Interventions sur "étude"

36 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

Face aux bouleversements que connaît le marché du travail, les étudiants sont devenus très exigeants vis-à-vis des études supérieures. Ils savent que leur formation déterminera dans bien des cas leur insertion puis leur évolution sur un marché du travail qui est aujourd'hui le théâtre d'une grande compétition. Les futurs étudiants cherchent donc la meilleure formation, ce qui donne parfois lieu à une concurrence entre les universités pour les attirer. Cette compétition se fait parfois au détriment des universités ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...ouligné ce fait dans le rapport que nous avons remis au Premier ministre en 2016, qui portait sur le sport et l'école, et notamment sur la place du sport dans l'enseignement supérieur. Nous préconisions déjà la suppression du tirage au sort dans les filières de formation aux métiers du sport, ou STAPS – sciences et techniques des activités physiques et sportives. Même si nous partageons les inquiétudes du Gouvernement après les incidents survenus sur la plate-forme APB, il faut rappeler que le taux de satisfaction des premiers voeux des candidats s'élève à 93 % dans les filières de la santé, à 76 % pour le droit et à 70 % pour la psychologie. Il ne faudrait donc pas laisser croire, comme on a pu l'entendre ces dernières semaines, que tous les étudiants, ou presque, étaient jusqu'ici tirés au s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

...des candidats ». C'est naturellement un point très positif, même s'il convient d'aider chaque élève et chaque famille à interpréter les données qui seront fournies. Je pense notamment au taux d'insertion professionnelle qui, s'il a un intérêt majeur pour une licence professionnelle, en présente moins pour une licence générale qui débouche, dans la très grande majorité des cas, sur une poursuite d'études. Cette démarche d'information et d'accompagnement renforcés doit être mise en oeuvre progressivement dès l'arrivée au lycée, même si elle trouvera naturellement son aboutissement en terminale, avant et pendant la phase de pré-inscription réalisée à l'aide de la nouvelle plate-forme. En ne demandant plus aux lycéens de hiérarchiser leurs voeux de poursuite d'études, le processus d'affectation dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...t l'apprentissage et l'alternance – sujets également absents de votre projet de loi – mérite d'être débattue dans cet hémicycle. D'abord, ces établissements formeraient des jeunes susceptibles d'exercer les nombreux métiers aujourd'hui sous tension. Ensuite, ils apporteraient des réponses concrètes et locales de formation supérieure à des jeunes ruraux éloignés des grandes métropoles, et dont les études coûtent plus cher, parce qu'il leur faut se déplacer et se loger. Comme dans les domaines de la santé ou du numérique, c'est la question de l'égalité territoriale qui se pose ici.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Oui, madame la ministre, sur le terrain des études supérieures, les territoires attendent également des réponses fortes du Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

.... Deuxièmement, l'article 1er prévoit une amélioration de l'information des lycéens grâce à la nouvelle plate-forme Parcoursup. Or cette amélioration est primordiale. Nous avons la faiblesse d'avoir confiance en nos lycéens, et nous sommes convaincus que, avec une meilleure information, nous éviterons que 47 % d'entre eux ne choisissent que quatre filières, à savoir la première année commune aux études de santé – PACES – , les sciences et techniques des activités physiques et sportives – STAPS – , le droit et la psychologie, y créant ainsi des tensions en matière d'accueil, alors que des places demeurent dans d'autres filières de l'enseignement supérieur. Troisièmement, afin de lutter contre l'échec en licence, l'article 1er vise à renforcer l'accompagnement en première année de licence. Aujo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...nscription tout au long de l'année de terminale, instaurée par l'article 1er, est censée remédier à ces difficultés. Nous verrons à l'usage si elle permet de remplir cet objectif. Au-delà de ces aspects techniques, l'article 1er nous invite à nous interroger sur la philosophie même de l'accès à l'enseignement supérieur, dans la mesure où il réaffirme le droit général d'accès au premier cycle des études supérieures pour toute personne titulaire du baccalauréat. Nous ne contestons pas ce droit. Bien au contraire, nous souhaitons qu'il s'inscrive dans un processus global de réflexion sur le baccalauréat en lui-même. C'est en réalité le baccalauréat qui doit être le moyen de sélection pour l'entrée dans le premier cycle des études supérieures. Mais, pour cela, est-il nécessaire de chercher à rele...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...bénéficier des conditions de la réussite. Alors que le nombre d'étudiants en France a atteint 2,6 millions en 2016-2017 tous établissements confondus et qu'il progressera encore de 28 000 selon les prévisions du Gouvernement, la question d'une augmentation des crédits s'imposera, notamment pour accompagner la vie quotidienne des étudiants. Orientation, accompagnement des étudiants et conditions d'études sont autant de points centraux de la réussite. Laisser les étudiants sur le bord de la route, c'est être sûr qu'ils n'auront jamais la chance de prouver de quoi ils sont capables. Enfin, à l'instar d'un collègue qui vient de s'exprimer, je tiens à appeler l'attention sur la nécessité de préserver et de renforcer, sur nos territoires, les sites universitaires délocalisés dans les villes moyennes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Tout étudiant qui désire suivre des études supérieures devrait avoir une place garantie à l'université. Pour ce faire, il faudrait renforcer le budget des universités, afin qu'elles puissent accueillir les étudiants dans de bonnes conditions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Dans toute politique d'enseignement supérieur, l'objectif premier devrait être, presque par définition, d'élever le niveau général de qualification. Cela passe par une meilleure préparation des lycéens à la poursuite d'études dans le supérieur. À la sortie du bac, combien d'entre eux, ne sachant où aller, choisissent au petit bonheur la chance un cursus qui engage pourtant tout leur avenir ? Il convient donc de mieux former et informer les lycéens. La procédure de préinscription est une bonne chose, dans la mesure où elle incite le futur bachelier à bien cerner les contenus et les enjeux de la filière qu'il entend su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

