Interventions sur "voeux"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...t c'est une bonne chose. Deuxièmement, il réaffirme que tout bachelier peut accéder à l'enseignement supérieur, ce qui est fondamental. Pour améliorer cet accès, la nouvelle plate-forme Parcoursup permettra une orientation mieux renseignée, anticipée et accompagnée, grâce à la participation des professeurs de lycée, mais aussi grâce à l'avis des professionnels de l'enseignement supérieur sur les voeux qui auront été formulés. Une meilleure information, une meilleure orientation et une meilleure affectation permettront à nos bacheliers de débuter leurs études supérieures avec bien plus de chances de réussite. Troisième point, le projet de loi fixe à l'enseignement supérieur un objectif pour favoriser la réussite de tous les étudiants. Pour nous, il ne suffit pas d'entrer en licence, il faut y ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

... Ce qui se joue en réalité, nous le savons tous, c'est le maintien de la France en première division universitaire. Selon nous, plusieurs principes devraient guider toute réforme de l'enseignement supérieur, au premier rang desquels la confiance. Je veux parler de la confiance faite aux universitaires, indispensable pour passer à l'acte II de l'autonomie des universités, que nous appelons de nos voeux. Au nom de ce principe, nous estimons que les universités, véritablement autonomes, doivent avoir le droit et la liberté de déterminer les conditions d'accès aux formations qu'elles dispensent. Nous pensons qu'il faut en finir avec le déni et la sélection par l'échec. Oui, par l'échec : les chiffres sont frappants, presque trop. Le taux de réussite en licence en trois ans atteint à peine 30 % av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

... la rentrée universitaire 2017. L'introduction du tirage au sort pour départager les candidats, en raison du trop grand nombre de demandes dans certaines formations en tension, constituait une mesure injuste et profondément démotivante pour les candidats. De plus, le fonctionnement même de la plate-forme Admission post- bac, avec les calculs et les stratégies qu'elle engendrait dans le choix des voeux, était loin d'être satisfaisant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

...d'entre eux réussissent. La création de places en BTS et en IUT n'a pas suivi l'augmentation du nombre de bacheliers technologiques et professionnels. Avec moins de dix filières, l'IUT de La Réunion est sous-dimensionné. De même, les quelque soixante formations de BTS sont totalement saturées. Depuis 2012, une centaine de places supplémentaires sont créées chaque année mais à peine la moitié des voeux numéro un sont satisfaits. L'université de La Réunion est devenue l'établissement qui, en France, accueille chaque année le plus de bacheliers professionnels. La loi de 2013 prévoit certes un accès prioritaire des bacheliers professionnels et technologiques à ces formations créées à l'origine, faut-il le rappeler, à leur intention. Mais cette disposition a eu un effet très limité du fait des cap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

... ne manque pas aujourd'hui, comme nous l'ont confirmé les nombreuses personnes auditionnées, mais elle est pléthorique et n'est pas hiérarchisée. Quant à l'examen des candidatures à l'université, on imagine mal où l'université, si pauvre, va pouvoir trouver les ressources humaines et budgétaires pour examiner chaque dossier comme vous vous y êtes engagée. Deux millions à deux millions et demi de voeux devront trouver réponse. La position de la CPU – Conférence des présidents d'université – est sans appel : « nous n'allons pas pouvoir examiner un à un tous les dossiers. ». C'est donc un leurre de prétendre que l'orientation de chaque étudiant sera dorénavant du cousu main. Venons-en à l'autre point fort de votre réforme qui à nos yeux est capital : les attendus. L'affaissement sémantique a là ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

...pour notre pays. Certains, sur les bancs de cette assemblée, nous accusent de mettre en oeuvre une forme de sélection à l'entrée de l'université. À ceux-là, je répondrai que cette sélection, elle existe déjà et que ce que nous voulons faire, au contraire, c'est en corriger les effets néfastes. Quels sont les critères retenus aujourd'hui pour départager les candidats à une formation ? L'ordre des voeux, la situation géographique et familiale, et, en dernier lieu, le tirage au sort. Le voilà, l'arbitraire ! La voilà, la sélection ! En outre, on voudrait nous faire croire qu'au nom de l'égalité des chances il faudrait permettre à n'importe quel élève de s'inscrire n'importe où. Mais qui ne voit pas l'hypocrisie, la très grande violence qu'il y a à laisser certains élèves accéder à des formations...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...r la place du sport dans l'enseignement supérieur. Nous préconisions déjà la suppression du tirage au sort dans les filières de formation aux métiers du sport, ou STAPS – sciences et techniques des activités physiques et sportives. Même si nous partageons les inquiétudes du Gouvernement après les incidents survenus sur la plate-forme APB, il faut rappeler que le taux de satisfaction des premiers voeux des candidats s'élève à 93 % dans les filières de la santé, à 76 % pour le droit et à 70 % pour la psychologie. Il ne faudrait donc pas laisser croire, comme on a pu l'entendre ces dernières semaines, que tous les étudiants, ou presque, étaient jusqu'ici tirés au sort. Il n'empêche que ceux qui étaient tirés au sort étaient trop nombreux, madame la ministre, comme nous avons déjà eu l'occasion de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

