Interventions sur "amitié"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, madame la ministre chargée des affaires européennes, mes chers collègues, voici moins de deux mois, nous votions une résolution rappelant notre attachement à l'Europe et à ses symboles et demandant à notre gouvernement de les promouvoir. Aujourd'hui, c'est l'amitié et la coopération entre la France et l'Allemagne qui nous rassemble ; non pas seulement pour nous réjouir que nos deux peuples et nos deux nations se côtoient harmonieusement, mais pour affirmer qu'ils ont un destin lié. M. le président Schäuble, je veux le rappeler, jouit d'un grand prestige en Allemagne et inspire un immense respect en Europe. Au nom de notre groupe, je veux lui dire combien no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le président, monsieur le président du Bundestag, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mes chers collègues, un grand traité d'amitié franco-allemand fête ses cinquante-cinq ans. Une génération d'hommes et de femmes courageux s'est levée pour construire une relation nouvelle, solide et amicale avec l'Allemagne. Du courage, il en fallait indiscutablement pour jeter à la rivière les torrents de haine et de souffrance qui ont séparé la France et l'Allemagne. Cette génération s'est incarnée dans deux hommes d'exception, deux homme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

L'Allemagne a de grands atouts. Elle est une très grande puissance. Mais la France a aussi ses atouts, notamment un régime politique qui, aujourd'hui, garantit la stabilité. Cette stabilité sera indispensable pour affermir l'amitié franco-allemande et fortifier l'Europe, notre bien commun le plus précieux. Au moment où, parce que la vie est ce qu'elle est, nous perdons peu à peu les témoins directs d'une guerre terrible qui fut le naufrage de l'Europe, permettez-moi de penser, monsieur le président, que cet anniversaire est d'abord un point de départ.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

...sabilité de tous les élus, la nôtre mais aussi celle des élus du territoire, quelles que soient leur couleur politique et la collectivité qu'ils représentent, de se saisir de cette opportunité unique que nous offrons, et de la transformer en une réalité pour nos concitoyens. Pour toutes ces raisons, et parce qu'au groupe Mouvement démocrate, nous sommes des soutiens résolus et enthousiastes de l'amitié franco-allemande, parce que, comme beaucoup d'entre vous, nous avons l'Europe comme passion et comme raison, parce que le projet européen est au coeur de nos valeurs, le groupe MODEM et apparentés votera avec force et à l'unanimité, j'en suis sûr, cette résolution. Nous prolongerons ainsi la volonté du Président de la République, affirmée dans son discours de la Sorbonne, maintes fois cité ce mat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

...r des groupes de travail, mobiliser les élus et construire, avec audace et imagination. Notre résolution devra prendre forme et se traduire concrètement dans la vie de nos concitoyens. Le groupe de travail qui pilotera les travaux aura une belle et importante mission. Vous l'aurez compris, chers collègues, par le vote de cette résolution commune historique, nos deux assemblées font le choix de l'amitié franco-allemande et de la relance du projet européen. Comme tous ceux qui croient que notre avenir est ensemble dans l'Union, comme tous ceux qui vivent le fait transfrontalier au quotidien et souhaitent le voir se développer encore, comme tous ceux, aussi, dont les familles ont payé un trop lourd tribut aux dernières guerres, je sais la valeur d'un tel choix. Liebe deutsche Freunde, Europa brau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

... la ministre, à la suite du président François de Rugy, nous vous souhaitons la bienvenue pour cette séance à l'Assemblée nationale, qui fait suite à celle tenue ce matin au Bundestag où vous avez accueilli une délégation de nos collègues, à l'occasion du cinquante-cinquième anniversaire du traité de l'Élysée, signé le 22 janvier 1963. Ces deux séances permettront de réaffirmer l'attachement et l'amitié de nos deux pays, grâce au projet de résolution soumis à notre vote, dont le but est de resserrer encore un peu plus les liens qui unissent nos pays et nos peuples. Pourtant rien n'était joué d'avance. Le 22 janvier 1963, alors que la première génération d'après-guerre n'avait même pas encore atteint la majorité, le Président de la République Charles de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Monsieur le président de l'Assemblée nationale, Herr Bundestagspräsident, mes chers collègues allemands et français, liebe deutsche und französiche Kolleginnen und Kollegen, ce cinquante-cinquième anniversaire du traité de l'Élysée invite celles et ceux qui se sentent les enfants de l'amitié franco-allemande à prendre conscience de la richesse de ce passé et à prendre nos responsabilités pour l'avenir. Je fais partie de ces enfants de l'amitié franco-allemande, de ceux qui ont eu la chance de séjourner en Allemagne – pour ma part, dès l'âge de treize ans, à Brème – et d'y retourner chaque année pendant mes études, à Munich, Bamberg, Düsseldorf, Berlin, Hambourg, Eichstätt… Je suis d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Avec la contribution du chancelier Adenauer, il a voulu consacrer l'amitié des peuples français et allemand au lendemain des pages les plus sombres d'une histoire commune trop souvent cruelle et tellement sanglante. Pour les internationalistes que nous sommes, l'amitié entre les peuples français et allemand va de soi. Nous aimons l'Allemagne : celle d'hier et d'aujourd'hui ; celle de l'est et de l'ouest ; celle de Goethe, Schiller, Heine, Mendelssohn ; celle de Marx,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

