Interventions sur "médecin"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

Je souhaiterais vous interpeller, monsieur le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, sur le sujet de la désertification médicale, que je connais bien puisque mon département a le triste privilège de figurer à la quatre-vingt-dix-septième place des départements, s'agissant du nombre de médecins. Les sollicitations des habitants de ma circonscription sont nombreuses, notamment dans sa frange la plus rurale. Un point en particulier revient régulièrement : celui du parcours de soins. Depuis la réforme de 2005, le médecin traitant joue en effet un rôle déterminant, puisqu'il est quasiment incontournable pour accéder à la plupart des spécialistes. Par ailleurs, seule la consultation du méd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

Je vous remercie, monsieur le secrétaire d'État. Je sais que le Gouvernement déploie tous les efforts possibles pour rectifier le tir mais, pour le moment, les difficultés demeurent dans ces territoires qui manquent vraiment de médecins. Cependant je veux rester confiante au regard des éléments que vous venez de nous apporter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...es moyens de soigner leurs reins, d'opérer leurs enfants ou d'être sauvés d'une crise cardiaque ? Comment prétendre agir pour la Seine-Saint-Denis en continuant à pousser ses habitants désespérés dans les bras des cliniques privées au lieu de doter l'hôpital public des moyens nécessaires ? Comment prétendre agir pour la Seine-Saint-Denis sans s'attaquer au problème de désert médical en matière de médecine de ville et de spécialistes ? Comment prétendre agir pour la Seine-Saint-Denis, tandis que l'hôpital Grand Paris-Nord à Saint-Ouen dont vous projetez la création n'aura peut-être pas de maternité, alors que les deux hôpitaux qu'il remplacera en ont chacun une et que le ministre des solidarités et de la santé nie les centaines de fermetures de lits que cette fusion causera au prétexte qu'un hôtel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...deux hôpitaux et en ouvrir un troisième, dont nous ne contestons pas l'utilité, mais de taille plus petite et certainement un peu plus au nord de la Seine-Saint-Denis. De manière générale, nous vous demandons de prononcer un moratoire immédiat sur toutes les fermetures de lits, alors que les projets que vous évoquez en prévoient malheureusement. Plus globalement, il faut recruter massivement les médecins, les infirmiers, les aides-soignants et les personnels administratifs qui manquent à peu près partout. Il faut des recrutements dans les EHPAD publics : AESH – accompagnants d'élèves en situation de handicap –, corps de médecins fonctionnaires que nous défendons par ailleurs pour faire face aux déserts médicaux, toutes choses qui, pour l'instant ne sont pas au programme du Gouvernement et que no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Comme vous le savez, monsieur le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, la profession de sage-femme est confrontée à une crise sans précédent, marquée notamment par des difficultés de recrutement dans le secteur public comme dans le secteur libéral. La cause en est une dévalorisation de cette profession, qui nécessite un cursus de cinq années d'études, dont une première année de médecine, en raison de conditions d'exercice et de rémunération qui ne sont plus assez attractives au regard de l'engagement professionnel et de l'utilité des sages-femmes dans notre pays. Les annonces faites la semaine dernière pour les « oubliés du Ségur » à la suite de leurs nombreuses mobilisations ont oublié le statut des sages-femmes. Si les négociations dites du Ségur de la Santé avaient fait naî...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...anquons déjà de solutions, notamment de places d'hébergement pour les personnes en perte d'autonomie. À titre d'exemple, entre 2007 et 2017, la tranche d'âge de 65 ans et plus a progressé de 28,5 % dans le pays de Martigues. Pour environ 3 800 personnes de plus de 80 ans, seules 150 places sont homologuées par l'aide sociale. Ce déficit supérieur à la moyenne alarme d'autant plus que le nombre de médecins de ville a connu une chute vertigineuse et que la zone, à ma connaissance, ne compte que quatre gériatres. Néanmoins, c'est surtout le défaut d'établissements publics qui est criant. L'hôpital, qui prépare un projet de rénovation, peut certes jouer un rôle, mais pas sans moyens. Il y aurait beaucoup à dire – mais ce n'est pas l'objet de ma question – concernant les occasions manquées ou repouss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Di Pompeo :

Ma question s'adresse au ministre des solidarités et de la santé, avec qui je souhaitais évoquer les problèmes d'accès aux soins, notamment dans le pays de Sambre-Avesnois, où la situation est difficile. Près de 7,5 millions de nos concitoyens vivent dans les nombreux déserts médicaux du pays. En Sambre-Avesnois, l'Ordre des médecins dénombrait en janvier 2020 onze médecins de moins qu'en janvier 2017 ; dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe, on compte en moyenne 62 généralistes pour 100 000 habitants. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et, derrière ces chiffres, il y a une réalité : celle d'une population qui renonce à se soigner, surtout lorsqu'elle n'a pas beaucoup de moyens. Les conséquences en sont manifestes : l'arro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

