Interventions sur "relance"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...raineté des États membres de l'Union européenne sera encore mise à mal pour permettre aux obsédés du budget de s'immiscer partout, aux dépens, comme toujours, des peuples. Après la crise de la zone euro, le massacre de la Grèce par la Troïka et le Brexit, l'Union européenne peine à être ambitieuse. Devons-nous vous rappeler que, comparé aux 390 milliards du plan de l'Union européenne, le plan de relance américain est de plus de 2 000 milliards de dollars, sans compter les États fédérés ? Devons-nous vous rappeler que, pour valider le plan européen, la Commission a dû accepter une diminution du budget de la politique agricole commune, des aides à la transition écologique et du budget de la santé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Gomez-Bassac :

et votre travail préalable pour un plan de relance franco-allemand, qui a ouvert la voie au plan de relance européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...s marchands de tapis, nos concitoyens n'ont toujours pas vu le début d'une once de cette prétendue Europe qui protège. La situation est grave. Nous, Français, comme d'autres, avons dû arrêter presque tout le pays. Nos services publics, à l'instar de l'hôpital, sont minés par des années d'austérité budgétaire voulue par l'Union européenne. Nous, peuples européens, avons besoin d'un grand plan de relance de notre économie, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

C'est celle du libre-échange, de l'austérité et de la concurrence à tous les étages. Comment avez-vous pu croire que le monstre libéral que vous avez nourri choisirait subitement la coopération, la relance massive par la transition écologique et l'investissement dans la santé publique ? Le résultat est là : les montants négociés sont finalement indigents au regard des 2 000 milliards d'euros qu'avait proposés le Parlement européen. Votre plan de relance ne relance rien, puisqu'il ne couvre même pas la moitié des pertes liées à l'épidémie de covid-19. Vous avez cédé pour un accord de boutiquier ; v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Plus grave, c'est l'avenir de notre pays, des Français qui est en jeu. Je vous le demande donc solennellement : comptez-vous enfin investir dans un plan de relance français, pour éviter un décrochage de notre économie, dans lequel les financements seraient conditionnés à des critères écologiques et sociaux ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Ma question s'adresse au ministre de l'économie et des finances qui est aussi, rappelons-le, celui de la relance. Notre groupe salue l'accord trouvé, cette nuit, au Conseil européen, car la signature d'un plan de relance qui s'appuie sur un emprunt commun aux Vingt-sept…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

… est une avancée indéniable de la construction européenne même si notre enthousiasme peut être tempéré par les rabais octroyés à certains pays ou les concessions accordées dans le cadre du prochain budget pour la période 2021-2027. Il demeure que cet accord est un tournant. Il doit désormais être décliné dans chaque pays membre. Dès le 3 juin, l'Allemagne dévoilait un plan de relance de 130 milliards pour deux ans. La semaine dernière, le Premier ministre a esquissé un plan de 100 milliards. Si nous avons bien compris, 40 % de ce montant sera financé par l'Europe et le plan européen ne s'ajoutera pas au plan français, lequel devrait être dévoilé lors du conseil des ministres du 24 août et intégré dans le projet de budget pour 2021. Le hiatus est regrettable. Nous avons insi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...ugaux », les Pays-Bas, l'Autriche, le Danemark et la Suède, a finalement limité l'ambition à 390 milliards, assortis, qui plus est, de nouveaux rabais sur les contributions de ces quatre pays radins. La vigilance doit être de mise, en dépit de la satisfaction de voir l'Allemagne, longtemps alignée sur cette dévastatrice position de rigueur budgétaire, se convertir enfin à l'idée d'une nécessaire relance de l'économie européenne et d'une indispensable mutualisation de la dette. On peut également déplorer que cet accord s'accompagne de contreparties négatives, comme les coupes sèches sur les budgets de la santé, de l'agriculture, du numérique, de la recherche ou d'Erasmus, et n'explore toujours pas l'idée de ressources propres à l'Union européenne, comme un impôt sur les multinationales ou une ta...