… celle de Thomas et Heinrich Mann, de Bertolt Brecht et de Heinrich Böll, de Christa Wolf et de Hermann Müller. Notre Allemagne n'est pas celle des intérêts financiers défendus aujourd'hui par Mme Merkel. Comme le disent si bien nos amis de Die Linke, nous avons besoin d'une « Allemagne européenne ». L'arrogance, soit-elle française ou germanique, est un danger pour l'Europe. Nous voulons une amitié et une coopération fondées sur un idéal de paix partagé par les peuples d'Europe, un idéal imaginé, bien avant les chefs d'État et de gouvernement, par le mouvement ouvrier des deux côtés du Rhin, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ommuns pour l'approfondissement de l'Union économique et monétaire. Alors que se multiplient les signes de l'échec de la politique européenne, vous vous enfermez dans ce grigri qui masque les réalités humaines. Vous ne voyez plus les peurs, les désespoirs des femmes et des hommes, des jeunes, de nos anciens. Vous éliminez la souffrance qui rétrécit les consciences. Comment peut-on faire grandir l'amitié des peuples sur cette matrice de la guerre économique et sociale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

... président, Herr Bundestag Präsident, mesdames et messieurs les députés de l'Assemblée nationale, geehrte Kollegen aus dem Bundestag, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, c'est avec une joie immense que je m'adresse à vous aujourd'hui. Deux mois tout juste après l'adoption d'une résolution sur les symboles européens, nous débattons de deux sujets qui me sont particulièrement chers : l'amitié et la coopération franco-allemandes. Avant de poursuivre, je voudrais, moi aussi, au nom du groupe d'amitié France-Allemagne de l'Assemblée nationale, souhaiter la bienvenue à M. le président Wolfgang Schäuble, à mon homologue M. Andreas Jung, ainsi qu'à tous nos collègues allemands venus spécialement de Berlin pour vous présenter cette résolution commune historique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

Je souhaite également remercier M. le président Schäuble et tous nos homologues allemands de nous avoir accueillis, ce matin, au Bundestag, lors du débat et du vote sur la résolution commune. C'est cela, l'amitié franco-allemande vécue au quotidien ! Aujourd'hui, nous écrivons les premiers mots d'une nouvelle page de l'histoire des relations entre la France et l'Allemagne. Quelques explications de texte sont visiblement nécessaires pour les bancs à ma gauche. La résolution commune, que nous voterons à la fin de ce débat et que nos collègues allemands ont adoptée ce matin, est le souffle nouveau qui manqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

...e qu'un temps. Elle ne doit en aucun cas être envisagée comme une solution durable. La raison doit nous conduire à nous fédérer autour d'un projet commun et d'une conception commune qui répondent aux attentes et aux aspirations de nos concitoyennes et concitoyens. Mais nous ne sommes pas d'accord sur le traitement à appliquer. Il manquait à l'Europe la substance même qui fait respirer et vivre l'amitié : l'adhésion, l'acceptation et l'intégration de cette idée par les citoyens. Ce sont eux qui portent les projets, c'est à leur niveau, dans leur famille, dans leur quartier, dans leur ville qu'ils donnent vie à ce que l'on appelle l'amitié franco-allemande, le véritable creuset de l'Europe. Notre réponse est radicalement différente de celle du groupe FI. Femmes et hommes politiques, représentant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

...sés et les institutions de référence en matière d'éducation et de culture. Ces institutions jouent un rôle primordial et je vous invite à ne pas hésiter à prendre contact avec elles et à répondre présents à leurs invitations dans vos territoires et circonscriptions. Nous avons beaucoup à apprendre de l'autre. Nous ne pouvons qu'en sortir grandis. Bien évidemment, en tant que président du groupe d'amitié France-Allemagne de l'Assemblée nationale, je m'attacherai à ce que ces échanges profitent à tous, pour que vous puissiez, chacune et chacun, rentrer dans vos circonscriptions avec de nouvelles idées et de nouveaux projets basés sur les avantages de la coopération entre l'Allemagne et la France. La coopération franco-allemande, dont nous traçons les contours aujourd'hui, nous place devant une éno...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Monsieur le président de l'Assemblée nationale, monsieur le président du Bundestag, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mes chers collègues – allemands et français – , le 22 janvier 1963, le général de Gaulle et le chancelier Adenauer signaient, dans les salons feutrés de l'Élysée, le traité de coopération et d'amitié franco-allemand. C'était un geste historique de réconciliation, alors que la France et l'Allemagne s'étaient déchirées pendant un siècle. L'enjeu était immense, le désir de paix également, tout autant d'ailleurs que la volonté de prendre ses distances – du moins pour la France – vis-à-vis des États-Unis. Pour le général de Gaulle, farouchement attaché à la souveraineté nationale, ce serait la Fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...'existe que sur le papier ! Disons-le : la France, malgré des coupes budgétaires récurrentes, est seule en Europe à déployer son armée dans le monde. Pensez-vous réellement qu'une coopération franco-allemande permettra d'endiguer le chômage ? Comment n'y avons-nous pas pensé plus tôt ! Allons, un peu de sérieux. L'histoire nous l'enseigne – je dirais même : nous l'impose – : il faut développer l'amitié entre nos peuples, il faut multiplier les passerelles, il faut construire des coopérations dans le plus grand nombre de domaines possible. Mais tout cela, il faut le faire d'égal à égal, dans le respect de nos indépendances, de nos cultures, de nos histoires, de nos génies nationaux. Nous ne voulons pas, nos peuples ne veulent pas d'un nouveau pays ni d'une sorte de « deutsch-franc ». Ils veulen...