Interventions sur "universel"

148 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...yclique. Madame la rapporteure, nous savons également que la confiance est un élément important de cette réforme. Or une crise financière et économique violente, qui aurait pour conséquence une diminution des recettes fiscales, entraînerait naturellement une baisse des ressources qui, à son tour, pourrait engendrer un certain nombre d'ajustements aux conséquences directes sur le fonds de réserve universel. Comme mon collègue Jean-Paul Mattei la semaine dernière, qui proposait pour sa part de fixer l'échéance du principe d'équilibre à sept ans, il me paraît donc plus judicieux que cette période soit portée à neuf années, plutôt qu'à cinq. Cela permettrait d'inscrire la règle d'or, à laquelle j'ai toujours été attaché, à un cycle long, correspondant plus au cycle économique. Sans pour autant engend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, rapporteure de la commission spéciale :

...t un plafond d'endettement fixé à 10 milliards d'euros, prévoit également que les efforts pour respecter le taux d'endettement ne doivent pas être cantonnés aux deux dernières années. En termes de décision politique, cela me semble fondamental, d'autant que nous sommes élus pour des mandats de cinq ans. Cette symétrie a aussi son importance. Comme nous l'avons longuement dit ce matin, le système universel de retraite sera géré par les partenaires sociaux. Ils formuleront des propositions, mais ce sont bien le pouvoir et la décision politiques qui s'imposeront en dernier ressort. Comme vous le disiez, il est important qu'en cas de crise, les responsables politiques alors au pouvoir puissent prendre toutes les décisions nécessaires pour ne pas laisser s'enfoncer le système universel de retraite que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...ous avons bien compris qu'un problème de financement se pose. Même si vous prétendez que vous ne toucherez pas aux 130 milliards d'euros que ces régimes ont accumulé, vous savez en réalité comme moi que, de 2025 à 2045, ils serviront à compenser les trous dans la raquette en matière de financement. Il est absolument injuste que l'ensemble des régimes complémentaires soient intégrés dans le régime universel ; c'est pourquoi je défends le présent amendement avec conviction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Nous nous trouvons à un moment important du débat. Votre intervention, madame Dalloz, prouve que notre réforme a bien pour objectif d'instaurer un régime universel. Nous avons bien compris que vous refusiez ce principe et que vous préfériez que ce régime reste limité. Or, ce que la gauche nous a reproché de ne pas faire, nous le faisons. Cette décision n'est pas motivée par l'atteinte de l'équilibre financier – qui aurait été plus complexe – , mais par la volonté de rassembler tous les Français dans le même système, pour qu'ils s'épaulent mutuellement en ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...que la conférence de financement n'a toujours pas fini son travail. Vous demandez donc au Parlement de légiférer sur des tranches d'âge en prenant en compte des périodes de transition obscures. Je ne sais pas, monsieur le secrétaire d'État, si vous vous rendez compte du travail parlementaire qui nous est demandé : c'est totalement absurde ! Ensuite, vous prétendez en permanence que ce régime est universel, alors qu'il ne l'est pas parce que chaque génération aura son propre système : il sera saucissonné pour la période transitoire, puis contraint par un âge d'équilibre qui évoluera nécessairement. C'est dire le manque de clarté et d'universalité de votre système, c'est dire son impréparation totale, puisque nous n'avons toujours pas les éléments qui nous permettraient d'y voir clair au moment où i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...ue nous en contestons l'urgence financière. C'est celle-ci qui, de votre propre aveu, a motivé votre projet de loi, ce que montre bien l'instauration de la règle d'or prévue à l'article 1er de la loi organique. Bien qu'aucune urgence financière, nous le répétons, ne presse de le faire, vous souhaitez chambouler le système de retraite dans la précipitation, sans raison. Au grand projet de réforme universelle par points défendu par le président Macron vient s'ajouter le spectre d'un allongement de la durée de vie au travail ou de la baisse des pensions lors de la liquidation des droits, ce que justifie selon vous l'annonce d'un déficit de 8 à 17 milliards d'euros en 2025. Pour nous, le jeu n'en vaut clairement pas la chandelle car, redisons-le, notre système de retraite actuel est sain. Certes, la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Selon l'alinéa 6 de l'article 2, relatif au champ d'application du projet de loi, le système universel est applicable à partir du 1er janvier 2025 aux assurés nés à compter du 1er janvier 1975. Cette phrase simple masque une usine à gaz qui prouve que votre système est, lui, tout sauf plus simple, contrairement à l'une des expressions clés de votre plan de communication. Concrètement, les personnes nées avant 1975 continueraient de relever des anciens régimes jusqu'à leur retraite, qui interviend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...t alinéa pose problème, car il divise les Français en deux : ceux nés avant 1975 et ceux nés après 1975. Drôle d'universalité ! Quel impact ce paramètre a-t-il sur le système ? Le complique-t-il durablement ? Le Gouvernement craignait que sa réforme ne soit pas acceptée socialement ; mais comment peut-on faire confiance à un tel système ? L'objet de l'alinéa 6 est de faire entrer dans le système universel en 2025 les actifs actuels, nés après le 1er janvier 1975. Mais le système actuel, faute de véritable réforme paramétrique, connaîtra un déficit qui pourrait atteindre 17 milliards d'ici à 2025 selon le COR. S'il perd des cotisants à partir de cette date, son déficit, qui concerne les générations nées avant 1975, ne risque-t-il pas de s'accélérer ? N'y a-t-il pas là un problème de méthode calenda...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...me s'il s'agit d'un souvenir cuisant pour les Stéphanois, je n'en ai d'autre connaissance que par les archives. Pour en revenir au coeur de notre interrogation, à savoir le choix de l'année 1975, j'avais souligné dans mon intervention sur l'article 2, que vous compliquiez les choses : aux quarante-deux régimes que vous entendez supprimer, vous en ajoutez en fait un quarante-troisième, le système universel de retraite, et même un quarante-quatrième – le fameux système hybride évoqué par Stéphane Peu, système à l'italienne qui combine le système actuel des annuités et le système par points. Quand on interroge le secrétaire d'État pour savoir si, pour ceux nés avant le 1er janvier 1975, les surcotisations payées après 2025 créeront des droits, il nous répond par l'affirmative, se référant à l'articl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...raite digne des services accomplis. La mission publique de l'énergie, fondée, avec Marcel Paul, en 1946, sur un statut porteur de progrès social, doit se poursuivre. Le système social innovant des industries électriques et gazières doit pouvoir continuer de garantir l'attractivité de la profession. Ces amendements visent par conséquent à préserver de l'application du nouveau système de retraite universel les salariés embauchés avant le 1er janvier 2009 au sein des entreprises électriques et gazières. Il permet de protéger des salariés qui ont déjà fait un certain nombre de concessions, concernant leur statut notamment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois, rapporteur de la commission spéciale :

