Les amendements de Dominique Potier pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, je veux d'abord saluer le travail d'Arnaud Viala. Je suis convaincu, pour l'avoir côtoyé ces dernières années, de la sincérité de sa démarche et de l'authenticité de ses intentions ainsi que du bénéfice que nous pouvons tirer de ce débat en commission et dans ...

Je me réjouis que l'agriculture soit une passion commune et qu'elle nous réunisse. Aujourd'hui, la modernité, c'est de prendre conscience que l'histoire la plus ancienne de l'humanité, celle de notre civilisation, a à voir avec la paix du monde. Compte tenu des enjeux en matière de souveraineté alimentaire, de justice et de lutte contre le chan...

… nous avons une culture de la convivialité, de l'échange. Dans la tradition française, la nourriture occupe une place singulière : elle n'est pas uniquement fonctionnelle. Je suis persuadé qu'il y a un récit à écrire autour de cette nourriture. C'est peut-être le dessein premier des États généraux de l'alimentation que de le faire. Je peux tém...

… le ministre de l'agriculture a ouvert un volet dans la loi Sapin 2, pour traiter des questions artisanales et agricoles. En tant que rapporteur du volet économique du texte, je peux témoigner qu'après des heures d'auditions et de travail, avec l'ensemble des syndicats, des forces agricoles et tous les groupes parlementaires, nous avons trouvé...

Inutile de rappeler les plans Écophyto II et Écoantibio, ou la création des groupements d'intérêts écologiques et environnementaux. Tout cela s'inscrit dans la durée. Le ministre a mené le combat. Il faut lui rendre hommage. La loi Sapin 2, ainsi que les batailles européennes pour retrouver des budgets et des instruments de régulation, sont l'o...

Aucun étiquetage du made in Canada ne pourra nous rassurer. Si je souhaite une nourriture de qualité pour tous, je souhaite avant tout que nous défendions légitimement nos producteurs. Je n'aime pas cette mondialisation Shadok, qui fait s'échanger du lait contre du boeuf autour de l'Atlantique. Nous avons mieux à faire sur notre planète que de...

Le second effort concerne la ferme France. Je signalerai seulement quelques pistes qui nous tiennent à coeur. Pour construire le futur, il faudra travailler sur l'agriculture de groupe. Je ne citerai qu'un chiffre : aujourd'hui, les charges liées à la mécanisation représentent 15 % à 30 % de la production. Si on les réduisait à 20 %, on dégage...

L'agroécologie est non un problème, mais une solution. Le travail in vivo sur les fermes pilotes en laboratoire a montré que nous pouvions gagner du revenu, améliorer la productivité et économiser des produits phytosanitaires.

Comme je l'ai expliqué lors de la discussion générale, nous pouvons avoir des divergences de fond avec les propositions du groupe Les Républicains. André Chassaigne l'a dit à l'instant, certains points auraient pu faire consensus. Je salue leur ingéniosité et la force de proposition de M. Viala. Les divergences de fond tenaient peut-être à une...

Je me contenterai d'un seul exemple : un centime perdu sur un litre de lait, c'est 250 millions d'euros de pertes de valeur pour la ferme France, soit 4 000 euros par ferme concernée.

Ce mouvement de dérégulation qui, dans un silence assourdissant et sans avoir suscité de grands débats syndicaux, a été entrepris dans les années 2008-2010, a eu un effet destructeur énorme en organisant la concurrence entre les paysans français eux-mêmes et la guerre des Irlandais, des Danois et des Allemands contre eux-mêmes. C'est le contrai...

Enfin, le foncier est un facteur de dérégulation massive sur les prix comme sur l'installation des jeunes. La commission des affaires économiques a ouvert une mission sur ce sujet.