Interventions sur "production"

272 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

...à préciser par ordonnance le conseil concerné par la séparation des structures exerçant des activités de conseil et de vente de produits phytopharmaceutiques. Il organise le cloisonnement entre le conseil d'intervention, hors conseil de sécurité, et la vente. Le coût d'un tel dispositif est estimé entre 3 500 et 6 000 euros par an, pour chaque exploitation, selon la complexité de leur système de production. Au moment où l'on attend des exploitations agricoles qu'elles investissent dans l'évolution des systèmes de production vers une réduction des usages, des risques et des impacts, un tel coût pour la ferme France ne paraît pas envisageable. De surcroît, le coût d'un tel dispositif est d'autant plus élevé s'il doit être réalisé annuellement. Nous ne pourrons faire évoluer les exploitations qu'au t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

...é par la séparation capitalistique des structures exerçant des activités de conseil et de vente de produits phytopharmaceutiques. Il organise le cloisonnement entre le conseil d'intervention et la vente. Le coût d'un tel dispositif est d'autant plus élevé s'il doit être réalisé annuellement, au moment où il est attendu que les exploitations agricoles investissent dans l'évolution des systèmes de production vers une réduction des usages, des risques et des impacts. En outre, cette proposition n'est pas réalisable au regard de la disponibilité actuelle des conseillers et de la nécessaire adaptation des compétences. C'est pourquoi, si l'on veut amener des changements dans les exploitations, nous préconisons, comme l'a déjà dit M. Verchère, un conseil stratégique pluriannuel. Ce conseil de transition ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

... les utilisations, les risques et les impacts des produits phytopharmaceutiques. Le fait de les priver de la faculté de conseil rendrait caduc le principe des CEPP. Le dispositif envisagé pose également problème dans le cadre des démarches de filières, pour assurer le lien, d'une part, entre les attentes des consommateurs et le respect des cahiers des charges, et, d'autre part, les conditions de production. Aussi, l'amendement vise-t-il à préciser que l'incompatibilité de la vente avec l'activité de conseil concerne le conseil pluriannuel et à modifier en conséquence le premier alinéa de l'article L. 254-7 du code rural et de la pêche maritime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

... fournir des solutions compatibles avec les principes de la précaution intégrée ». D'autre part, « des méthodes alternatives sont proposées chaque fois que cela est possible. Dans tous les cas, les options proposées doivent être de nature à minimiser l'impact des produits phytopharmaceutiques sur l'environnement, à préserver la sécurité des consommateurs et des utilisateurs tout en permettant une production rentable, régulière et de qualité ». L'alinéa 7 fait donc doublon avec les référentiels de certification actuellement utilisés par les conseillers. En l'état actuel des textes, il n'est pas utile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Les participants m'ont également dit qu'il fallait intégrer toutes les dimensions de l'alimentation – la consommation, bien sûr, mais aussi la production, la transformation et tous les métiers liés à l'alimentation. Ils ont surtout insisté sur la nécessité d'un contrôle, d'une évaluation de cette éducation à l'alimentation tout au long des parcours scolaires. Voilà, madame la présidente, chers collègues, ce que je voulais verser ce soir à votre réflexion. Monsieur le ministre, si nous voulons opérer un saut qualitatif dans la politique de l'alim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

La gestion de l'eau a toujours été un enjeu majeur pour les agriculteurs. Récemment, la loi montagne a introduit un nouvel objectif à la gestion équilibrée de la ressource en eau : « la promotion d'une politique active de stockage de l'eau pour un usage partagé de l'eau en permettant de garantir l'irrigation, élément essentiel de la sécurité de la production agricole et du maintien de l'étiage des rivières, et de subvenir aux besoins des populations locales ». L'amendement proposé vise à permettre une déclinaison concrète de ce nouvel objectif de gestion équilibrée de la ressource en eau au sein des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux – SDAGE – et des schémas d'aménagement et de gestion des eaux – SAGE – , en ajoutant un alinéa s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Nous parlons depuis une semaine des moyens d'améliorer les revenus des agriculteurs et, à ce stade, il me paraît important de rappeler que l'irrigation et le stockage de l'eau représentent la première assurance récolte pour l'agriculture et pour répondre aux enjeux de qualité pour nos filières à valeur ajoutée – dans un objectif, également, cela va de soi, de sécurisation de nos productions, donc, du revenu. La France dispose de ressources abondantes puisque le total des ressources internes s'élève à 180 milliards de mètres cubes par an, sur lesquels l'agriculture ne prélève que 3 milliards de mètres cubes. Dans mon département, l'Ardèche, il pleut 800 millimètres par an, de façon très saisonnière, dont l'agriculture prélève 0,16 % ou 0,20 %. Si l'on en prélevait ne serait-ce que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Guerel :

