Interventions sur "obstruction"

40 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas :

Rassurez-vous, c'est la bonne fiche ! Nous avons tendance à croire, dans ces premières minutes de reprise des débats, que, plutôt que de travailler, vous préférez continuer l'obstruction. Vous me direz ce qu'il en est !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

...is est aussi dorénavant une commission d'enquête ; elle a travaillé hier soir et ce matin, notamment sur le périmètre des personnes à auditionner. Nous donc avancé un peu, mais pas suffisamment. Depuis dix jours, nous discutons du projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace, et j'entends sur les bancs de la majorité que l'opposition ferait de l'obstruction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Merci, monsieur le président. Comme mon collègue Gabriel Serville vient de le faire, j'insiste pour savoir comment nos débats vont se poursuivre. La question a été posée à maintes reprises. Je reviens aussi sur les éléments de langage qui servent de ligne de défense à nos collègues de la majorité. Non, nous ne faisons pas d'obstruction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

En revanche, la majorité, elle, semble faire obstruction à la transparence et à la manifestation de la vérité, par sa manière d'organiser les travaux de la commission d'enquête – auditions publiques obtenues sous la pression, définition, au bon gré de la seule présidence, d'une liste de personnes à auditionner. Bref, l'on ne sait pas très bien comment cela va se passer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Dans la situation extrêmement grave que nous connaissons depuis quelques jours maintenant, je sens bien que certains d'entre nous sont parfois blessés par les mises en cause qu'entraînent les révélations qui se succèdent, et que certains ont le sentiment que nous avons adopté une démarche d'obstruction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

c'est techniquement impossible. Quand cet examen va-t-il donc continuer ? Que l'on puisse s'organiser ! Nous ne sommes pas en train de vous dire que nous ne voulons pas travailler, mais que nous allons nous mettre au travail et que nous voudrions savoir comment nous allons travailler. Nous ne faisons pas d'obstruction ! Vos éléments de langage consistent à expliquer que nous sommes les méchants. Ce n'est pas grave, on a l'habitude ; continuez comme ça ; les Français trancheront !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Oui, ils trancheront ! Les Français ne sont pas en train de se demander pourquoi l'opposition ferait de l'obstruction, mais pourquoi un barbouze a été protégé à l'Élysée !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...se de la légitimité du ministre de l'intérieur ? Je ne dis pas qu'il est coupable ; je dis simplement que vous ne pouvez pas nier, puisque vous l'avez admis vous-même par le vote instituant la commission d'enquête, que la situation est grave. Or on ne discute pas d'une loi constitutionnelle avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête ! Vous essayez maintenant de soutenir que nous faisons de l'obstruction. Nous ne faisons pas d'obstruction du tout !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

C'est le ministre de l'intérieur qui m'intéresse. On ne peut pas débattre quand le ministre de l'intérieur est dans cette situation, monsieur le rapporteur général, je vous l'assure ! Soyez raisonnable ! Vous voyez bien que l'on n'arrivera à rien ! Nous allons nous lancer à la tête des accusations d'obstruction. Pour moi, par votre attitude, vous obstruez le débat ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Quant à l'obstruction au débat, je ne sais pas si BFM ni si la presse nous écoute, mais, depuis que nous avons commencé l'examen de ce projet de loi constitutionnelle, l'opposition ne veut pas de ce texte. Elle n'a jamais voulu le voter. C'est la réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Quand on dépose vingt amendements, tous identiques, tendant à rétablir le rétablissement du septennat et qu'on les défend par des interventions qui durent indéfiniment, c'est évidemment pour faire de l'obstruction afin d'éviter que le texte ne soit voté dans les temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Il est regrettable que la majorité considère que le problème vient d'une prétendue obstruction parlementaire, non de la lamentable histoire qui nous agite depuis plusieurs jours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ouci de restaurer la confiance. Nous ne parlons pas de n'importe quelle loi. Nous parlons du fonctionnement de nos institutions. Vous mesurez bien que le contexte dans lequel nous l'examinons est entaché d'une suspicion considérable. Pour cette raison, nous ne pensons pas pouvoir débattre sereinement. Certaines questions que devra résoudre la commission d'enquête ne sont toujours pas réglées. L'obstruction, pour l'instant, chers collègues de la majorité, je l'ai surtout vue dans vos rangs, parce qu'il nous a fallu nous battre pour obtenir la création de cette commission d'enquête.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Notre mandat est aussi légitime que le vôtre et nous ne faisons pas d'obstruction quand nous constatons que la situation est grave et que ce qui se passe à l'extérieur de l'hémicycle ne nous permet pas de faire comme s'il ne s'était rien passé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Écoutez-moi, nous vous écoutons également. Quand vous prétendez que nous faisons de l'obstruction, vous adoptez la politique de l'autruche. Ce n'est pas possible ! Il y a vingt-quatre heures, M. Ferrand nous a lancé : « Vous êtes ridicules ! » Pardonnez-moi, mais j'ai envie de retourner le compliment. Je termine, monsieur le président. Tout à l'heure, M. Le Fur a indiqué que six personnes de l'Élysée détenaient le badge de l'Assemblée nationale.