...la très grande majorité des cas, sur une poursuite d'études. Cette démarche d'information et d'accompagnement renforcés doit être mise en oeuvre progressivement dès l'arrivée au lycée, même si elle trouvera naturellement son aboutissement en terminale, avant et pendant la phase de pré-inscription réalisée à l'aide de la nouvelle plate-forme. En ne demandant plus aux lycéens de hiérarchiser leurs voeux de poursuite d'études, le processus d'affectation décrit dans cet article permettra à chaque candidat de recevoir potentiellement plusieurs réponses favorables, ce qui le placera en position de choisir et lui donnera une occasion de valoriser et d'assumer le parcours qu'il envisage. Cet article donne la possibilité, pour les formations non-sélectives, de conditionner l'inscription d'un lycéen ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...'une déception à l'égard d'une filière, d'un mode d'apprentissage ou du fait d'un niveau insuffisant dans une matière particulière. Mieux orientés, nos lycéens seront aussi mieux accompagnés. Des dispositifs leur seront proposés pour les aider à passer le cap difficile entre le lycée et le supérieur. Cela concernera notamment ceux qui en ont le plus besoin. Grâce à un repérage précoce, dès leurs voeux, dès leur orientation, ces aides personnalisées leur permettront d'obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur, dont nous savons que, dans notre pays, il est le véritable bouclier contre le chômage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je ne reviendrai pas sur les éléments déjà mentionnés. Je prendrai simplement l'exemple précis d'un lycéen qui passera son bac cette année, et qui a deux projets professionnels différents : ingénieur ou médecin. Il habite en Île-de-France, où les facultés de médecine sont en forte tension. Il aimerait bien sûr pouvoir hiérarchiser ses voeux et faire un mix, pour une raison très simple : d'abord, il existe des différences entre les facultés de médecine franciliennes ; ensuite, pour sécuriser son parcours, il aimerait pouvoir sélectionner des facultés situées en dehors de l'Île-de-France ; enfin, il aimerait pouvoir sélectionner certaines classes préparatoires. Ce lycéen rencontrera deux difficultés qui n'existaient pas précédemment....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...nge pour les filières qui ne sont pas en tension, mis à part la création pour les lycéens qui candidatent dans une filière non sélective d'un accompagnement spécifique obligatoire. Mais avec quels moyens, quels cours et quels locaux ? Pour les filières en surnombre, dans lesquelles avait été mis en place le tirage au sort, si malgré les places supplémentaires créées en 2018 ou les dispositifs de voeux thématiques groupés, la demande est supérieure à l'offre, les candidats seront retenus sur la base de la meilleure adéquation entre le projet de formation, les acquis de leur formation, leurs compétences et les caractéristiques de la formation. Concrètement, vous ne voulez pas assumer une sélection claire, nette et transparente pour tous et vous créez par conséquent un système lourd et bureaucrat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

En quoi ce texte instaure-t-il une sélection ? Je vais prendre un exemple concret. Je suis un lycéen de terminale : bientôt, on me demandera de faire dix voeux. J'hésite, par exemple, sans pouvoir hiérarchiser mes voeux, entre une licence de sociologie, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...ès à l'université. Ne pas affirmer cette exigence, c'est renoncer à ce que doit être l'université : une institution qui éduque des citoyennes et des citoyens, et non une institution qui forme – ou plutôt déforme – et adapte des générations de travailleurs au triste marché du travail contemporain. Les néo-bacheliers se retrouveront seuls, sans aucun recours possible en cas de non-respect de leurs voeux d'orientation. Les autorités académiques pourront leur proposer d'autres formations, y compris dans des filières qu'ils n'auront pas choisies. Je ne comprends pas comment vous pouvez croire qu'avec une telle mécanique, vous pourrez réduire le taux d'échec en première année. Imaginez des étudiants qui voulaient étudier la psychologie et se retrouvent en histoire : pensez-vous que cela améliorera ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Aujourd'hui, les moyens financiers qu'un lycéen peut consacrer à ses études peuvent constituer un frein au choix de son orientation une fois qu'il a fait ses voeux et récolté sa moisson de oui mais, de oui et de non. Je reste, madame la ministre, bloqué sur la question des résidences universitaires. J'espère que vous viendrez à Lille en visiter quelques-unes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Cet amendement précise les informations devant obligatoirement être portées à la connaissance du futur étudiant afin de mieux le guider dans ses voeux et le choix de sa carrière future. De même, fournir au futur étudiant le taux d'insertion professionnelle selon le niveau universitaire ainsi que le salaire moyen à six et douze mois, selon la nature du contrat de travail, lui permettra d'avoir une idée de sa vie future.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

Cet amendement, qui s'inscrit dans la continuité des précédents, vise à fournir au lycéen et à sa famille ainsi qu'au corps enseignant toutes les informations nécessaires pour aider chacune des parties prenantes dans la construction des voeux d'orientation du candidat. Avec environ 15 % d'une classe d'âge sortant sans diplôme, plus de 50 % des titulaires d'un bac professionnel sans emploi six mois après l'obtention de leur diplôme et seulement 30 % des étudiants qui obtiennent leur licence en trois ans, et avec parallèlement des entreprises qui peinent à recruter, on voit à quel point la qualité de l'orientation en milieu scolaire es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Avis défavorable, car cet amendement rétablit la hiérarchisation des voeux. Celle-ci n'a pas sa place d'ailleurs dans la loi, la manière dont les étudiants font leur choix n'étant pas précisée dans le texte. Pour ce qui est du calendrier, les résultats d'APB tombent exactement pendant les épreuves du baccalauréat. L'objectif est de faire en sorte que la nouvelle plate-forme n'engendre pas une telle anxiété. Je rappelle que la non-hiérarchisation permettra aux étudiants ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Cet amendement est peut-être plus clair et précis que le projet du Gouvernement, qui aboutira aux mêmes résultats. On a bien compris que le « oui si » est un « oui si, mais encore ». Du coup, le « non » serait-il un « oui » ? Je n'y comprends plus rien : s'il n'y a plus de « non », on ne sera jamais refusé, à aucun de ses voeux ? Si c'est le cas, c'est une grande nouvelle pour ce soir !