Interventions sur "traitement"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

...ions se déroulent dans un esprit de consensus, en bonne intelligence. Cependant, j'appelle votre attention sur un vrai bémol, sur une occasion manquée : celle de l'innovation. Le RGPD prévoit en effet plus de cinquante possibilités pour les États membres d'assouplir certaines de leurs obligations. Parmi celles-ci figure la possibilité de favoriser le big data, en facilitant la mise en oeuvre des traitements des données à des fins statistiques. Vous le savez, nous connaissons aujourd'hui un déluge de données, leur volume doublant tous les vingt-quatre mois. Faciliter leur analyse, chercher des corrélations inédites, favoriser l'émergence de services innovants, c'est l'enjeu du big data aujourd'hui, et c'est la condition de l'intelligence artificielle de demain. En renonçant à exploiter cette possib...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...matière. Avec ce nouveau texte, la CNIL, autorité administrative indépendante, mais qui peut être qualifiée de juge de la conformité, va jouer un rôle encore plus essentiel dans la protection des données personnelles des personnes concernées, notamment parce que son pouvoir de sanction sera plus dissuasif grâce à l'augmentation de l'amende administrative qu'elle pourra infliger au responsable du traitement mais aussi au sous-traitant. S'il me paraît indispensable de responsabiliser davantage les organisations publiques et privées de la donnée, en renforçant leurs obligations en matière de transparence et de respect des droits des personnes, je crois aussi important de permettre une action de groupe réparatrice des préjudices subis. En effet, il est temps de mettre un frein à la toute-puissance des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Nous ne désespérions pas de vous convaincre, c'est pourquoi nous avons reproposé cet amendement. Je pense que nous serons d'accord sur le fait qu'il s'agit d'un enjeu majeur aujourd'hui, en termes économiques mais aussi politiques. Nous n'intentons pas de procès en bonne ou en mauvaise foi, mais nous savons les enjeux économiques du traitement des données et de leur protection, et nous savons aussi que chez les acteurs de ce secteur, le profit et la rentabilité – fort logiquement, c'est leur nature – prévalent sur toute autre considération. Il nous semble qu'en refusant cet amendement, vous n'accordez pas les moyens à la communauté nationale, à travers la CNIL, d'encadrer leurs activités et d'être à la hauteur des enjeux du XXIe siècl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandra Valetta Ardisson :

Il s'agit également d'un amendement de précision, qui vise à protéger le traitement des données des mineurs de moins de quinze ans. En effet, la précision « moins de quinze ans » n'avait pas été apportée dans le texte initial. Ce sujet a été abordé dans la discussion générale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

... protection des données, notamment en matière de finalité, de minimisation des données ou de respect des droits, devraient faire l'objet d'un encadrement par des règles de fond et pas uniquement des règles de sécurité. Le 4. de l'article 9 du règlement prévoit une telle marge de manoeuvre. En précisant que les règlements types peuvent ne pas uniquement concerner la seule sécurité des systèmes de traitement, mais être relatifs à d'autres éléments tels que le respect des libertés et des droits, la CNIL peut ainsi jouer un rôle accru pour cadrer la création de nombreux systèmes de traitement de données. En limitant la CNIL à la possibilité d'édicter des règlements types pour la sécurité des systèmes, le Gouvernement nie tout son rôle de protection des droits et l'importance des enjeux. Cet amendement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

L'amendement no 38 propose d'étendre l'établissement de règlements types en matière de génétique, biométrique et de santé aux traitements de données mis en oeuvre pour le compte de l'État. Mais ceux-ci sont soumis à un régime d'autorisation préalable, par un décret en Conseil d'État pris après avis de la CNIL, qui sera publié. Il s'agit d'un régime plus protecteur, justifiant que ces règlements types fassent l'objet d'une exception. L'avis de la commission sur l'amendement no 38 est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

L'alinéa 11 de l'article 1er prévoit que la CNIL établit et publie des règlements types en vue d'assurer la sécurité des systèmes de traitement de données à caractère personnel, d'une part, et d'autre part de régir les traitements de données biométriques, génétiques et de santé. À ce titre, elle peut prescrire des mesures techniques et organisationnelles supplémentaires pour le traitement des données biométriques, génétiques et de santé, conformément à l'article 9 du règlement européen, et des données relatives aux infractions pénales, c...