Interventions sur "citoyen"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...les menées russes en Ukraine et dans les États baltes, ou nouvelle, avec la déstabilisation du Moyen-Orient, les bouleversements migratoires, le terrorisme islamiste et, couronnant le tout, l'incertitude du comportement américain, sans parler, bien entendu, de l'intensification de la compétition économique et commerciale mondiale. Il y a, enfin, la découverte progressive d'un inéluctable. Nos concitoyens n'aiment pas l'Europe incertaine, velléitaire et impuissante à laquelle nous ont condamnés pendant vingt ans des dirigeants eurosceptiques ou eurotièdes, cyniques et court-termistes. Ils savent toutefois désormais, au plus profond d'eux-mêmes, que la survie de leur modèle de société, la défense de leurs intérêts et de leurs valeurs passent par la construction d'une Europe libre, forte et unie. S...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la ministre, mesdames les présidentes des commissions des affaires étrangères et des affaires européennes, mes chers collègues, enfin, l'Europe est au coeur de nos discussions, enfin, la France revient dans le jeu européen pour faire avancer cette belle idée pour les citoyens tant français qu'européens. J'applaudis, évidemment, avec grande satisfaction, en tant que députée nationale ; en tant qu'ancienne parlementaire européenne, je mesure combien la position du Président de la République et du Gouvernement redonne du sens à l'influence française au sein des institutions européennes. L'Europe est non pas une option, mais une nécessité vitale : le XXIe siècle est cel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...en agissant ensemble et le faire valoir face à des États situés en dehors de l'Europe plus puissants démographiquement, économiquement ou militairement. Mon propos est celui des députés socialistes pour lesquels l'Europe est, non pas un plan B ni une variable d'ajustement de la politique nationale, mais un espace politique qui a vocation à donner plus de protection et plus de prospérité à nos concitoyens. Le Président de la République a récemment appelé à une refondation de l'Europe, en invoquant, entre autres, la sécurité, les migrations, la politique étrangère, la transition énergétique, l'innovation radicale, la coordination des politiques économiques ou l'instauration d'un budget commun à la zone euro. Il a cité plusieurs initiatives : la refonte de la directive sur les travailleurs détachés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...e progressiste, alors qu'au même moment, dans son propre pays, il entend faire passer des mesures exactement inverses en alignant le taux d'impôt sur les sociétés vers le bas, en démantelant l'impôt sur la fortune, en supprimant la taxe sur les dividendes ! Derrière le verbe du nouveau Démosthène européen se cachent ainsi des pratiques qu'il faut bien qualifier de philippiques pour ses propres concitoyens. Dans la continuité de ce cabinet de curiosités rhétoriques présidentielles, la question budgétaire occupe une large place. Emmanuel Macron plaide pour un « budget commun » au service de « davantage d'investissements » et du développement de nos « biens communs ». Autre originalité : il affirme vouloir un grand budget européen pour l'action, mais se plie, dans le même temps, aux canons de la Co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Trisse :

