Interventions sur "français"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Levy :

...te pour la majeure partie d'entre vous, la confiance ne se divise pas : soit elle existe, soit elle n'existe pas. Je suis très étonnée que, s'agissant de sujets qui devraient susciter une quasi-unanimité, ou en tout cas à propos desquels nous devrions tomber d'accord sur la plupart des points, nous ayons autant d'atermoiements, de discussions qui me paraissent mal à propos, surtout alors que les Français nous regardent et que nous sommes attendus sur ces questions. Le Sénat a pu, dans sa sagesse, parvenir à un consensus sur un certain nombre d'amendements ; je regrette vivement que ce ne soit pas le cas ici, car c'est bien de confiance qu'il s'agit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Mais quelle image donnerions-nous aux Français en estimant qu'il n'y a rien à réformer dans nos pratiques, au sein de notre assemblée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille :

… il faudrait écrire une loi de plusieurs milliers de pages, pour essayer de définir une espèce de forme pure de République qui, à mon avis, n'est pas l'objet de cette loi. Sachons raison garder. Il s'agit d'être équilibré. Et s'agissant de l'équilibre entre parlementaires et fonctionnaires, je vous rappelle que les Français manifestent une forme de rejet à l'encontre de la politique et non pas de la fonction publique. C'est donc, malgré tout, de nous qu'il s'agit essentiellement !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Comment expliquer aux Français que nous nous sommes arrêtés aux parlementaires et aux ministres ? C'est tout de même un périmètre assez restreint, dans la perspective de redonner confiance dans la vie publique. Je regrette encore une fois cette position. Nous ne dénigrons pas la fonction publique. Bien au contraire, il y a beaucoup plus de fonctionnaires qui sont très fiers de servir l'État et l'intérêt général.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Madame la garde des sceaux, je ne fais pas du débat sur ces questions une espèce de contrepartie d'autres dispositions concernant les élus et les parlementaires. De mon point de vue, un texte sur la probité et l'éthique du pouvoir doit concerner aussi bien les élus que l'appareil d'État, comme les Français l'attendent. Par ailleurs, il existe une particularité française. En effet, plusieurs grandes, voire très grandes entreprises sont dirigées par des hauts fonctionnaires, ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays, où l'on fait des carrières d'entrepreneurs dans le secteur privé. Ces entreprises achètent les compétences de l'État, achètent ses carnets d'adresses, en embauchant des jeunes issus de...