De toute façon, il y a une forme de sélection que vous n'abordez pas : la sélection sociale, qui fait que, aujourd'hui, pour faire des études dans un établissement d'enseignement supérieur, pour faire cette démarche, il faut des moyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...se passer, madame la ministre ? Avec quelle organisation, quel personnel et quels moyens ? À l'étudiant qui n'aura pas eu de place dans la filière demandée, un jury rectoral proposera une orientation en fonction des places restant vacantes. Le bachelier aura alors le choix entre une orientation par défaut ou ce qu'on appelle une année de césure. C'est là qu'intervient le « droit à la poursuite d'études », mais n'est-il pas illusoire ? Il risque de créer des sous-filières. Ce texte est peut-être une occasion manquée, madame la ministre. Vous auriez pu apporter une réponse claire et fondamentale à l'orientation des jeunes et à l'égalité des chances. À cet égard, ce texte ne répond pas à nos attentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...stage, il aurait dû abandonner ces deux emplois ou prendre un autre crédit. Il n'a pas voulu le faire : il a abandonné son rêve et a commencé à travailler chez Médiamétrie. Ce n'est pas bon pour lui, mais pas non plus pour la collectivité, qui a besoin de niveaux de formation plus élevés ! Je pourrais également citer l'exemple de Wendy, qui a perdu sa bourse et ne sait plus comment continuer ses études, ou celui d'une autre étudiante qui avait déjà 25 000 euros de crédits à rembourser, ce qui suscitait de grandes inquiétudes. Parmi ces jeunes, celui qui a réussi à trouver sa voie était le boursier, à l'échelon le plus élevé, éligible à toutes les allocations, notamment l'aide personnalisée au logement. Ainsi, il a eu le temps de choisir tranquillement sa voie. Je pense que le revenu de format...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il a commencé par un CAP de peintre en bâtiment, un BEP vente et un baccalauréat professionnel en alternance avec la SNCF, avant d'entrer, grâce à l'obtention de ce bac pro, à la faculté, où il a obtenu une licence en sociologie et un master à l'EHESS – École des hautes études en sciences sociales. Il prépare actuellement une thèse de doctorat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Cathy, elle, qui est actuellement en bac pro dans ma circonscription, est venue au mois de novembre faire un stage. Elle reviendra au mois de janvier. Le parcours de Fabien, dont elle a pris connaissance, lui a redonné confiance tout en lui rappelant le but de l'école. Malheureusement, Cathy ne pourra pas suivre d'études après le baccalauréat si ce texte est adopté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

La ministre s'est également clairement engagée à ce que tout bachelier qui souhaite poursuivre ses études dans le supérieur y trouve une place. Madame Fiat, je suis d'accord avec vous sur le fait qu'un échec n'est jamais définitif, qu'il faut savoir se relever et qu'on peut fort bien réussir sans avoir fait d'études supérieures, parfois même sans avoir obtenu le baccalauréat. Nous avons, ici, des exemples de députés qui ont gravi les échelons sans être bacheliers et qui ont réussi à obtenir ce beau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

On doit jouer sur les mots… Chaque bachelier pourra poursuivre des études universitaires, mais pas nécessairement celles qu'il aura choisies ! Pourtant, on peut avoir échoué au lycée, avoir vécu une seconde ou une première difficile, puis se dire un jour, pardon d'être vulgaire, qu'on a merdé mais que maintenant on a envie de se donner à fond pour réussir des études de médecine ! Il ne faut pas partir du principe que l'échec est définitif parce qu'on a eu, adolescent,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Bien sûr, personne n'a jamais eu des parents qui font louper une année scolaire en divorçant ? Bien sûr que si, et les notes descendent en flèche ! Il faut arrêter de se focaliser sur ces exemples-là. Tous les jeunes méritent d'accéder aux études qu'ils ont choisies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Cette savante mécanique fera que je serai, certes, envoyé dans la filière que je souhaite, mais à la condition que je suive une année supplémentaire : or, vous l'avez vous-même reconnu, madame la ministre, monsieur le rapporteur, une année supplémentaire d'études, dans les conditions actuelles, c'est un coût pour l'étudiant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Choisir ses études, au fond, c'est un peu choisir dans les grandes lignes sa vie. C'est pourquoi cet amendement vise à proclamer le principe selon lequel chaque étudiant, chaque étudiante, a le droit de s'inscrire dans la formation de son choix. En effet, ce projet de loi abolit concrètement cette liberté. Il faut bien garder cela en tête ! Étant donné ce que j'entends depuis tout à l'heure, il ne me paraît pas i...