Interventions sur "prix"

38 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...n équilibre entre la nécessaire et légitime libre administration des collectivités et l'exigence d'efficacité dans l'exercice de compétences qui engagent la responsabilité des élus au-delà des limites administratives de leur commune. J'ai entendu nos collègues, sur différents bancs, nous dire qu'il faut laisser les collectivités s'organiser ; j'en suis d'accord, mais cela ne doit pas se faire au prix de la dégradation d'un service public de première nécessité rendu aux citoyens. Or c'est ce qui arrivera si nous ne soutenons pas la mutualisation des moyens nécessaire à la reprise des investissements, devenus urgents dans certains territoires. Les élus locaux sont d'accord avec nous sur ce point, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...ait plus y en avoir que 1 500 à 3 500 selon les estimations, soit une réduction impressionnante pour un service public de l'eau plus efficient. L'objectif affiché par la loi NOTRe est en effet de réduire l'émiettement des services en mutualisant les moyens, notamment ceux des petites communes, pour réaliser des économies d'échelle, augmenter les capacités d'investissement et ainsi harmoniser les prix. Si ces avantages ne sont pas négligeables sur le papier, ils n'ont pas suffi à rassurer les acteurs concernés. Le débat autour de ces compétences ne laisse en effet personne indifférent : non seulement les élus locaux, puisque l'eau et l'assainissement font partie des responsabilités qui leur incombent, mais également nos concitoyens, car ces compétences affectent leur qualité de vie, leur santé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Or, loin de faire baisser les prix pour les usagers et les usagères, la gestion de l'eau par les communautés de communes à tendance à les faire augmenter ; c'est bien dommage. Les chiffres du rapport de l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement publié en 2017 sont à cet égard parlants. Le prix moyen pratiqué par les communes gestionnaires, à savoir 3,68 euros par mètre cube, est inférieur au prix moyen facturé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...nd ce n'est pas sous la pression du lobby des industriels de l'eau en quête de nouveaux marchés de délégation au niveau intercommunal ! Au lieu de les mépriser, faites donc confiance aux « premiers de cordée » municipaux, qui connaissent parfaitement, par expérience, les réseaux d'adduction, les besoins des habitants, et offrent d'ores et déjà aux usagers un service de distribution de l'eau à un prix inférieur aux prix pratiqués en cas de délégation de service public. Pour terminer, je voudrais évoquer l'article 3 de ce texte, qui traduit l'engagement que vous avez pris, madame la ministre, en faveur du maintien des syndicats intercommunaux sans référence à un seuil d'appartenance à plusieurs EPCI. C'est un choix de bon sens, compte tenu des avantages que présentent nos syndicats, qui sont b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...lle que ce texte, rapporté par mon collègue de l'Ardèche Mathieu Darnaud, a été adopté au Sénat à la quasi-unanimité le 23 février 2017. Le 8 août 2017, au tout début de la XVe législature, j'ai moi-même déposé un texte identique avec le soutien de vingt députés qui témoignaient déjà, à leur tour, des problèmes de nature technique rencontrés sur le terrain et du risque mécanique d'augmentation du prix de l'eau. En octobre dernier, nous vous avions donc tendu la main pour qu'ensemble, nous, représentants de la nation, soyons capables d'entendre les questions, les doutes, les difficultés réelles qui nous parviennent des territoires. Vous me permettrez de souligner que lors des débats, tant en commission que dans l'hémicycle, le texte que nous proposions avait reçu l'assentiment non seulement, bi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Kamowski :

...plies, les possibilités pour les EPCI de transférer tout ou partie des compétences eau et assainissement à un ou plusieurs syndicats sur tout ou partie de leur territoire. De même, les possibilités de mettre en place des modes de gestion distincts sur un même périmètre existent toujours. Pour finir, les EPCI continueront à déterminer librement les modalités et la temporalité de la convergence des prix pour leurs usagers. La loi ne pose en effet aucune obligation en la matière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...t différents. Cette jeune communauté de communes créée en 2014 ne dispose que de très peu de ressources. Or la solidarité et la mutualisation dont vous parlez fonctionnent lorsque l'on a suffisamment de surface financière pour avoir quelque chose à partager, ce qui n'est pas toujours le cas. Par ailleurs, certaines communes de montagne ont fait le choix, ce que la loi leur permettait, d'avoir un prix de l'eau particulièrement attractif, voire gratuit, argument non négligeable lorsque l'on n'est pas à côté de tous les services à la population et que l'on cherche par tous les moyens à maintenir ou attirer des jeunes couples grâce auxquels l'école restera ouverte. La vraie vie de nos communes, en montagne et en zone rurale, mais aussi la construction de leur avenir, c'est tout cela. L'uniformis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Pour ce service essentiel de proximité qu'est la gestion de l'eau et de l'assainissement, laissons aux élus de