Interventions sur "médecin"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

...les interruptions volontaires de grossesse – IVG – chirurgicales, afin de faciliter le recours à l'IVG par les femmes. S'il est nécessaire de passer par une phase d'expérimentation pour savoir ce dont les sages-femmes ont besoin, notamment en matière de formation, de revalorisation et d'accompagnement, je crois qu'il faut vraiment s'engager dans cette voie. Dans certains territoires, trop peu de médecins pratiquent aujourd'hui l'IVG, que ce soit par conscience ou en raison du manque de médecins. Aujourd'hui, la démographie médicale des gynécologues est en berne, et il faudra quelques années pour la faire remonter. On peut toujours continuer à se dire que les gynécologues pratiquent ces actes, ce n'est pas vrai : ils n'en font plus suffisamment. Je souhaite donc que l'Assemblée retrouve l'unani...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Identique aux précédents, cet amendement vise à rétablir l'article dans la rédaction que nous avions adoptée en première lecture, qui prévoyait l'expérimentation de l'ouverture de la pratique de l'IVG instrumentale aux sages-femmes, supprimée par le Sénat. Cette disposition très attendue permettra de répondre au manque de médecins, et donc à l'inégalité d'accès à l'IVG dans les territoires. Nous nous sommes déjà prononcés en faveur de cette disposition en adoptant la proposition de loi visant à renforcer le droit à l'avortement mais, comme sa promulgation risque de prendre du temps, il convient donc d'adopter dès aujourd'hui le principe de cette expérimentation. C'est ce que nous proposons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... l'unanimité lors de la première lecture du texte, puisque je m'y étais opposée. Je vais vous redire pourquoi. Les sages-femmes ne peuvent actuellement pratiquer qu'une IVG médicamenteuse, jusqu'à huit semaines de grossesse, et non une IVG chirurgicale, jusqu'à douze semaines. La seconde peut demander une anesthésie ; c'est l'une des raisons objectives qui l'ont jusqu'à présent fait réserver aux médecins. Vous me paraissez tous d'accord pour adopter ce soir cette mesure d'expérimentation, mais, par définition, une sage-femme n'est pas un médecin : sa mission première consiste à aider aux accouchements, aux naissances, à donner la vie, non à réaliser une IVG et encore moins une IVG chirurgicale, qui, je le répète, ne correspond pas à la même pratique médicale qu'une IVG médicamenteuse. Ce n'est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je ne vois donc pas pourquoi on s'inquiéterait que la même sage-femme soit seule pour réaliser une IVG instrumentale, alors que, tous les jours de l'année, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, je le répète, elles donnent toutes seules naissance aux enfants, sans la présence d'un médecin. Que vous le vouliez ou non, ce sont les mêmes gestes qu'elles pratiquent, in utero, sans la présence d'un médecin. Les sages-femmes pratiquent même déjà des actes instrumentaux : elles peuvent recoudre une patiente et le font très bien.