Interventions sur "capitalisation"

41 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... santé, les régimes dont ils relèvent et la génération à laquelle ils appartiennent. » Dans votre texte, vous ne précisez pas que les personnes ayant effectué une carrière longue ont droit à partir plus tôt à la retraite. Enfin, vous supprimez du même article du code de la sécurité sociale la référence au plein emploi, sans qu'on en comprenne la raison. Puisque nous parlons de répartition et de capitalisation, j'observe que, si M. le rapporteur Jacques Maire nous a dit sa fierté d'avoir travaillé pour AXA, il n'a toujours pas répondu à une question essentielle : a-t-il ou non vendu ses actions ? Et, comme il n'est pas présent dans l'hémicycle, il pourra difficilement nous apporter ces informations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...nflit d'intérêts si nous votions de budget prévu pour telle ou telle association, mais ce n'est pas le cas : nous ne décidons pas des sommes versées à chacune d'elles. En revanche, si l'un d'entre nous réfléchit sur une loi, qu'il en est rapporteur et qu'il la vote, tout en étant directement intéressé à l'une de ses données fondamentales – dans le cas présent, les produits d'épargne retraite par capitalisation – , il est bien difficile de ne pas se poser certaines questions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Cet amendement, dont notre collègue Jean-Christophe Lagarde est l'auteur, vise à proposer un nouveau pilier de retraite obligatoire – l'épithète « obligatoire » est important. Ce nouveau pilier permettrait de créer un système de retraite mixte, combinant répartition et capitalisation, comme le font de nombreux pays tels que l'Allemagne ou la Suède, qui ne sont pas les plus capitalistiques qui soient. Nous constatons que les pays nordiques ont commencé à intégrer une petite partie de capitalisation obligatoire au sein de leur système de retraite par répartition. Dans ce système de retraite, nous associerions non seulement les partenaires sociaux, mais aussi les représentants ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha, rapporteur général de la commission spéciale :

Je vous remercie, monsieur Naegelen, d'avoir déposé cet amendement visant à créer un système de retraite mixte par répartition et capitalisation, car il me permet de réaffirmer que notre volonté n'est pas d'aller dans cette direction, mais bien de maintenir un système par répartition. Nous le faisons sans ambiguïté dans ce projet de loi, en maintenant le lien entre les différentes générations. L'objet de mon propos n'est pas non plus de diaboliser la capitalisation, qui existe dans notre pays au travers de dispositifs d'épargne retraite ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Cher collègue du groupe UDI, Agir et indépendants, j'ai bien peur que votre amendement ne soit déjà satisfait, car, en dégradant le niveau de pension, en exonérant les plus hauts revenus d'un taux de cotisation à 28 %, en renforçant les inquiétudes de nos concitoyens, les marcheurs – les libéraux – n'ont pas même besoin de rédiger une invite pour renforcer la capitalisation. Celle-ci sera l'effet automatique, l'« effet Kiss Cool », de ce projet de réforme. Ceci est d'autant plus vrai que le ministre Bruno Le Maire qui, comme chacun sait, est le membre le plus à gauche du Gouvernement, a pris les devants en la matière dans le cadre de la loi PACTE, et que la secrétaire d'État rattachée au ministre, Mme Agnès Pannier-Runacher, a déclaré qu'il y avait quelques Smartie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Retranchez 230 à 5 000 et vous obtiendrez la grosseur du paquet de Smarties offert à l'appétit de BlackRock ou encore d'AXA, des entreprises qui ont parfaitement compris l'enjeu et qui ont dit, dès le début de la réforme, qu'il s'agirait d'une « bonne retraite ». Les fonds de pension et de capitalisation considèrent en effet qu'elle sera bonne pour eux. C'est pourquoi, si j'étais rapporteur, j'aurais répondu que votre amendement est déjà très largement satisfait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Il est évident que le texte constitue non seulement un bouleversement général, mais aussi une préparation au passage résolu à la capitalisation. Vous ne pouvez démontrer le contraire. L'article 65 de ce texte de loi est exclusivement consacré à encourager les retraites par capitalisation et les assurances. La loi PACTE le prévoit d'ailleurs explicitement et met à la charge de tous les contribuables la part que versera chaque cotisant à un régime de retraite par capitalisation, ainsi que le fait que 70 % du revenu qui résultera de cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Coluche disait : « Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison. » Avec, d'un côté, nos collègues Sébastien Jumel et Jean-Luc Mélenchon et, de l'autre, M. le secrétaire d'État et M. le rapporteur général, nous entendons des arguments différents contre la capitalisation. D'une certaine manière, je partage, messieurs Jumel et Mélenchon, votre opinion, à la différence près que notre amendement vise à rendre la capitalisation obligatoire. Cela signifie que ce ne seront pas seulement les personnes à hauts revenus qui, demain, pourront cotiser à un système supplémentaire par capitalisation. Nous pourrions décider de reporter une fraction des cotisations qui abondent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Granjus :