...situe dans ma circonscription, regroupe cinq communes : Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Périgny-sur-Yerres, Santeny et Villecresnes. Au total, ces communes réunissent environ 30 000 habitants. Le 7 décembre dernier, j'ai organisé, avec le rapporteur général de la commission des affaires sociales Thomas Mesnier, une réunion publique sur la désertification médicale à laquelle ont participé des médecins généralistes et des représentants de l'agence régionale de santé. Il s'agissait d'acter que l'offre médicale était désormais insuffisante et qu'il nous fallait agir. Vous connaissez un levier d'action, monsieur le secrétaire d'État, celui des aides d'État à la lutte contre la désertification médicale. Or ce levier nécessite que nous mettions en cohérence le zonage avec l'offre médicale dans cha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Le Tarn-et-Garonne connaît, comme bien d'autres départements, une baisse de sa démographie médicale qui met gravement en péril l'accès aux soins. La réorganisation des services d'urgence, avec la fermeture la nuit des urgences du centre hospitalier intercommunal Castelsarrasin-Moissac (CHICM), illustre la pénurie de médecins urgentistes. Pouvez-vous par conséquent détailler les mesures sur lesquelles travaille le ministère des solidarités et de la santé afin de revenir à une situation normale et de trouver des solutions pérennes ? Une réforme du diplôme d'études spécialisées de médecine d'urgence (DESMU) est-elle envisagée pour rendre le métier plus attractif ? En ce qui concerne la médecine de ville, je rappelle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vanceunebrock :

...ctivité sur les voies ferrées du sud de la France depuis le mois de décembre, ce n'est pas encore le cas pour les entreprises françaises, ce qui me semble regrettable. Vous en conviendrez, les errements administratifs et économiques ne peuvent plus justifier les multiples retards observés. Désormais, nous sommes tous impatients de voir nos petites gares et nos commerces revivre et de faire venir médecins et entreprises dans les territoires. Que pouvons-nous faire ? Quel soutien financier notamment pourrait être envisagé afin de faire aboutir ce projet au plus vite ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

... PASS – ou en licence avec option « accès santé » – LAS –, ainsi que de leurs parents, qui m'ont fait part de leur inquiétude et de leur mécontentement face à la manière dont est mise en œuvre la réforme des études de santé. Il est vrai que le contexte sanitaire a rendu cette réforme plus compliquée. Cependant, le défaut de visibilité concernant les chances réelles d'accès à la deuxième année de médecine a suscité une anxiété importante, pénalisante pour les étudiants. Je voudrais saluer ici l'engagement de la faculté de médecine de Lille et de son doyen, le Pr Dominique Lacroix, en faveur de la réussite des jeunes dans cette situation complexe ; mais force est de constater que la cohabitation entre l'ancien et le nouveau système entraîne des difficultés d'adaptation. Il en résulte une remise en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...tés de la Mayenne, Guillaume Garot et moi-même, vous ont alertée le 4 mars dernier sur la situation particulière des étudiants qui préparent un BTS – brevet de technicien supérieur – dans un lycée de la ville. En effet, ils ne peuvent bénéficier ni du dispositif de deux repas par jour au prix de 1 euro ni des autres services à la disposition des étudiants des métropoles : service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé, accès au sport et à la documentation spécifique par la bibliothèque universitaire (BU), activités culturelles proposées sur les campus. Votre réponse, reçue un mois et demi plus tard, est assez édifiante en matière de langue de bois. Après avoir lu de longues généralités qui ne concernent nullement l'objet de notre interpellation, il faut attendre les der...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

...médicale – l'une des plus emblématiques et des plus efficaces était la suppression du numerus clausus. Sur le terrain, nous attendons toujours les retombées de ces mesures et le compte n'y est pas. Pour preuve, les situations impossibles auxquelles sont confrontés les maires des communes rurales. Ainsi, dans ma circonscription, une commune d'à peine 1 500 habitants se trouve depuis six mois sans médecin généraliste. Ils étaient trois il y a trois ans. Le dernier a pris sa retraite le 31 décembre 2020. Châteauneuf-la-Forêt n'était pas considéré comme une zone sous-dotée lors du dernier zonage. Malgré diverses interpellations de l'agence régionale de santé, l'ARS, des maires successifs de la commune et de ma part, ce zonage ne sera pas revu avant deux ou trois ans. Deux ou trois ans : c'est donc l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

