaire liée à la nouvelle formule du Levothyrox

Extrait

Mesdames, Messieurs, En France, l'hypothyroïdie touche environ 3 % de la population française, elle affecte majoritairement les femmes de plus de 50 ans et on estime que 5 % de la population féminine en souffre.

Le Levothyrox est le médicament le plus couramment prescrit afin de corriger ce dysfonctionnement thyroïdien, concernant près de 3 millions de patients en France (1). Ce médicament est commercialisé en Europe et dans le monde entier, par plusieurs laboratoires, dont le laboratoire Merck, qui exerce en France une situation de monopole, puisqu'il possédait 95 % des parts de marché en 2017. Malgré un nombre stable des notifications d'effets indésirables causé par ce médicament, en 2012, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé au laboratoire Merck, de procéder à un changement de formulation destiné à assurer une meilleure homogénéité des lots et une stabilité dans le temps, sans que soient produites des données scientifiques probante...

Consulter le document complet sur le site de l'Assemblée

(version pdf)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de résolution.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.