Interventions sur "universel"

171 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...aité prendre la parole pour signifier publiquement que, parmi les soutiens à ce projet de loi organique, se trouvent des députés qui, comme moi, ne sont pas membres du groupe La République en marche ou du groupe du MODEM, mais n'en ont pas moins toujours plaidé, et ce depuis trois législatures – comme je l'ai dit à plusieurs reprises pendant l'examen du projet de loi ordinaire – , pour un système universel de retraite par points, avec pour ligne directrice l'objectif de préserver le système par répartition, dans lequel les actifs cotisent et approvisionnent un fonds à destination des retraités. À mon sens, il est essentiel que les questions budgétaires et financières du système universel, en particulier le pilotage financier, soient abordées dans un projet de loi organique, pour traduire la volont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Le recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution a stoppé net l'examen du projet de loi ordinaire instituant un régime universel de retraite : nous regrettons une fois de plus cette mesure qui restreint le débat démocratique et les prérogatives du Parlement. Les choses étant ce qu'elles sont, n'en parlons plus, et examinons le projet de loi organique. Nous espérons un débat réel, démocratique, permettant d'avancer sur des sujets fondamentaux. Le premier concerne la viabilité du système. Les lacunes sévères qui ont été rel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...st écrit noir sur blanc que nous allons vers une contraction de la part des richesses consacrée aux retraites. Si on récapitule, vous organisez soit le rehaussement de l'âge de départ à la retraite, soit la baisse des pensions, soit, hypothèse plus probable, carrément les deux, pour instaurer votre système. Il impose un solde cumulé positif ou nul de l'ensemble des régimes constituant le système universel de retraite, avec un délai très contraint : la trajectoire pluriannuelle de financement des retraites ne nous donnera même pas le temps, en effet, d'encaisser l'impact potentiel d'une crise financière, ce qui est quand même assez grave, puisqu'il faudra réagir immédiatement. Si vous êtes aux manettes, il est clair que vous réagirez en obligeant les Français à travailler plus longtemps, ou que vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

L'article 1er vise à organiser le financement du système universel de retraite, lequel est à la fois plus juste et plus efficace pour l'ensemble des Français. Il s'agit d'un article de responsabilité, puisqu'il permettra à notre pays de disposer à l'avenir d'un système de retraite équilibré. Dans nos dépenses publiques, 1 euro sur 4 est dédié aux retraites. Étant donné la part du budget que cela représente, il me semble logique d'avoir une vision à long terme. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

...la loi de financement de la sécurité sociale qui précisera, au-delà des 3 % de déficit, les voies et les moyens pour maintenir les dépenses dans une trajectoire soutenable sur le temps long. Cet article, parce qu'il instaure des outils de prévision et de pérennité, constitue avant tout un gage de stabilité au service de notre futur système de retraite. En outre, l'organisme qui gérera le système universel mènera un dialogue constant avec le monde social. Il évitera ne nous laisser surprendre et nous offrira, ainsi qu'à nos successeurs sur ces bancs, les moyens de répondre, si nécessaire, à l'urgence. Mes chers collègues, ces dispositions montrent bien la force du Parlement et de la voix qui est la sienne : un Parlement qui propose et qui assume, un Parlement garant de notre système social, un Par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

L'article 1er pose les conditions d'équilibre du futur système universel de retraite, dans le respect des prérogatives fixées à la loi organique par l'article 34 de la Constitution en matière de financement de la sécurité sociale et d'équilibre des retraites. Il définit une règle d'or indispensable à la pérennité du futur système et complète utilement les articles 12, 49 et 55 de la loi ordinaire en prévoyant un retour à l'équilibre du système universel de retraite to...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Avec le président des riches, d'un côté, on câline la finance – et, chez ces gens-là, on ne compte pas, monsieur, comme dit la chanson, et d'ailleurs, on ne vit pas non plus – , de l'autre, pour tout le reste de la population, on interdit les déficits sociaux. Votre projet de réforme universelle, sans démonstration ni étude d'impact, doit être à l'équilibre. Autrement dit, dans le nouveau système, les paramètres s'ajusteront au fil de l'eau. On s'assurera ainsi que sa pérennité ne sera pas menacée par un accident. Quel accident ? L'arrivée massive de nouveaux retraités, comme si celle-ci n'était pas prévisible, la récession ou encore l'allongement de l'espérance de vie, comme si ce de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

