Interventions sur "majorité"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...gie et de transparence. J'y reviendrai. Surtout, le fossé entre nos concitoyens et ceux qu'ils élisent se creuse au fil des ans à cause des reniements successifs, des promesses non tenues, voire des mensonges pour se faire élire. À chaque élection, on entend les plus grandes promesses concernant l'emploi, le pouvoir d'achat et pour une vie meilleure. Malheureusement, élection après élection, les majorités changent et se succèdent sans que l'immense majorité des Français ne voient leur vie s'améliorer. Pire, les politiques mises en oeuvre servent d'abord une élite, et le fossé entre nos concitoyens et leurs élus se creuse au même rythme que les inégalités s'accroissent. Alors, à quoi bon aller voter ? À quoi bon s'intéresser à la politique puisqu'à la fin, ce sont toujours les mêmes qui paient et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Comment nos concitoyens peuvent-ils avoir confiance en une majorité qui défend de telles prérogatives, comme si elle voulait se protéger, alors que, pour leur très grande majorité, les contribuables n'ont pas le loisir de négocier ou de discuter quand le fisc les rattrape.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Le 16 mai 2013, le pape François a dénoncé – c'est dire l'importance du sujet – l'accroissement exponentiel des revenus d'une minorité, tandis que celui de la majorité s'affaiblit, conséquence d'« une nouvelle tyrannie invisible, parfois virtuelle, qui impose unilatéralement, et sans recours possible, ses lois et ses règles », sans oublier « une corruption tentaculaire et une évasion fiscale égoïste ». Ce n'est pas de Karl Marx, mais du pape François ! Chers collègues, pour rétablir de l'honnêteté, de la justice dans notre économie et dans notre vie publique, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...défendus, aussi bien par nos collègues des groupes GDR et LR que par nous-mêmes, sont légitimes mais que l'Assemblée nationale, réunie pour examiner selon la procédure accélérée un texte censé être un texte fort, ne peut les aborder. Alors même que le texte s'intitule « Confiance dans la vie publique » – c'est comme cela qu'il sera présenté aux citoyens et aux citoyennes – , le Gouvernement et la majorité s'obstinent à en réduire la portée à une stigmatisation du travail parlementaire, refusant de s'attaquer aux corrupteurs et de traiter de tous les éléments de la vie publique qui, participant du bon fonctionnement démocratique, devraient être encadrés, plus transparents. Ce texte, extrêmement réduit, est en deçà des ambitions affichées. Malgré les dénégations, il s'agit d'une communication purem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Aujourd'hui, l'on nous présente une loi pour moraliser la vie publique en laissant croire que les élus seraient le problème, qu'il faudrait réduire leur nombre, revoir leurs indemnités, leurs frais de mandat, etc. Non ! Nous demandons ce renvoi en commission pour tous les arguments présentés de manière admirable par mon camarade Roussel mais aussi, chers collègues de la majorité, pour faire le travail pour lequel nous sommes rémunérés. Faisons la loi ! Nous devons faire la loi ! Nous avons les uns et les autres proposé des amendements en commission, rejetés par le Gouvernement : ce n'est pas le Gouvernement qui fait la loi, c'est l'Assemblée nationale ! Faisons la loi !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Le résultat sera très inéquitable, les parlementaires de la majorité continuant à bénéficier de la réserve ministérielle, tandis que les autres parlementaires n'y auront plus droit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Vous exigez la transparence pour les frais de fonctionnement des députés et des sénateurs – soit ! Mais vous et votre majorité vous êtes farouchement opposés à ce qu'il en soit de même pour les ministres : les ministres, eux, seront exempts de toute obligation de transparence.