Interventions sur "capitalisation"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... . Ce seront aussi les femmes, grandes perdantes de la réforme, ainsi que celles et ceux qui subissent la pénibilité et à qui vous n'apportez pas de réponses – notamment les égoutiers, que nous avons souvent cités. Finalement, les seuls régimes spéciaux que vous ne souhaitez pas modifier sont les retraites chapeaux. Vous allez même plus loin en excluant les plus riches et en les poussant vers la capitalisation : celles et ceux qui gagnent plus de 120 000 euros annuels payeront très peu de cotisations au-delà de ce montant équivalent à trois PASS. Notre collègue Khattabi a cité Jaurès. J'aimerais de mon côté citer les danseuses et les danseurs de l'Opéra qui ont répondu, lorsque vous leur avez proposé d'être exclus de ce régime universel qui n'en est pas un : « Nous ne serons pas la génération qui aura...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Vous êtes les exécutants zélés de la Commission européenne qui, depuis cinq ou dix ans, demande que l'on remette en cause les régimes de retraite par répartition pour préparer des systèmes rendant possible la capitalisation. C'est ce que vous êtes en train de faire. L'article 65 du projet de loi l'affirme très clairement, comme l'avait fait auparavant la loi PACTE, entre autres. Je voudrais envisager cet instant dans une perspective historique. Au fond, l'esprit humain et les efforts des générations successives ont consisté, par l'intelligence du travail, le développement des machines et désormais par l'intelligenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ement aux objectifs que vous affichez. À cela s'ajoutent un âge d'équilibre qui ne sera pas le même selon l'année de naissance ainsi que la multiplication probable des régimes supplémentaires privés pour compenser les baisses de pensions. Ce sont donc plusieurs dizaines de régimes de retraite qui cohabiteront dans ce système soi-disant universel, voire des centaines si l'on compte les régimes par capitalisation. Nous proposons, au contraire, une harmonisation par le haut des droits à la retraite. Votre réforme est une réforme Frankenstein : elle est en train de vous échapper. À chaque étape, c'est un nouvel échec que vous nous proposez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...compris que ce projet de réforme était truffé de mensonges. Vous mentez lorsque vous dites que tout le monde aura droit à un montant minimal de pension de 1 000 euros : ce ne sera pas le cas pour près de la moitié des agriculteurs, ni pour ceux qui n'auront pas une carrière complète. Vous mentez lorsque vous prétendez être attachés au système de répartition, alors que vous oeuvrez à favoriser la capitalisation. Cette réforme ne sera pas juste : elle ne le sera ni pour les femmes ni pour ceux qui ont des métiers pénibles. Et cette réforme ne sera pas universelle, puisque vous créez des régimes spéciaux à chaque génération. Bref, plutôt que d'harmoniser vers le haut, vous donnez toujours moins de droits ; cela aboutira à une réalité terrible pour l'ensemble des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Dans le même état d'esprit, nous souhaitons compléter le nouveau titre proposé par les mots « et par capitalisation ». C'est ce à quoi aboutit votre projet, qui renvoie à l'individualisme, au chacun pour soi. Cette réforme des retraites n'est pas fondée sur la solidarité, bien au contraire ; seuls certains auront les moyens de capitaliser. Soyez francs : employez les mots qu'il faut.