L'article 1er du projet de loi organique est d'importance, puisqu'il est de responsabilité. Il définit en effet deux mécanismes de soutenabilité financière du futur régime : une règle pluriannuelle du solde du système universel de retraite et un plafond d'endettement du nouveau système, établi à 3 % des recettes annuelles. Ce dispositif évitera que l'endettement ne redevienne un mode permanent de financement de notre système de retraite. Je rappelle que, durant les dix-huit dernières années, la branche concernée du régime général a été déficitaire pendant onze exercices. Dans ce cas, elle est financée par les assurés d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Avec l'article 1er, votre gouvernement propose que les parlementaires votent pour « organiser le pilotage financier du système universel de retraite ». Comment pourrait-on voter pour un tel dispositif, alors même que, comme nous le répétons depuis quinze jours, le Conseil d'État indique dans son avis que les projections financières transmises par le Gouvernement dans l'étude d'impact « restent lacunaires », et que « dans certains cas cette étude reste en deçà de ce qu'elle devrait être ». Comment les parlementaires pourraient-ils...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...t sera corrigé à court terme sans entraîner d'effets dépressifs sur l'activité. Ou aurait aimé que l'information soit donnée dans l'étude d'impact ; ce n'est pas le cas, et comme nous avons été privés d'une commission d'enquête qui aurait pu éclairer la représentation nationale, nous devrons rester dans le brouillard. L'article ne prévoit pas même de règle contraignant l'État à verser au système universel de retraite une subvention pour compenser les pertes de recettes dues au déficit conjoncturel. De la même manière, les recettes du système ne sont pas précisées, pour 2025 comme pour les années suivantes : que deviendront les cotisations de l'État, celles de la caisse nationale de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, les cotisations pour la part de revenus supérieure à trois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

M. Olivier Véran pratique l'humour noir cet après-midi : après avoir imposé la loi instituant un système universel de retraite par le recours à l'article 49. 3 et après avoir rejeté ce matin la demande de création d'une commission d'enquête sur l'étude d'impact, invoquer les droits du Parlement est un paradoxe qui devient assez indécent. Il existe, monsieur Véran, une différence entre, d'une part, une caisse de solidarité regroupant les salariés et ceux qui produisent les richesses et, de l'autre, un système...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, rapporteure de la commission spéciale :

Si : je ne peux m'empêcher de noter que vous fustigez sans arrêt la main de l'État, partout. Vous nous reprochez d'étatiser le système universel de retraite – je reprends vos mots – , mais quand on veut financer un système de retraite par la taxation du capital, c'est-à-dire par l'impôt, que fait-on d'autre que mettre un système dans les mains de l'État ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...es et de dépenses des organismes concourant au financement de ces régimes ainsi que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie pour les quatre années à venir. » Or l'alinéa 3, que ces amendements visent à supprimer, tend à ajouter une précision de taille : ce rapport devra désormais présenter une prévision positive ou nulle du solde cumulé de l'ensemble des régimes constituant le système universel de retraite pour les cinq années suivantes. Autrement dit, quelle que soit la situation du pays, le système de retraite ne pourra plus être déficitaire, ne serait-ce que d'un euro. À lui seul, cet alinéa prouve le dogmatisme du Gouvernement. Si la France venait à traverser une crise économique majeure, ce qui risque malheureusement de se produire du fait de l'action de ce gouvernement, alors les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, rapporteure de la commission spéciale :