...ction de l'Europe : la paix entre des nations au passé tumultueux, la création d'un vaste espace de libre-échange ou encore la monnaie unique, pour n'en citer que quelques-uns. Alors oui, évidemment, l'Europe telle qu'elle est construite n'est pas idéale. Elle a des insuffisances et des lacunes, elle se révèle parfois trop lointaine ou tatillonne, elle ne protège pas toujours suffisamment nos concitoyens. Est-ce pour autant une raison de rejeter tout l'édifice communautaire ? Je ne le pense pas. Le Président de la République, à l'occasion de son discours à la Sorbonne, le 26 septembre, a fait le choix courageux de dresser des perspectives pour engager un dialogue avec nos partenaires les plus proches et amorcer un processus de réformes dans plusieurs domaines clés. Le moment choisi pour ce ret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la ministre, chers collègues, je voudrais tout d'abord vous remercier pour l'occasion qui m'est donnée de participer à ce débat. Je le fais avec honneur et émotion, venant d'une région, l'Alsace, qui sait ce qu'elle doit à l'Europe et ce que la paix doit à la construction européenne. À l'heure où, dans divers pays d'Europe, certains de nos concitoyens – la plupart nés d'une génération qui n'a jamais connu la guerre – semblent tentés par un repli nationaliste, il peut être bon de rappeler ce que nous devons à l'Europe. Il peut être bon de rappeler que nous sommes en réalité la première génération à être épargnée par les conflits qui entre-déchirèrent l'Europe occidentale au cours des deux derniers millénaires. Car l'histoire de l'Europe, mesd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Gomez-Bassac :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la ministre, chers collègues, les États d'Europe connaissent un déficit démocratique que chacun d'entre nous s'accorde à constater. Je salue l'ampleur de la tâche que s'assignent M. le Président de la République et le Gouvernement afin de tout mettre en oeuvre pour que ces États et les citoyens se réapproprient la belle idée d'une Union européenne et qu'elle soit perçue telle qu'elle est : l'Europe de la libre circulation, l'Europe de la croissance économique, l'Europe de la culture, l'Europe de la paix mais surtout l'Europe de la solidarité. Le citoyen européen doit comprendre la force de l'Europe, telle que l'espéraient ses pères fondateurs. Pour cela, une seule voie, la refondation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...epuis le non français au référendum de 2005, notre pays hésite dans la démarche à adopter vis-à-vis de nos partenaires européens, alternant entre des phases de franche réussite, à l'instar de la présidence française en 2008, et de grands échecs patents, tel le recul incompréhensible de notre pays dans l'ensemble des différentes instances. Cette hésitation française a creusé la défiance de nos concitoyens à l'égard de cette union dont nous étions pourtant des précurseurs, des fondateurs, des moteurs. Mais cette défiance a également été encouragée par ceux qui voyaient en l'Europe un bouc émissaire facile, le paravent de nos propres incohérences françaises, un accusé bien commode pour les dirigeants successifs d'une France qu'ils n'osaient réformer eux-mêmes, allant même jusqu'à proposer de renég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...ù les Corses protégèrent les papes, de Pise et de Gênes qui nous léguèrent tant de richesses patrimoniales, des Écossais venus accompagner notre indépendance, et bien sûr de la France. L'Europe demeure un phare du monde. Mais l'Europe est en crise d'identité. Il est de notre devoir d'entendre la déception que les peuples expriment de plus en plus clairement. Il est de notre devoir de traiter ces citoyens pour ce qu'ils devraient être et qu'ils ne sont pas, les responsables de l'avenir de nos sociétés. Nous avons à quitter notre posture de gestionnaire pour retrouver le souffle du politique. Nous avons donné un corps à l'Union. Il nous reste maintenant à lui donner une âme. Car l'Europe est un élément constitutif de notre nature, une dimension humaine majeure. Les foires, les routes terrestres e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

...e et de courage politique, un projet ambitieux de refondation de l'Europe. Il n'était que temps, car depuis 2005 et le non français, puis néerlandais à la Constitution européenne, l'Europe n'a connu que des crises : crise économique et financière, crise de l'euro, guerre en Libye, en Syrie, en Ukraine, terrorisme, crise de l'accueil des réfugiés et enfin défiance toujours plus affirmée de nos concitoyens envers l'Union. Cette décennie noire s'est terminée par ce qu'il faut bien appeler un cataclysme : le Brexit, qui a fait vaciller jusqu'aux fondations mêmes de l'Union. Pourtant, alors que les Cassandre prédisaient la fin du projet européen, force est de constater que nous avons assisté au contraire à un sursaut européen initié en réaction au Brexit, puis renforcé par l'élection de Donald Trump...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

Madame la ministre, notre groupe souscrit pleinement à votre énoncé de politique générale européenne et plus globalement à celle du Gouvernement. Réfléchir à notre avenir social et économique ne doit pas uniquement s'inscrire dans une dynamique nationale. Une vision européenne est indispensable. Face à la mondialisation et à la concurrence des autres pays, comment protéger nos concitoyens si nous nous fermons à l'Europe ? N'avons-nous pas une responsabilité pour construire sa protection et son avenir ? Longtemps, on s'est laissé aller à présenter l'Europe comme la cause des difficultés de compétitivité que rencontrent notre économie et notre marché du travail. Or, à ne pas oser promouvoir les avancées de la construction européenne, nous avons laissé s'inscrire dans l'esprit coll...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

...ns contribuer à l'attractivité législative de l'Union européenne en matière sociale. L'Union européenne sociale, c'est celle dans laquelle un salarié qui accède à un emploi par intérim ou qui vient d'un autre pays voisin a les mêmes droits qu'un travailleur permanent. C'est une Europe qui vise à réduire les inégalités sociales, économiques et territoriales. Oui, une Europe qui protège et aide ses citoyens. Je crois beaucoup en l'Europe et je ne suis pas la seule dans cet hémicycle. La mobilité des travailleurs doit en l'espèce oeuvrer pour la convergence économique et sociale en Europe, mais cette mobilité doit être organisée sur la base de règles claires et équitables. C'est pourquoi la proposition du Gouvernement de réviser les règles sur le détachement des travailleurs et d'encourager la coor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