Avis défavorable. Les amendements visent à appliquer le système universel aux seuls salariés des industries électriques et gazières embauchés à compter du 1er janvier 2009, au motif que leur régime serait excédentaire. Je me permets de contredire cette analyse. Le régime des industries électriques et gazières compte aujourd'hui 138 000 cotisants pour 136 000 pensionnés, soit environ un actif pour un retraité. Une taxe affectée a donc été créée, pour un montant de 1,5 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...eux qui montent sur les poteaux électriques, qu'il vente ou qu'il neige. Il ne s'agit pas de nier la pénibilité de leur métier ni d'engager un mouvement de baisse du niveau de leur pension. Aujourd'hui, 140 000 personnes ont peur que leur pension baisse de 20 % ! Je souhaite que la nature spécifique de ces activités continue d'être prise en compte, de façon très précise, dans votre fameux régime universel, de manière à ce que soit reconnue mission de service public de ces salariés qui montent tout en haut des poteaux, samedi et dimanche compris, quelles que soient les intempéries. C'est sur ce terrain qu'il faut se battre afin de préserver l'attractivité des entreprises en question. Il faut aussi comprendre que ceux qui ont rejoint ces carrières ont arbitré entre leur revenu immédiat et leur pensi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...ais, en réalité, c'est ce que représentent ces spécificités. Dès lors, quel intérêt d'en débattre à l'Assemblée nationale ? Il faudrait avoir d'abord mis à plat ces spécificités ainsi que les enjeux de la pénibilité avec les organisations syndicales, que vous prétendez entendre, pour savoir comment les prendre en compte. Vous allez recréer des régimes spéciaux au sein du nouveau système prétendu universel, qui, en réalité, ne l'est pas. La réalité résiste à votre volonté de tout niveler car les métiers et les statuts sont très variés. Voilà pourquoi aucune des générations de gaziers et d'électriciens et d'électriciennes ne doit intégrer le nouveau système. Aucune n'en veut, d'ailleurs, puisque ces professions, ne vous en déplaise, restent mobilisées contre la réforme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...rer les conséquences des modifications induites par l'article 13 sur la construction du taux de cotisation, lequel ne distingue plus la part contributive et la part non contributive pour les assurés nés avant 1975. C'est d'ailleurs ce que confirme, page 356, l'étude d'impact. Confirmez-vous notre interprétation ? Sinon, cela voudrait dire que les assurés nés avant 1975 contribueraient au système universel et en tireraient des droits, ce qui reviendrait à les intégrer pleinement à la réforme dont ils devaient être exclus. En réalité, on ne sait plus à partir de quel année de naissance la réforme s'appliquera. J'ai peur que la réponse la plus complète, s'agissant de la date de 1975, nous ait été donnée hier par le rapporteur, lorsqu'il a énuméré toutes les années auxquelles vous avez renoncé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Par cet amendement mon collègue Brun propose, dans un souci de sincérité, de supprimer le mot « universel ». Nous en avons beaucoup parlé à l'article 1er : nous ne sommes pas d'accord avec la possibilité de recourir à ce terme, étant donné que le système que vous souhaitez instaurer comporte de nombreux régimes spécifiques et exceptions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

