Interventions sur "grave"

41 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Or, pour voir la manière dont les choses se déroulent, nous aurions besoin de savoir si nous pouvons encore déposer des amendements. En effet, nous ne pouvons pas faire comme si de rien n'était. Dans la mesure où des choses extrêmement graves se sont passées, nous devons pouvoir en tirer les conséquences. Mais il est une autre option, madame la garde des sceaux : le Gouvernement, qui dispose en permanence de la possibilité de déposer des amendements, pourrait le faire. Tirez-vous les conséquences de ce qui est en train de se passer au plus haut niveau de l'État ? Allez-vous déposer des amendements pour mieux contrôler les cabinets m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...lle le temps de rétablir le calme. Lundi, le ministre de l'intérieur viendra à l'Assemblée nationale : j'espère qu'il nous expliquera les fonctions exactes de M. Benalla – cela nous intéresse. Il ne sert à rien de passer des heures à tourner en rond. J'ai même un peu de chagrin à voir M. le rapporteur général et Mme la garde des sceaux subir un déluge d'interpellations portant sur des faits très graves dont ils ne portent manifestement pas la responsabilité directe. J'ai aussi de la peine à voir l'image chaotique que nous donnons de nos travaux à l'extérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Mes chers collègues, je comprends votre attachement au Président de la République, mais l'heure est extrêmement grave. Vous rendez-vous compte de ce qui est en train de se passer ? Je vous invite à prendre un instant de réflexion pour bien voir où on en est. Cet individu avait le droit d'entrer dans l'hémicycle : encore une fois, à quel titre ? Vous nous expliquez qu'il était chargé de la sécurité du président de la République : en quoi cela justifie-t-il qu'il vienne ici ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Depuis hier, je constate que l'on tente de centrer l'affaire sur les faits de violence qui se sont déroulés le 1er mai place de la Contrescarpe. Or ces faits sont déjà avérés, ils ont été filmés, chacun a pu les voir, et la justice passera. Mais il faut bien comprendre que, derrière tout cela, il y a des faits bien plus graves, avec une vraie chaîne de responsabilités. D'abord, les suites données par la hiérarchie de M. Benalla à cette affaire – une simple suspension de quinze jours pour des faits de violence grave et l'usurpation de la fonction de policier. Ensuite, la dissimulation des faits à la justice et au grand public, par leur non-signalement au procureur de la République. Or l'on sait aujourd'hui que, dès le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...lement pas auditionnées. Cela est tout à fait dommageable pour l'impartialité, l'objectivité et la crédibilité des travaux de ladite commission. Je rappelle en effet que, dans l'affaire Benalla qui nous occupe – mais qui, surtout, préoccupe et choque profondément les Français – , certaines personnes avaient obligation de signaler au procureur de la République la connaissance qu'elles avaient des graves infractions pénales, relevées notamment grâce aux vidéos qui circulent. L'inobservation par un fonctionnaire de l'obligation qui lui incombe en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale n'est pas sanctionnée pénalement. Cela est normal, car il s'agit, pour ledit fonctionnaire, d'une obligation administrative qui engage sa responsabilité professionnelle. Néanmoins, cette inobservation de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Dans la situation extrêmement grave que nous connaissons depuis quelques jours maintenant, je sens bien que certains d'entre nous sont parfois blessés par les mises en cause qu'entraînent les révélations qui se succèdent, et que certains ont le sentiment que nous avons adopté une démarche d'obstruction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Tout ce qui se passe interroge la pratique et la nature du pouvoir, ainsi que le présidentialisme qui est à l'oeuvre depuis bien longtemps au sein de nos institutions, et que le projet de loi constitutionnelle vient aggraver avec les dispositions qu'il comporte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Vous avez, à mes yeux, formulé un jugement très grave à l'encontre du Président de la République. Vous sous-entendez que le Gouvernement n'est pas concerné, que seul le Président de la République le serait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...uement impossible. Quand cet examen va-t-il donc continuer ? Que l'on puisse s'organiser ! Nous ne sommes pas en train de vous dire que nous ne voulons pas travailler, mais que nous allons nous mettre au travail et que nous voudrions savoir comment nous allons travailler. Nous ne faisons pas d'obstruction ! Vos éléments de langage consistent à expliquer que nous sommes les méchants. Ce n'est pas grave, on a l'habitude ; continuez comme ça ; les Français trancheront !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

C'est ça qui intéresse les Français, pas de savoir ce que fait l'opposition ! La situation est autrement plus grave ! Je répète nos questions : le Gouvernement va-t-il déposer des amendements ? Quand l'examen du texte reprendra-t-il, dès lors que nous ne pouvons pas le finir demain soir ? Et comment s'organise-t-on ? C'est tout !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

