Interventions sur "précarité"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson :

...ecteurs de la planète. Monsieur le ministre, ma question est relativement simple : pouvez-vous, dans un premier temps, nous assurer que l'État et la sécurité sociale resteront engagés en faveur des plus modestes aussi longtemps que cela sera nécessaire ? Enfin, dans une perspective de plus long terme, le Gouvernement a-t-il envisagé une réflexion sur les moyens d'endiguer les nouvelles formes de précarité, fussent-elles liées à l'emploi, à l'éducation, au logement ou à tous les autres champs de la politique publique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Templier :

La pauvreté prend plusieurs formes. Les confinements ont mis en lumière l'une d'elles : la précarité alimentaire. La fermeture des marchés – donc la fin des prix cassés – et celle des cantines scolaires, lieux assurant à tous les enfants des repas de qualité à petit prix, ont été un coup dur pour nos compatriotes les plus démunis. Mais la situation sanitaire imposait ces mesures. Depuis mars 2020, les demandes d'aide alimentaire ont fortement augmenté. Le Gouvernement a réagi rapidement en débl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

... des inégalités, nous le savons tous. Elle est venue aggraver une situation déjà alarmante : plus de 9 millions de personnes vivent désormais sous le seuil de pauvreté : des intérimaires, des chômeurs, des étudiants, des autoentrepreneurs, des artisans, et bien d'autres personnes, hélas ! Nous pouvons craindre que ce phénomène ne s'enracine et perdure, car nous le savons : une fois tombé dans la précarité, il est très difficile d'en sortir. Plusieurs amortisseurs sociaux ont été mobilisés et renforcés, mais ces derniers ne sont pas tous de nature à répondre à l'urgence du quotidien que vivent beaucoup de personnes. Certaines pistes ont pourtant été évoquées. Si elles ont recueilli l'assentiment de tous, elles n'ont pas encore été mises en oeuvre. Je pense aux chèques alimentaires : proposés par l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...lle a récemment été prolongée jusqu'au mois de mai. Cependant, cette garantie minimum de revenu de 900 euros par mois, tout comme la prolongation des droits au chômage pour les personnes arrivant en fin de droits lors du second confinement, ne sont que des réponses partielles à la situation de ces salariés. En effet, malgré ces mesures, de nombreux travailleurs se retrouvent dans une situation de précarité et sont dans l'impossibilité de payer leur loyer à la fin du mois ou de se nourrir correctement. Je tiens à saluer l'immense travail des associations caritatives et des banques alimentaires, ainsi que les actions locales de solidarité qui se mettent en place pour soutenir ces personnes. Mon collègue Michel Castellani vient de vous interroger sur la délivrance de chèques alimentaires aux publics ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Geismar :

... tout en étant en télétravail, elle devait aussi s'occuper de ses deux jeunes enfants. Cadre dans une grande entreprise, elle n'a pas souhaité s'arrêter de travailler comme le permettaient les dispositifs gouvernementaux ; elle craignait des répercussions sur sa carrière et son avancement. En outre, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration, qui sont très féminisés et où la précarité et les temps partiels sont monnaie courante, se voient encore fragilisés du fait d'un avenir incertain, précarisant les femmes qui y sont majoritaires. Ces récits de femmes illustrent bien les constats de la note d'étape de France Stratégie sur la pauvreté au temps du covid-19, laquelle souligne que plusieurs des secteurs économiques affectés par la crise sanitaire sont particulièrement féminisé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Monsieur le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, je m'étais déjà exprimée dans l'hémicycle, le 12 janvier dernier, lors de notre débat sur les politiques de lutte contre la pauvreté. Avec la covid-19, les populations qui étaient déjà les plus précaires sont les plus exposées au virus et elles subissent les répercussions sociales les plus dures. En Nouvelle-Aquitaine, la précarité juvénile est particulièrement forte dans certains territoires comme la communauté urbaine du Grand Poitiers ou celle de Limoges Métropole, mais aussi en Gironde, par exemple dans le pays foyen ou, chez moi, dans le Sud Gironde. Pour les étudiants, les associations caritatives comme le Secours populaire ou les banques alimentaires, que je salue, ont parfois dû suppléer à la disparition des petits...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Petit :

... risque de pauvreté accrue. Ce risque est direct : dans ma circonscription, la sécheresse a provoqué la fissuration des maisons, et certains de mes concitoyens, notamment à Bondues, se retrouvent sans rien, confrontés à un risque non assuré parce que non reconnu comme catastrophe naturelle. Voilà un exemple concret de la façon dont l'évolution du climat peut être à l'origine de la pauvreté, de la précarité du logement. En matière de logement, le risque peut aussi être indirect. Nous prônons la résilience, l'adaptation au changement climatique, et nous demandons aux Français de gros efforts d'adaptation. La rénovation globale va par exemple s'imposer à eux avec le projet de loi « climat et résilience », mais prenons garde, pour les plus modestes d'entre eux, à ne pas remplacer la précarité énergéti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...ont été formulées. Cet exemple est symptomatique du non-recours aux droits qui mine notre système de protection, pourtant l'un des plus performants au monde. Cette situation est d'autant plus insupportable dans le contexte de crise sanitaire que nous connaissons. La pauvreté gagne du terrain malgré les milliards d'euros injectés pour soutenir notre économie et accompagner nos concitoyens dans la précarité. Mais pour que ces dispositifs soient efficaces, encore faut-il que ceux qui y ont droit en bénéficient. Que comptez-vous faire pour lutter contre le non-recours aux droits ?