L'agriculture doit relever de nombreux défis face au changement climatique, qui a des conséquences importantes sur les exploitations agricoles. L'irrigation intelligente et le stockage de l'eau représentent la première assurance récolte pour l'agriculture. Celle-ci permet avant tout de maintenir un tissu dense d'exploitations agricoles et de sécuriser la production de fourrages pour les ateliers d'élevage. La France dispose de nombreux atouts : des ressources en eau, une agriculture diversifiée ainsi qu'un environnement technique et scientifique très performant. Ces ressources doivent pouvoir être mobilisées et le stockage de l'eau représente l'une des solutions durables et pragmatiques d'adaptation au changement climatique. La loi sur l'eau du 30 décembr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Gaillard :

...e agriculture protégée des dommages causés par certains animaux sauvages », afin de faire figurer dans le projet de loi des articles traitant des problématiques agricoles liées aux dommages très importants causés par les animaux sauvages que sont le sanglier et le loup. Ces dommages sans précédent traduisent des atteintes excessives portées au droit de propriété des agriculteurs ainsi qu'à leurs productions, mais aussi l'insuffisance de nos politiques publiques. Ces dommages mettent en péril nombre de cultures et d'élevages. Les outils de régulation doivent être améliorés afin de parvenir à une conciliation des intérêts en présence plus satisfaisante. S'agissant des dégâts causés par les populations de sangliers, agir sur ces populations est une chose, financer les dégâts en est une autre. Concern...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne :

Le défrichement est soumis à une procédure d'autorisation administrative stricte, qui permet notamment de lutter contre les défrichements intempestifs et de prévenir la déforestation. À cet égard, la taxe de défrichement présente des vertus indiscutables. Les bases de la souveraineté alimentaire sont la préservation de la capacité de production agricole et le maintien d'une activité agricole dynamique. Or la situation des acteurs de la filière agricole, notamment celle des agriculteurs, est particulièrement fragile aujourd'hui. Sans être la seule difficulté, le paiement de la taxe de défrichement constitue souvent un frein majeur au développement de leur activité. C'est pourquoi le présent amendement vise à exonérer les agriculteurs du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...vité à taille humaine, qui ne pose aucun problème de traçabilité et qui assure un niveau de vie décent au couple qui l'exploite sur à peine quelques dizaines d'hectares de céréales. C'est aussi un modèle qui tend à prouver que, sans avoir des surfaces extraordinairement étendues, on peut vivre décemment de son activité. C'est le modèle vers lequel il faut tendre, selon nous, pour relocaliser des productions et éviter de multiples transports, qui dégradent les produits et l'environnement. Cela suppose de faire tomber un certain nombre des barrières réglementaires que j'évoquais au début de mon propos. Cet amendement vise à en abolir une, aussi importante qu'absurde. Je vous demande de prendre en compte la problématique des paysans boulangers, et de leur permettre de tirer un revenu décent d'une acti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...ifficultés et les enjeux soulevés par la ressource en eau, notamment les opportunités relatives à la réutilisation des eaux usées traitées, c'est-à-dire celles qui sortent de nos stations d'épuration, qui sont parfois de meilleure qualité que celles pompées dans les rivières et dans les nappes. Il s'agit donc ici de permettre à nos agriculteurs d'utiliser ces eaux usées traitées dans leur propre production, ce qui leur offrirait une garantie, un accès à une nouvelle source, tout en réduisant les prélèvements sur les ressources naturelles. Les enjeux sont donc importants pour l'environnement. À cet égard, je me permets de rappeler qu'un avocat sur trois importés en France est issu de sites de production à l'étranger utilisant des eaux usées traitées. Cela concerne également 20 % des fraises. Il exis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

...imité, ainsi que pour soutenir nos exploitants, producteurs et éleveurs dans leurs efforts de transformation du modèle agricole français. En obligeant les collectivités locales à multiplier le rachat de produits locaux et biologiques sans aucune aide affectée et sans tenir compte des marchés alimentaires en cours, nous devons les soutenir dans l'effort qu'elles doivent faire pour accompagner nos productions françaises et locales. Si vous avancez l'argument de la concurrence déloyale, je vous répondrai que, pour les collectivités territoriales, sortir les produits alimentaires du principe de la concurrence, qui se heurte à leur volonté de privilégier la qualité, permettrait de coller à la philosophie du texte que nous allons adopter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