Je me félicite que l'ARS soit confiante, monsieur le secrétaire d'État, mais j'attends d'elle un peu plus d'agilité ! Vous avez mentionné le territoire de Saint-Léonard-de-Noblat et l'arrivée de nouveaux médecins. Saint-Léonard-de-Noblat n'est pas Châteauneuf-la-Forêt et les communes avoisinantes : je le répète, ces communes rurales ne figurent pas dans la zone considérée comme sous-dotée alors qu'elles ne comptent plus un seul médecin… Je veux dire, enfin, au sujet de l'obligation à l'installation, que cette mesure a produit des effets très positifs en Allemagne et au Québec. Peut-être devrions-nous y ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Monsieur le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, je veux vous parler du dispositif d'aide conventionnelle au recrutement d'assistants médicaux. Ce dispositif pourrait considérablement améliorer l'accès de nos concitoyens aux médecins, mais certains territoires en sont malheureusement privés. Vous le savez, dans certaines zones franches, sous-denses, la caisse primaire d'assurance maladie, la CPAM, prend en charge le travail des assistants médicaux, ce qui permet aux médecins de se concentrer sur leur cœur de métier – le soin, le contact avec les patients – et d'augmenter leur patientèle de 20 % à 30 %, ce qui est considérab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Je ne peux m'empêcher, malgré votre prudence, de trouver dans votre réponse une raison d'espérer. Vous avez évoqué la révision du zonage et je souhaite qu'elle aille vite. Il y a urgence pour l'Ardèche. Si le zonage des médecins était étendu, nous pourrions offrir à 20 % ou 30 % des Ardéchois aujourd'hui privés d'un médecin une offre sanitaire digne de ce nom. En tant qu'élu d'un territoire rural, ce serait une belle victoire pour moi que de pouvoir annoncer, avant 2022, la révision du zonage et l'accès de tous les Ardéchois à un médecin !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...eurs proches. Quand on sait que les psychiatres constatent des tentatives de suicide chez les enfants de plus en plus jeunes, faut-il attendre de funestes passages à l'acte pour faire quelque chose ? Ce problème est la conséquence directe de la répartition de l'offre de soins entre Paris intra-muros – qui concentre le plus grand centre hospitalier universitaire (CHU) d'Europe et sept facultés de médecine – et la grande couronne. Les départements périphériques disposent de moyens beaucoup plus restreints pour une zone qui concentre tout de même 10 millions d'habitants et qui est en perpétuelle expansion. À l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, on compte un temps plein pour quinze enfants suivis, contre 0,10 poste pour le même nombre d'enfants à Cergy. On compte un seul interne en service de psychia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

...e, mais nous ne pouvons pas nous en réjouir totalement lorsque nous savons que tous les habitants ne bénéficient pas, encore aujourd'hui, de la 4G, voire de la 3G. Comment peut-on envisager d'utiliser les nouvelles technologies dans nos mairies pour les démarches administratives ou de les mettre à disposition des entreprises, des agriculteurs ou des professions libérales – je songe notamment aux médecins qui se déplacent dans les campagnes – si tous les territoires, notamment ruraux, ne bénéficient pas des mêmes moyens que les zones urbaines ? L'État porte une vraie responsabilité dans l'inégalité actuelle : les élus locaux peuvent s'investir fortement auprès des opérateurs mais malheureusement, en l'absence de dynamique nationale, les choses n'évolueront pas. À chaque fois que le sujet est évo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Rauch :

...idé d'approuver l'ouverture d'un département hygiène et sécurité au sein de l'institut universitaire de technologie – IUT – de Thionville-Yutz. Au-delà de la communauté universitaire, c'est tout un territoire qui la remercie : des entreprises – moyennes ou grandes – , des services publics comme le service départemental d'incendie et de secours – SDIS – , ou un service au public comme le réseau de médecine du travail. Grâce à cette création, sur ce territoire transfrontalier, ce sont des besoins propres à la Moselle, mais aussi au Grand-Duché de Luxembourg qui pourront être couverts. Ouverte aux inscriptions sur Parcoursup depuis la semaine dernière, présentée aux journées portes ouvertes de l'IUT ce samedi, cette formation suscite déjà de l'intérêt, précisément parce qu'elle répond à de véritabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémi Delatte :

...nes diplômés à l'issue de leurs études dans un maillage qui garantisse proximité et rapidité d'intervention, ou encore par une adaptation des conditions d'exercice aux nouvelles attentes des professionnels en matière d'exercice collectif de l'activité, de niveau de rémunération des actes ou de la délégation de certains actes. Enfin, on peut aussi prendre en compte les possibilités offertes par la médecine vétérinaire à distance et envisager une plus grande responsabilisation des éleveurs, couplée bien sûr à l'implication des vétérinaires dans la formation de ceux-ci.