Interventions sur "chômeur"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...rise économique et financière. Aujourd'hui, la conjoncture est meilleure. Il est donc normal que les règles d'accès changent aussi. » Avez-vous un autre choix que de revenir sur cette réforme, qui a déjà causé suffisamment de dégâts ? N'est-il pas irréel de continuer à compter sur 4,5 milliards d'euros d'économies d'ici à 2022 ? Vous pensiez que ces mesures réduiraient mécaniquement le nombre de chômeurs de 150 000 à 250 000 sur trois ans. Vous disiez qu'il faudrait travailler davantage pour ouvrir des droits à l'assurance chômage. Vous faisiez fausse route en pensant que le durcissement des règles réduirait le chômage, comme s'il n'était pas largement subi. Et vos arguments tombent avec la crise. Pour être en accord avec vous-mêmes, vous devez adapter vos choix à la nouvelle situation. Nous vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre :

... croissance économique, de pénurie de main d'oeuvre, de recul du chômage. Hélas, en six semaines, toutes les perspectives économiques ont brutalement basculé. La crise sanitaire et la mise à l'arrêt de notre économie pendant plusieurs semaines, indispensable pour limiter la propagation du virus, ont eu un effet immédiat et terrible pour notre économie et les perspectives de retour à l'emploi des chômeurs. Nous devons à présent protéger les Français. Fidèle à sa conception essentielle du travail, le Gouvernement n'a pas hésité à investir des moyens colossaux dans le maintien du tissu productif français, la sauvegarde des compétences et des emplois. Je lui suis reconnaissante d'avoir choisi d'activer tous les amortisseurs sociaux, ce qui nous permettra de repartir plus vite et plus fort. Ainsi, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

...ée que les demandeurs d'emploi étaient responsables de leur sort, étant trop confortablement indemnisés par l'assurance chômage. Si c'est bien la majorité actuelle qui a voté ce texte dogmatique et idéologique, sa paternité doit être recherchée au plus haut sommet de l'État. C'est bien le Président de la République qui en a été l'inspirateur. Personne n'aura oublié ses propos adressés à un jeune chômeur : il suffisait de traverser la route pour trouver un emploi… Une phrase terrible, incompréhensible, puisqu'un chômeur sur deux n'était alors pas indemnisé, et que la moitié de ceux qui l'étaient touchaient en moyenne 860 euros par mois, soit moins que le seuil de pauvreté. En énonçant ces quelques chiffres, on comprend que le chômage ne peut constituer un choix de vie. Qui peut imaginer un seul ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Sans surprise, cette crise a provoqué une hausse historique et brutale du nombre de chômeurs, dont les conséquences économiques se feront sentir pendant plusieurs mois. Le déconfinement n'inversera hélas pas cette tendance. Oui, sans doute fallait-il une réforme de l'assurance chômage : nous devions modifier le système afin de réduire la dette du régime d'assurance chômage, revaloriser le travail pour qu'il rémunère davantage que l'inactivité, renforcer les mesures d'accompagnement des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...oitié des travailleurs saisonniers. Novembre 2019 semble bien loin aujourd'hui, tant la brutalité de la crise provoquée par l'épidémie de covid-19 a bouleversé le pays. Tous les indicateurs économiques de l'époque sont caducs. Nous ignorons encore quelles seront précisément les incidences de la crise sur l'emploi mais les statistiques publiées jeudi dernier par l'INSEE indiquent que le nombre de chômeurs a poursuivi sa baisse pour atteindre un taux de 7,8 %, soit une baisse de 0,3 % par rapport au dernier trimestre de 2019. L'INSEE estime cependant que cette baisse en trompe-l'oeil révèle surtout l'indisponibilité des personnes à rechercher un emploi, beaucoup ayant cessé toute démarche en période de confinement. De surcroît, les chiffres de Pôle emploi pour le mois de mars concluaient déjà à un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Arrêtez la chasse aux chômeurs, madame la ministre ! Le 18 mars, vous preniez des mesures d'urgence pour « lutter contre la précarité et protéger les plus vulnérables », disiez-vous. Pour cela, vous avez été forcée de geler certaines dispositions de votre réforme de l'assurance chômage. Ainsi, la dégressivité des allocations au bout de six mois d'indemnisation est suspendue. Par ailleurs, les périodes non couvertes par un co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...is encore faut-il qu'elles posent le problème global de l'assurance chômage. Prendrez-vous en compte la revendication, portée par certains, d'un prolongement exceptionnel de douze mois des droits ouverts, au regard de l'état de l'emploi dû aux conséquences dramatiques de la crise sanitaire sur différents secteurs d'activité ? Enfin, allez-vous poursuivre l'expérimentation des « territoires zéro chômeur de longue durée » et confirmer l'extension du dispositif à de nouvelles zones, comme vous l'aviez annoncé lors du comité interministériel aux ruralités du 20 février dernier ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...ation, l'avis – qui ne vous aura pas échappé puisque votre ministère est compétent pour suivre les positions des organisations syndicales – de la CFDT – je ne mentionne même pas les hirsutes de la CGT ou de FO : la CFDT qualifie l'impact de votre réforme de « redoutable » ! Dans la limite de l'exercice des questions, je veux appeler votre attention sur l'impact sanitaire de votre réforme sur les chômeurs et les précaires. Le confinement et l'adaptation aux nouvelles règles de distanciation sociale mettront en péril des centaines de milliers d'emplois. Hier, le Président de la République lui-même l'a dit : « On va souffrir » en matière d'emploi. Et que faites-vous, madame la ministre ? Vous maintenez votre réforme qui réduit les droits des chômeurs. Il ne faut pas dire : « On va souffrir ! », m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Si on ne les incite pas, évidemment, ils vont rester chez eux ! Ne pouvez-vous pas au moins, comme l'a demandé Pierre Dharréville, accorder une année blanche aux chômeurs ? Pour notre part, nous continuerons, aux côtés de nombreux autres, de vous demander avec détermination l'abandon total de la réforme.