terrain le soin de définir la meilleure solution pour leurs habitants. N'est-ce pas le meilleur moyen de garantir à tous les administrés un service de qualité au meilleur prix, madame la ministre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Préserver l'existence des syndicats ou, au contraire, programmer leur disparition dans un souci de simplification, doit relever de choix locaux. Éviter une augmentation excessive du prix de l'eau, voilà l'enjeu pour de nombreux citoyens ! Vous n'écoutez pas les maires qui gèrent ce service de manière optimale, et qui assurent un service de qualité avec un coût maîtrisé. Ils ne vous ont pas attendus pour s'organiser ! Vous ne respectez pas les communes qui appartiennent à des syndicats construits de manière intelligente, avec bon sens, en fonction des données topographiques et des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Madame la ministre, je vous donnerai un seul chiffre, celui du prix de l'eau à Sarrians, une petite commune du Vaucluse de 5 000 habitants, qui possède une source d'eau et une régie municipale. Le prix du mètre cube d'eau, à Sarrians, est de 0,62 euros, hors taxe. Le transfert de la compétence à l'intercommunalité va entraîner, pour les habitants de Sarrians, une augmentation de 400 à 700 %, si l'on se réfère au prix moyen de l'eau au sein de l'intercommunalité. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...èrent de la démocratie et ils ont parfois raison. Nous avions un texte, que vous avez refusé. Celui que vous nous proposez aujourd'hui est quasiment identique, mais vous refusez à présent nos amendements. Qu'il est loin, le temps où La République en marche déclarait vouloir révolutionner le monde et tendre la main à l'opposition ! Il n'est pas stupide du tout de considérer qu'une commune dont le prix de l'eau est cinq fois inférieur à la moyenne devrait pouvoir garder la maîtrise de l'eau. Peut-être le pensez-vous, d'ailleurs, mais dans ce cas, allez au bout de votre pensée et votez nos amendements. L'exercice législatif n'en sera que plus intéressant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Merci de votre entêtement à vouloir à tout prix minimiser le rôle de l'opposition, ce qui nous amène ce soir, avec quatre mois de retard, à l'examen de ce texte, issu en grande partie de la proposition de loi déposée par les Républicains et défendue par Fabrice Brun, que vous avez balayée d'un revers de la main, au seul motif qu'elle ne venait pas d'un groupe majoritaire. Quel bel exemple de cette vieille politique que les Français rejettent,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Il y a quelques semaines encore, j'étais le maire d'Itancourt, une commune de 1000 habitants, située dans l'Aisne. Comme dans de nombreuses communes de France, nous gérons nous-mêmes notre réseau d'eau potable, avec un prix raisonnable – 90 centimes d'euros le mètre cube. Nous renouvelons chaque année une partie des huit kilomètres de réseaux d'eau, depuis 2011, et nous nous astreignons à une rigueur et à une réactivité exemplaires dans le service aux usagers. Nous disposons d'une simple régie communale qui a fait ses preuves et qui n'a jamais souffert d'une quelconque remise en cause. Il y a deux ans, une condui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Cette proposition de loi n'est qu'une calinothérapie en direction des élus locaux qui, dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, mettent un point d'honneur à rendre un service au meilleur rapport qualité-prix à leurs concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...er de 2020, de manière obligatoire. Votre proposition de loi n'a pour objectif que de reporter ce transfert au 1er janvier 2026 au plus tard, alors que c'est le principe même du caractère obligatoire du transfert qu'il faut remettre en cause. Contrairement à ce que vous prétendez régulièrement, le transfert des compétences aux EPCI ne conduit pas nécessairement à des économies et à une baisse du prix des services publics pour les habitants. Selon le rapport de l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement, le prix moyen pratiqué par les communes gestionnaires, 3,68 euros par mètre cube, est inférieur au prix moyen présenté par les EPCI, qui s'élève à 4,07 euros par mètre cube. Il existe un risque réel d'augmentation des factures d'eau et d'assainissement en cas de mutualisatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...une quinzaine de syndicats, qui sont d'ailleurs regroupés eux-mêmes au sein d'un syndicat mixte. Dans ma commune, le siège de l'un d'entre eux, le SIVOM Nord-Allier, a été implanté il y a longtemps. Ce SIVOM représente 27 communes et 1,6 million de mètres cubes d'eau. Il couvre 83 000 hectares, 15 000 habitants, et 11 000 compteurs. On y trouve 1 400 kilomètres de canalisations principales, et le prix du mètre cube d'eau s'établit à 1,91 euro, en incluant la redevance pour pollution de l'eau de 0,23 euro. Pourquoi remettre en cause ce qui fonctionne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Avant de donner l'avis de la commission, je tiens à revenir sur la question des prix, qui a été abordée lors des différentes interventions : l'Observatoire national des services publics de l'eau et de l'assainissement démontre que lorsque les regroupements passent à 10 000 habitants, puis de 10 000 à 50 000 habitants, et ensuite à plus de 100 000 habitants, les prix baissent.