Interventions sur "gilets jaunes"

36 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre :

Aux gilets jaunes, je dis également : levez les blocages, condamnez toute forme de violence, refusez toute forme de complaisance avec la violence. Les manifestations sont légitimes, les violences trahissent votre cause, et ne font que retarder les solutions qui permettront de réparer et préparer le pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Des millions d'autres ont été offensés quand votre gouvernement a sous-entendu que les rassemblements de gilets jaunes étaient des rassemblements d'illuminés qui n'avaient que des défauts à vos yeux. Un de vos ministres, toujours le même, toujours aussi inspiré, a osé dire : « ce n'est pas parce que vous mettez un gilet jaune qu'il n'y a pas une chemise brune en dessous »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

... l'honneur de présider formule des propositions depuis dix-huit mois et il le fera encore en participant au débat. Il l'a fait sans démagogie, avec responsabilité, sur l'ISF, sur la flat tax, sur les grandes entreprises – qui paient moins que les petites – , sur les multinationales numériques. Ce n'est tout de même pas le moindre des paradoxes que Facebook soit le premier outil d'organisation des gilets jaunes et qu'il soit aussi leur premier spoliateur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Depuis trois semaines, les Françaises et les Français expriment leur colère. Cette colère, nous la comprenons et nous la partageons. Depuis dix-huit mois, nous vous alertons sur l'injustice de votre politique, toujours en mettant sur la table des propositions que vous les balayez systématiquement d'un revers de main. Vous avez laissé germer les graines de la colère et, aujourd'hui, les gilets jaunes sont rejoints par les agriculteurs, les lycéens, les étudiants, les ambulanciers, les transporteurs, les infirmiers, les retraités, et tous les Français qui n'en peuvent plus des injustices que vous ne combattez pas ou que vous avez aggravées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Depuis trois semaines, le pays s'abîme donc au gré des dégradations et des violences – que nous condamnons avec la plus grande fermeté – qui ont malheureusement émaillé le mouvement des gilets jaunes. Au-delà, cette crise politique et sociale révèle des tendances de fond qui menacent d'ébranler notre modèle social et républicain. C'est pour cela, monsieur le Premier ministre, que sortir de la crise doit être votre priorité absolue, notre priorité absolue, ainsi que le retour au calme. Sortir de la crise suppose de faire preuve d'un état d'esprit constructif pour être capable de dépasser ses ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Nous voici aujourd'hui réunis pour voter sur votre déclaration. Nous ne savons pas bien sur quoi porte le vote : peut-être nous demandez-vous de vous faire une confiance aveugle ? Cela vous sera refusé. Nous ne croyons pas que vous entendrez un mot de ce que nous vous disons. Pourquoi ? Parce que nous vous connaissons ! Et parce que nos propositions, et celles que les gilets jaunes formulent dans leurs cahiers de revendications, nous les avons déjà présentées ici !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...ujourd'hui aux responsabilités, c'est vous qui êtes élu. Cela fait des mois que nous dénonçons, avec d'autres, le président des riches et vos choix politiques en faveur du capital et de la finance. La colère qui monte aujourd'hui est celle des Français dans toute leur diversité, de l'ouvrier à l'agriculteur, du retraité à l'étudiant en passant par les routiers et les pompiers. Qu'ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches, des cols bleus ou des robes noires, c'est une révolte arc-en-ciel qui se lève, une révolte pour la dignité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...ux impôts. Les Français n'y sont pas opposés mais ils veulent un impôt juste, payé par tous, progressif, calculé pour chacun en fonction de ses moyens. L'impôt est le prix à payer pour vivre dans un monde civilisé mais nous souffrons aujourd'hui que certains y échappent quand d'autres paient plein pot ! Que les gros paient gros et que les petits paient petit, comme le demandent fort justement les gilets jaunes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Vous ne pouvez pas prétendre que votre cap est le bon car c'est vous qui avez déclenché cette colère. Plusieurs morts, des blessés graves. Oui, les violences sont inacceptables mais vous ne pouvez pas appeler nos concitoyens à la responsabilité et en même temps poursuivre votre politique. Pour notre part, nous continuerons à relayer ici les revendications des gilets jaunes comme des organisations syndicales et des étudiants qui vous demandent de changer de cap. Dans cet esprit, nous déposerons une motion de censure pour engager votre responsabilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...ence climatique l'exige. Mais la transition écologique doit être une source de création d'emplois et de mieux vivre, non un prétexte pour renflouer les caisses d'un État impécunieux. Il est inconcevable que le débat d'aujourd'hui, compte tenu de l'actualité, se limite à cette question. D'ailleurs, il a été bien plus large, comme le sont les interrogations des Français. Quel est le message de ces gilets jaunes, que nous connaissons tous ? Ils expriment une soif de justice sociale et demandent à vivre décemment. Or la politique économique et sociale actuelle, déséquilibrée, a jusqu'à présent laissé de côté les plus fragiles : on a ainsi supprimé l'ISF, cadeau fiscal fait aux plus riches, cependant que l'on augmentait la CSG pour les retraités et les taxes sur les carburants. On a négligé la demande d'ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