... inédite depuis vingt ans et qui, si elle fait jurisprudence, changera profondément la nature de nos débats parlementaires : nous avons voté à l'unanimité la création d'une commission d'enquête parlementaire en même temps qu'est ouverte une information judiciaire. C'est une première. Cela veut dire, tout de même, que la majorité, voire l'unanimité, de notre assemblée a jugé l'affaire suffisamment grave pour, sur le coup – là encore, une première dans l'histoire – ,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

… en l'espace de quelques minutes ou de quelques heures, décider qu'une commission d'enquête parlementaire était nécessaire. Vous jugez donc cette affaire très grave. Elle l'est d'autant plus que, depuis, elle a mis en cause non seulement un personnage douteux, une barbouze, comme on dit – là n'est pas le problème : à la limite, qu'il soit jugé et qu'on n'en parle plus – , mais l'organisation policière de notre pays. Il va donc bien falloir, qu'il le veuille ou non, que nous auditionnions le ministre de l'intérieur – qui, d'ailleurs, sera auditionné, puisque ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

Et vous voulez que nous discutions sereinement d'un problème constitutionnel alors que nous avons au-dessus de la tête une épée de Damoclès avec la mise en cause de la légitimité du ministre de l'intérieur ? Je ne dis pas qu'il est coupable ; je dis simplement que vous ne pouvez pas nier, puisque vous l'avez admis vous-même par le vote instituant la commission d'enquête, que la situation est grave. Or on ne discute pas d'une loi constitutionnelle avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête ! Vous essayez maintenant de soutenir que nous faisons de l'obstruction. Nous ne faisons pas d'obstruction du tout !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Notre mandat est aussi légitime que le vôtre et nous ne faisons pas d'obstruction quand nous constatons que la situation est grave et que ce qui se passe à l'extérieur de l'hémicycle ne nous permet pas de faire comme s'il ne s'était rien passé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...oir répondre par la négative à ces questions tant chaque heure passée nous apporte son lot de révélations plus ahurissantes les unes que les autres. Madame la ministre, on ne peut plus parler aujourd'hui d'une affaire individuelle, d'une affaire Benalla, ni même d'une affaire Benalla-Crase : tout cela est dépassé, tout cela appartient au passé. Aujourd'hui, d'autres questions se posent, autrement graves, autrement inquiétantes. Ces deux personnes – j'hésite à les qualifier : voyous, racailles, canailles, petites frappes, nervis, barbouzes ? choisissez le mot qui vous convient le mieux – …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

L'affaire que nous vivons est extrêmement grave, il n'y a que vous, à La République en marche, qui ne le voyez pas. Sortez donc dans la rue et demandez aux Français ce qui les intéresse aujourd'hui : …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Oui, ceux qui, en violation de l'article 40 du code de procédure pénale, se sont abstenus de saisir la justice, alors que des faits très graves de violence en réunion et d'usurpation d'autorité ont été commis, ont non seulement couvert un employé du Président de la République, mais également un salarié d'En Marche. Comme vous êtes mis en cause, vous devriez accepter l'intégralité des auditions demandées par l'opposition. Les Français ne comprendraient pas que La République en marche décide qui peut être auditionné et qui ne doit pas l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Je forme ce rappel au règlement au titre de l'article 58. Madame la ministre, vous avez indiqué tout à l'heure que cette affaire n'était finalement qu'une affaire individuelle. Vous êtes dans le déni, c'est votre droit, les Français jugeront. Naturellement, il ne s'agit pas d'une affaire individuelle – tout le démontre, désormais – , mais d'une affaire d'État particulièrement grave, qui porte atteinte au fonctionnement de nos institutions, et met en cause le sommet de l'État en la personne du Président de la République. La preuve qu'il ne s'agit pas d'une affaire individuelle, madame la ministre, réside dans les éléments que vient de porter à notre connaissance M. le président de l'Assemblée nationale. Il vient d'indiquer que le badge attribué à M. Benalla, qui lui permett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Pourtant, le porte-parole de l'Élysée nous a indiqué, jeudi matin, que M. Benalla avait fait l'objet d'une sanction particulièrement grave, d'une gravité jamais atteinte sous la Ve République pour un membre du cabinet de la présidence de la République. Dès lors, mes chers collègues, si l'on en croit le président de l'Assemblée nationale, le porte-parole personnel de M. Macron a menti à la presse, à la représentation nationale et aux Français. Dans d'autres démocraties, un tel mensonge entraînerait des conséquences directes pour le ...