L'amendement de mon éminent collègue Le Fur vise à supprimer le terme « universel » car, comme Émilie Bonnivard vient de le dire – et comme le corapporteur nous l'a expliqué la semaine dernière – , le nouveau système ne l'est pas complètement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois, rapporteur de la commission spéciale :

Les amendements se répètent. D'abord, ce n'est pas un régime, mais un système universel. En effet, il contient cinq régimes, notamment le régime général et ceux des agriculteurs, des pêcheurs et des fonctionnaires. Il y a des spécificités dont il faut tenir compte, mais reconnaître les spécificités n'empêche pas d'introduire plus d'uniformité dans les règles de calcul et de droit. Nous le répéterons à l'envi tant que vous répéterez les mêmes amendements. En effet, le système actuel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Avec ces amendements qui reviennent sur l'universalité du régime, nous touchons au fond, à la réalité de votre loi et non pas seulement à son principe. Comme nous l'avons dit et redit, le système envisagé n'est pas universel car il prévoit un traitement différent selon les générations et des régimes spécifiques. Et quand il tend à l'universalité, cela peut donner le pire, comme le montre l'exemple des avocats. Vous avez d'ailleurs réussi à provoquer la mobilisation des 164 barreaux et une colère tout à fait inédite. Cette profession, qui n'a pas une habitude de mobilisation très ancrée, est vent debout contre votre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Ce débat sur l'universalité, c'est bis repetita. Mais la pédagogie n'est-ce pas la répétition ? Nous répétons donc que le système est universel avec des régimes particuliers dont certains sont maintenus. Universel, il l'est dans ses principes, ses valeurs et ses objectifs. Il est universel dans ses principes car il demeure un système par répartition. Faut-il encore le rappeler ? Il renforcera les solidarités pour certaines catégories de populations qui ne peuvent pas bénéficier du système actuel. Il permettra une unicité des modes de ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Elles sont fondamentales pour les gens concernés. Elles le sont aussi pour la justice du système : dès lors que les régimes spéciaux sont supprimés, les mêmes conditions s'appliquent à tous, y compris, en principe, au regard d'un régime universel de pénibilité qui devrait garantir à chaque Français les mêmes droits en ce domaine.