...es plus modestes et les ruraux qui n'ont pas d'autre solution que la voiture. Voilà pourquoi nous avions déposé un amendement visant à absorber, par un échelonnement sur deux années, le choc de pouvoir d'achat et de compétitivité lié au rehaussement de la trajectoire carbone. Mais, de nouveau, vous avez balayé du revers de la main notre proposition. Troisième acte : la formation du mouvement des gilets jaunes, avec la première manifestation du 17 novembre. À cet instant, une mécanique infernale s'est enclenchée : colère, exaspération, violence – une violence inacceptable que nous condamnons fermement, comme l'a fait Christian Jacob tout à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Je ne crois pas que le mouvement originel des gilets jaunes soit celui de la violence qui s'est exprimée ce 1er décembre. Mais une minorité a voulu porter atteinte à l'autorité de l'État et instaurer le règne du chaos. Manifestants et responsables politiques doivent condamner unanimement ces violences. Ce qui a été attaqué, en effet, ce n'est pas tel ou tel homme politique, tel ou tel groupe politique : c'est la République dans son intégralité,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Nous vivons un moment historique. Historique parce que jamais, sous la Ve République, le niveau de colère mais aussi de désespérance n'a été aussi grand. Cette colère est celle des gilets jaunes mais aussi celle du peuple silencieux qui n'est pas dans la rue mais qui souffre. C'est une colère face aux inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, alors que la moitié des Français gagne moins de 1 700 euros par mois et peine à joindre les deux bouts. Mais c'est aussi une colère face aux inégalités entre les territoires les plus développés et ceux confrontés chaque jour à un sentime...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy :

Cette annonce était bien sûr très attendue, car cette feuille de route est essentielle pour répondre au défi climatique et pour engager concrètement la transition écologique avec un triple impératif : réduire nos consommations d'énergie, diminuer nos émissions de carbone dans le bâtiment, les transports, l'industrie, l'agriculture, et développer les énergies nouvelles. La mobilisation des gilets jaunes étant au coeur de l'actualité, la présentation de la feuille de route énergétique de la France est passée au second plan. Nous comprenons cet effacement au regard de l'actualité et des événements dramatiques de ces derniers jours. Nous le comprenons car, comme tous les députés présents dans cet hémicycle, nous dialoguons avec nos concitoyens. Nous entendons ces alertes, ces cris du coeur des Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Il y a dix-neuf jours, quand les premiers gilets jaunes sont apparus au bord des routes, dans nos villages et dans nos villes, qui aurait pu prédire que ce mouvement prendrait, en si peu de temps, le visage d'une véritable insurrection fiscale contre le Gouvernement ? L'augmentation insensée des taxes sur les carburants – que Les Républicains ont été les premiers à dénoncer, dès le mois d'octobre – a révolté les Français, spécialement ceux qui n'ont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Ils sont les plus taxés d'Europe : c'est un record historique, un triste record. Le mouvement des gilets jaunes, avec l'exacerbation des tensions qui s'ensuit, est la preuve définitive du ras-le-bol fiscal des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...République, son absence d'empathie à l'égard des Français, son ignorance des corps intermédiaires et son absence de relais locaux – qui sont autant de facteurs de médiation – l'exposent aujourd'hui à la vindicte populaire. Je suis frappée de voir à quel point, en quelques jours, le ton a changé : la colère s'exaspère de façon très préoccupante. J'ai observé et écouté comme vous les réactions des gilets jaunes : la colère redouble et se propage, le consentement à l'impôt s'effrite, et nous pouvons tous redouter les conséquences ravageuses de ce qui ressemble de plus en plus à une fracturation de notre pays.