Monsieur le ministre, chers collègues, la méthanisation est à la fois une technique de gestion des déchets organiques et une technique de production d'énergie, en particulier de biogaz. Elle permet aux agriculteurs de développer une activité complémentaire, et ainsi de bénéficier d'une nouvelle source de revenus, grâce à la valorisation des déchets issus de leur exploitation. Malgré les atouts évidents de cette pratique, nous devons demeurer vigilants sur l'épandage, en fonction de la typologie des sols – je pense aux sols calciques. Afin d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Limon :

...on, qui ont participé avec moi au groupe de travail sur la méthanisation mis en place par M. Sébastien Lecornu. Ces semaines de travail avec les parties prenantes ont permis d'aboutir à des solutions concrètes et consensuelles. Aussi suis-je assez fière de proposer cet amendement, qui modifie le code de l'énergie et le code de l'environnement pour faciliter les raccordements des installations de production de biogaz aux réseaux de transport et de distribution de gaz naturel. Nos agriculteurs pourront ainsi investir dans la méthanisation et bénéficier d'un complément de ressources.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...une tonne de betteraves, on fabrique 160 kilos de sucre, 500 kilos de pulpe, 38 kilos de mélasse et 100 litres d'éthanol. Or aujourd'hui, alors que les quotas sucriers sont en train d'être supprimés, la valorisation de la betterave est un vrai sujet. Les États généraux de l'alimentation avaient bien pour vocation de favoriser les revenus des agriculteurs. Il n'est pas possible de déconnecter la production d'éthanol de la production de sucre. Ces deux productions sont liées. Or, en évinçant la mélasse de la production d'éthanol de deuxième génération, qui n'est pas soumise à un plafond dans le diesel, vous mettez en péril la filière sucre, ainsi que, d'ailleurs, la filière colza, tout ça pour sauvegarder la raffinerie de La Mède qui veut produire de l'éthanol à partir d'huile de palme, ce qui pose ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...librée jusqu'alors portée par les autorités françaises. Au niveau européen, il apparaît d'autant moins compréhensible qu'il conduit la France à adopter une position qui handicape ses propres producteurs et agriculteurs tout en valorisant leurs concurrents européens, au moment critique de la dérégulation du secteur sucrier européen, comme l'a expliqué Julien Dive. Cet arbitrage fragilise ainsi la production sucrière et donc la production de mélasse nécessaire aux autres utilisateurs. Enfin, cette position va à l'encontre des objectifs d'énergies renouvelables fixés par la programmation pluriannuelle de l'énergie : il sera quasiment impossible d'atteindre l'objectif de 15 % d'énergies renouvelables dans le transport en France d'ici à 2030. C'est pourquoi l'amendement no 1245 propose, dans l'intérêt ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Il est identique : je vais en remettre une couche ! Mes chers collègues, j'en appelle à votre responsabilité. Lorsqu'on contrarie la production d'éthanol à base de mélasse, qui est un résidu de la betterave, on met en péril toute une filière, confrontée à un problème de compétitivité dans la mesure où la betterave ne peut être complètement valorisée. Regardez le cours du sucre : il est en train de s'écrouler. La situation va devenir semblable à celle du secteur du lait. Ce problème doit être pris au sérieux. Il faut continuer de valorise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

Les États généraux de l'alimentation prévoient de « soutenir et développer la filière de l'agriculture biologique en tant que système alternatif contribuant à la réduction d'utilisation de produits phytopharmaceutiques au travers d'un objectif de doublement de la production d'ici 2025. » Le présent amendement propose que les terrains exploités en agriculture biologique, et ceux destinés à l'être, puissent bénéficier d'un droit d'enregistrement réduit, afin de favoriser l'investissement dans les projets en agriculture biologique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

L'huile d'olive subit plus de taxes que l'huile de palme importée – et nous connaissons tous les conséquences de la production d'huile de palme à l'autre bout de la planète ! Comment expliquer à nos agriculteurs que leur huile végétale, produite dans le respect de ce que nous leur demandons, soit plus taxée que les huiles importées, dont nous connaissons les conséquences ? Voilà le sens de cet amendement.