Avis évidemment défavorable sur ces amendements, qui suppriment le coeur de la règle d'or. Cette règle prévoit que les comptes du système universel de retraite doivent être équilibrés sur une période glissante de cinq ans. J'en profite pour répondre à la question de Mme Dalloz sur le caractère contraignant de la règle. La présence de cette dernière dans une loi organique permettra au Conseil constitutionnel de l'opposer au législateur ordinaire, ce qui la rendra contraignante pour celui-ci. Il nous semble donc important de l'insérer dans ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, rapporteure de la commission spéciale :

Ces amendements identiques visent à enlever du solde du système universel de retraite la partie des dépenses, soit la moitié de l'équation. S'il n'y a plus que les recettes, il n'y a évidemment plus de solde, qui devient borgne. Loin de toute idéologie, cet alinéa ne fait que poser la définition mathématique de ce qu'est un solde : des recettes desquelles sont déduites des dépenses. J'entends bien que vous ayez des choses à dire sur le fonctionnement du système de san...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Il vise à substituer, à l'alinéa 3, le mot « neuf » au mot « quatre », afin que la présentation de la prévision de solde cumulé de l'ensemble des régimes constituant le système universel de retraite couvre dix exercices budgétaires. D'autres avant moi ont évoqué l'équilibre financier du système, qui repose sur une règle d'or prévoyant que le solde cumulé du système universel de retraite sur une période donnée doit être positif ou nul. Or la période de cinq années prévue par le texte ne correspond pas nécessairement à la durée des cycles économiques. Nous souhaitons desserrer l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

L'application de la règle d'or aura pour effet de contraindre juridiquement le système de retraite à l'équilibre financier, ce qui pourrait conduire, le cas échéant, à prendre les mesures les plus antisociales qui soient. Par ailleurs, les paramètres du système dépendront étroitement de l'équilibre du budget de l'État. En effet, l'instauration d'un système universel de retraite consiste en fin de compte à rapatrier la gestion et la gouvernance des divers régimes au sein du giron de l'État – au demeurant, certains y voient une étatisation. Par le biais de ces amendements, nous proposons de faire passer de cinq à dix ans l'horizon d'équilibre financier de la règle d'or, ce qui revient à demander : « Encore quelques instants, monsieur le bourreau ! »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Je profite de cette intervention pour rappeler que le Parlement pourra ajuster le pilotage de la Caisse nationale de retraite universelle, et pour répondre à nos collègues du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, qui estiment que l'on fait peser le financement du système exclusivement sur le travail et non sur le capital. Il est possible, dans le cadre d'un PLFSS, de dégager des ressources financières en mettant à contribution le capital.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Cet amendement vise à supprimer l'obligation de présenter, dans le rapport annexé au projet de loi de financement de la sécurité sociale, une prévision de solde cumulé positif ou nul de l'ensemble des régimes constituant le système universel de retraite pour la période allant de l'année en cours aux quatre exercices à venir. Nous proposons que le rapport ne présente qu'une prévision pour l'ensemble des régimes constituant le système universel de retraite pour la période allant de l'année en cours aux quatre exercices à venir, sans préciser que le solde doit être positif, nul ou négatif. C'est une précision très importante !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Les questions que j'ai posées à Mme la rapporteure ainsi qu'à M. le secrétaire d'État sont restées sans réponse. Je récidive, en espérant obtenir satisfaction au cours des prochaines interventions. L'objectif d'équilibre sera apprécié au niveau de l'ensemble des régimes de retraite et du fonds de solidarité vieillesse universel. La compétence du conseil d'administration de la Caisse nationale de retraite universelle, la CNRU, est limitée aux régimes de retraite, puisque le Fonds de solidarité vieillesse universel, financé par les impôts, est, en toute logique, piloté par l'État. Comment organiserez-vous ce double pilotage dans le cadre de la règle d'or ? Les différents acteurs ne risquent-ils pas de se renvoyer la respo...