Il me paraît important de rappeler, grâce à l'avis défavorable donné à cet amendement visant à instaurer un système mixte par répartition et capitalisation, que nous instaurons un système universel, par répartition et par points. J'ai entendu que nous encouragions la capitalisation, mais il s'agit d'une erreur. Les Français l'ont bien compris et ont tellement peu confiance dans le système actuel de retraite qu'ils se sont organisés depuis longtemps pour leur propre retraite, par la capitalisation et au travers de l'immobilier, de l'assurance vie, de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Granjus :

Veuillez ne pas m'interrompre ! Jamais l'épargne des Français n'a été aussi élevée. L'encours de l'assurance vie s'élève à 1 665 milliards d'euros, celui des livrets réglementés à 1 024 milliards d'euros, et celui des comptes à vue à 595 milliards d'euros. Nous n'encourageons donc pas la capitalisation ; c'est quelque chose qui existe déjà. En revanche, nous rappelons, en émettant un avis défavorable à cet amendement, que nous instaurons un système universel par répartition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

L'amendement présenté par Christophe Naegelen est assez intéressant, car il aborde une question sur laquelle le Gouvernement s'est montré étonnamment très silencieux, faisant profil bas. En réalité, vous semblez avoir un peu la capitalisation honteuse !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Cela a été rappelé, la capitalisation va connaître un nouvel essor dans notre pays avec l'abaissement de l'assiette des cotisations à trois PASS, laquelle va libérer un champ considérable pour le marché de la capitalisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Les chiffres ont été donnés : la capitalisation représente actuellement un peu moins de 230 milliards d'euros, tandis qu'il existe en France un marché de l'épargne s'élevant à 6 000 milliards d'euros. Ce dernier aiguise des appétits extrêmement importants d'acteurs qui ne sont aujourd'hui pas majeurs sur le marché français et qui proviennent surtout, nous l'aurons bien compris, de pays anglo-saxons. Étant donné que nous évoluons dans une écono...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Ne soyez donc pas honteux : vous menez une réforme qui ouvrira beaucoup de perspectives en la matière. On peut tout de même être inquiet en songeant que tout le monde n'aura pas sa place dans la capitalisation. Celle-ci a un coût et, lorsqu'on a un petit salaire, elle est difficilement accessible, d'autant plus qu'elle comporte un aléa très important. Enfin, et vous le savez bien, monsieur le secrétaire d'État, la capitalisation pose le problème de la transition. Compte tenu de nos finances publiques, comment migrons-nous d'un système vers l'autre ? Je n'ai, à ce jour, pas reçu de réponse totalement c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

La capitalisation a toujours existé. Messieurs, mesdames les auteurs de l'amendement, je ne sais pas trop comment on pourrait organiser ou favoriser un système par capitalisation. Celle-ci est un réflexe naturel, très individualiste. Le système par répartition est difficile et compliqué. C'est ce qui en fait un système peu commun, dont nous devons être fiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha, rapporteur général de la commission spéciale :

Je tiens à réaffirmer que le futur système universel sera bien un système par répartition et que la capitalisation n'a pas sa place dans le dispositif obligatoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...chent des petites paies n'ont pas les moyens d'aller placer de l'argent dans l'assurance-vie ; dans le meilleur des cas, ils épargnent grâce au livret A, dont l'encours, cumulé avec le livret de développement durable et solidaire, s'élève à 400 milliards d'euros, bien loin des 6 000 milliards d'euros que vous évoquiez. S'il y a de la méfiance – et il y en a – , elle est suscitée par le régime de capitalisation. Dans deux pays au moins – la Nouvelle-Zélande et l'Argentine – , quand le Gouvernement a offert aux cotisants de revenir au système par répartition, sur le modèle de celui des Français, 60 % des cotisants ont immédiatement fait le choix du transfert vers le régime par répartition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Cher collègue Lescure, peut-être le Canada est-il l'exception parce que cela fonctionne bien, mais dans tous les pays ayant une activité financière incertaine ou considérée comme telle, les gens comprennent qu'ils se feront dévaliser s'ils s'en remettent à la capitalisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Profitons du calme pour continuer à discuter. Vous évoquez 325 milliards d'euros qui partiraient vers la capitalisation, alors que, je l'ai dit, le marché de la capitalisation représente au bas mot 6 000 milliards d'euros. En outre, ces 325 milliards, nous venons d'en affecter 97 % au régime général obligatoire. Nous ne laisserons tout au plus que quelques toutes petites miettes à un marché que cela n'intéressera pas énormément.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...tion sur leurs revenus : c'est en dessous de tout ! Cette affaire fera surtout des perdants : pas de grands gagnants, mais des grands perdants – notamment les enseignants. Vous êtes prêts à toutes sortes de gesticulations, mais vous ne garantissez absolument pas leur niveau de pension, du moins pas dans les proportions que l'on attendrait. C'est vrai : cette réforme des retraites encouragera la capitalisation – d'autres l'ont dit, mais je veux contribuer au débat. Sans même évoquer les hauts revenus, celles et ceux qui voudront partir à 62 ans, sans avoir atteint l'âge d'équilibre, seront encouragés à compléter leur pension à l'aide d'assurances et de produits financiers, que d'ailleurs les banques leur proposent déjà, sans attendre que le texte soit adopté et promulgué. Quant aux hauts revenus, vous ...