Interventions sur "violence"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBuon Tan :

Mon amendement s'inscrit dans l'objectif gouvernemental de lutte contre le racisme mis en oeuvre à travers la campagne « tous unis contre la haine ». Il y a quelques semaines, j'étais au tribunal de grande instance de Créteil aux côtés d'un Français d'origine chinoise qui avait été agressé par deux jeunes l'ayant dépouillé de son argent en faisant preuve d'une extrême violence à son encontre. Traumatisé, il a fondu en larmes en me racontant son histoire. Mais le pire n'est pas là : lors du jugement de l'un de ses agresseurs, j'ai assisté à une scène effarante. La circonstance aggravante de racisme n'a pas été retenue parce que l'agresseur a dit ne pas cibler un Asiatique, mais quelqu'un potentiellement en possession d'argent liquide, donc un Asiatique. Il y a deux ans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Cet amendement traite d'une question délicate : les violences faites aux femmes et plus largement les violences intrafamiliales, qui concernent malheureusement aussi les enfants. J'ai déjà déposé cet amendement il y a quelques années, sans succès, et je l'ai redéposé en commission. On observe parfois des convergences intéressantes : nos collègues de La France insoumise ont eu une idée proche, je tiens à le souligner. Il s'agit de permettre de mener à bien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

... de la Chancellerie et la garde des sceaux qui, sur cet amendement déposé en commission, ont été à l'écoute. J'entends les arguments de la garde des sceaux. Nous partageons tous, sur les bancs de cet hémicycle, cette grande cause du quinquennat qu'est l'égalité entre les femmes et les hommes et qui passe, sinon par la fin – je ne rêve pas, malheureusement – , du moins par une baisse sensible des violences faites aux femmes, notamment des violences conjugales. Au-delà du dispositif précis, c'est l'esprit qui importe. Or c'est bien sur l'esprit que nous nous retrouvons avec l'amendement de notre collègue et celui du Gouvernement. Ce qui compte n'est pas tant de voir voter l'amendement que l'on a présenté que de sécuriser l'expérimentation pour avoir un dispositif complémentaire au « téléphone grav...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Je suis très heureux que nous puissions avoir ce débat qui n'avait pas eu lieu durant l'examen du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Comme Philippe Gosselin l'a rappelé, nous avions alors déposé un amendement presque identique, pour ne pas dire identique, qui fut balayé d'un revers de la main en disant que le placement sous surveillance électronique mobile n'était pas le sujet. En réalité, il peut être une réponse plus intéressante que le « téléphone grave danger », dont l'efficacité repose sur la vict...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

… puisque c'est elle qui doit l'actionner, alors que le placement sous surveillance électronique mobile repose sur l'auteur des violences. Ce n'est pas du tout la même philosophie ! Quant à la proportionnalité, si vous pensez, madame la ministre, conformément à une préoccupation que je partage par ailleurs, qu'elle est attentatoire aux libertés, pourquoi n'avez-vous pas proposé un contrôle de cette mesure par le juge des libertés et de la détention ? Il aurait pu apporter une garantie supplémentaire en s'assurant que le cadre jud...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Dans de nombreux territoires, comme le mien, les violences intrafamiliales font partie de ces contentieux, sans gloire, de la vulnérabilité. Il est donc heureux qu'un consensus se dégage sur la manière de protéger les victimes et d'empêcher la récidive. Je souscrirai à la réécriture gouvernementale de l'amendement mais en émettant, sinon une réserve, du moins une interrogation. Dans le premier alinéa, vous prenez la précaution d'indiquer que la juridic...