Pour conclure, mes chers collègues, je vous demande de susciter l'adhésion au projet européen et de convaincre nos concitoyens de participer à la construction de son avenir. La révision de la directive des travailleurs détachés est une première étape significative vers une réalité atteignable et attendue par beaucoup : une Europe unie et solidaire pour tous et pour toutes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

... enjeu de poids. En ce sens, les engagements de la commission Juncker invitent à une méthode de travail collective afin de ne pas réitérer les erreurs du passé, constatées par exemple lors du déploiement de la 3G ou de la 4G. Nos investissements doivent combler la fracture numérique et garantir une connectivité plus juste, plus efficace, plus équitable afin de permettre à nos entreprises, à nos citoyens, à nos administrations de s'ancrer définitivement dans un cadre numérique cohérent. En marge du sommet européen de Tallinn, la commissaire européenne chargée du numérique Mariya Gabriel a également rappelé les enjeux économiques et stratégiques de la révolution numérique, révolution dont, pour la première fois dans l'histoire, l'Europe n'est ni à l'origine ni à la tête. L'Europe doit ainsi dég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Hennion :

Monsieur le président, madame la ministre, mesdames les présidentes de commission, chers collègues, je suis heureuse et fière d'intervenir ce soir sur l'Europe. Le 26 septembre, le Président Emmanuel Macron exposait sa vision d'une Europe audacieuse, moins bureaucratique et plus proche des citoyens. De fait, l'Europe est aujourd'hui perçue comme une administration normative, complexe et éloignée des réalités du terrain. Elle doit se doter de règles plus simples et plus lisibles, faciles à comprendre pour les non-spécialistes. Pour se transformer, notre Europe doit s'appuyer sur deux piliers : ses valeurs démocratiques, issues des États de droit qui la constituent, d'une part, son marché un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

...n engagée par l'Union européenne : celle-ci s'engage à faire diminuer les émissions de CO2 de 40 % d'ici 2030 ; chaque année, à partir de 2021, le paquet législatif « énergie propre » mobilisera 177 milliards d'euros d'investissement public et privé. L'isolation des bâtiments est nécessaire : l'Union européenne la favorisera massivement. Voilà l'écho européen de notre action. Si nombre de nos concitoyens se sont éloignés de l'Europe, c'est ce grand défi qui la rendra indispensable aux yeux de tous. Pour changer nos énergies, nos modes de transport, notre industrie, notre agriculture, nos habitudes, pour nous transformer, quelle meilleure chance que l'Europe ? C'est à elle d'agir. Et l'Europe agit : nous pouvons être fiers des actions engagées, d'autant plus qu'elles participent à la refondation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Bono-Vandorme :

... et par la plus importante crise de réfugiés que l'Europe ait connue depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. La menace terroriste demande une coopération accrue entre les services de renseignement nationaux, dont le coeur doit être l'échange d'informations. C'est pourquoi le Président Emmanuel Macron a proposé la création d'une académie européenne du renseignement. Il y va de la sécurité des citoyens européens et de la pérennité de l'espace Schengen. Par ailleurs, l'arrivée d'un nombre sans précédent de réfugiés et de migrants dans l'Union européenne a mis en évidence de graves fragilités sur certains tronçons des frontières extérieures de l'Union, mais aussi des défaillances du point de vue de la solidarité intra-européenne, notamment avec les pays les plus exposés, comme la Grèce, l'Itali...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

...de Robert Schuman en 1950, l'Europe n'existe toujours pas politiquement. C'est à nous, Européens convaincus, de porter cette Europe politique. L'Europe ne peut être un projet unilatéral et doit être une volonté collective. Nous ne pouvons ignorer les doutes qui agitent les parlements voisins. Il nous faut donc convaincre. Les futures conventions démocratiques doivent permettre de réconcilier les citoyens et leurs institutions. Par le biais de ces conventions, les citoyens de tous les États membres seront appelés à se prononcer, librement, sur l'avenir qu'ils souhaitent donner au projet européen. Nous croyons dans la force du dialogue, du débat et de la concertation comme meilleur rempart face à ceux qui font recette de l'impopularité des institutions européennes, sans toutefois proposer d'autre ...