Interventions sur "sucrière"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

...célérer le plan de protection des pollinisateurs, dont je souhaiterais que nous parlions plus longuement. Il faudrait aussi parler des agriculteurs. Monsieur le ministre, s'il y a un problème de souveraineté pour le sucre, regardez donc aussi celui du miel ! Les apiculteurs que j'ai rencontrés sur mon territoire sont des gens responsables. Ils comprennent que nous soyons à l'écoute de la filière sucrière, mais ils souhaiteraient être davantage soutenus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

… laquelle, j'en suis sûr, sera trouvée à plus long terme. C'est justement l'objet de ce texte que de prévoir une dérogation limitée. En revanche, la restriction explicite pour les semences de betteraves sucrières ajoutée en commission à l'article 2 n'est pas sans soulever des interrogations juridiques sérieuses. Chers collègues, sur ce sujet, comme sur tant d'autres, il nous faut sortir des postures et des coups de communication permanents. Nous le devons à celles et ceux qui se battent chaque jour pour produire une alimentation de qualité, érigée en exemple dans le monde entier. Cessons de nous flagelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

… nous n'obtiendrons pas que nos voisins européens adoptent des pratiques plus vertueuses afin que tous bénéficient d'une production sucrière enfin à la hauteur de nos attentes, c'est-à-dire d'une production saine pour toutes et pour tous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...uement demandée par onze pays européens depuis 2016. Quel aveu de double langage, après que les industriels de la betterave ont multiplié les pressions contre la loi de 2016. Ce serait un tour de force, disent les chercheurs eux-mêmes, de trouver un remède à la maladie endémique de la jaunisse d'ici à 2023. C'est un texte sans garantie sociale pour les planteurs, pour les salariés de l'industrie sucrière et pour la biodiversité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...s qui, eux, ont eu recours à la dérogation prévue par la directive communautaire. Nous importerons même une part croissante de l'alcool industriel et des biocarburants consommés en France, lesquels représentent en tonnage plus de 25 % de la betterave utilisée – point qui n'a pas ou très peu été évoqué. On mettra au chômage les 20 000 salariés dépendant directement ou indirectement de l'industrie sucrière, dont beaucoup sont des travailleurs occasionnels, et dont la quasi-totalité vit dans le monde rural. J'en viens aux raisons environnementales. Les néonicotinoïdes sont-ils des tueurs d'abeilles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ollinisateurs. À cet égard, la réflexion devrait concerner toutes les autres cultures, notamment l'apiculture. Troisièmement, un député du groupe LaREM a déclaré tout à l'heure qu'il s'agit d'une situation exceptionnelle. La jaunisse de la betterave ne date pourtant pas d'aujourd'hui : en 1988, en Centre-Val de Loire, une invasion de pucerons avait fait baisser de 25 % la production de betterave sucrière. Malheureusement, nous allons avoir des hivers de plus en plus doux, du fait d'un dérèglement climatique durable. Ne brandissons donc pas une fausse solution. Nous ne disons pas qu'il ne faut pas aider les producteurs de betterave sucrière, au contraire ! Aidons-les, mais sans mettre dans l'environnement des produits qui y resteront vingt ans ou plus et auront des effets très néfastes pour toute ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...n et national. Comme cela a été esquissé dans les débats, le fond de cette problématique, au-delà même de l'aléa, certes tangible, de la jaunisse de la betterave, est l'évolution de la filière sucre depuis 2017. Il nous semble indispensable qu'un plan de filière, permettant d'anticiper les difficultés et d'apporter des réponses économiques et sociales aux planteurs et aux salariés des industries sucrières, soit présenté au Parlement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Je crois beaucoup aux solutions de l'écologie chimique, notamment les phénolines sur la fétuque des prés ou les avoines, tous ces méteils sont très prometteurs, au-delà même de la betterave sucrière – je m'étonne qu'ils n'apparaissent pas dans votre plan de recherche. Monsieur le rapporteur, à travers le comité que vous voulez créer, vous venez de décrire Écophyto. Comprenez que ça nous mette en rage ! Depuis trois ans, il n'est quasiment jamais réuni ;