Interventions sur "survie"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...us pouvons agir contre l'arrêt cardiaque, nous pouvons tous devenir des citoyens sauveteurs et ainsi sauver des milliers de vies chaque année en France. Permettez-moi de vous donner quelques chiffres afin d'illustrer l'ampleur de cet enjeu de santé publique : sur ces 40 000 à 50 000 décès annuels, 70 % se produisent en présence d'un témoin ; un tiers des victimes ont moins de 55 ans ; le taux de survie en France est actuellement de 5 à 7 %. Certains pays nordiques, mieux formés aux premiers secours, affichent des taux de survie supérieurs à 20 %. En France, si nous parvenions à porter le taux de survie de 7 à 12 ou 15 %, nous pourrions sauver chaque année 3 000 vies. L'enjeu est donc considérable. Comment lutter efficacement contre l'arrêt cardiaque ? Lorsque le coeur s'arrête, une véritable c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...tamment à lever les freins exprimés par une question classique, souvent posée lors des sessions de sensibilisation aux premiers secours : « Que se passe-t-il si je fais mal ? » La réponse est : « Rien ! » Car mieux vaut agir que ne rien faire. Si vous n'agissez pas, vous condamnez la victime. En revanche, si vous prévenez les secours et pratiquez un massage cardiaque, vous décuplez ses chances de survie, vous accomplissez un acte citoyen magnifique, un acte de secours et de fraternité : vous devenez citoyen sauveteur. La création d'un tel statut dans la loi satisfait également un besoin d'adaptation aux nouveaux usages et aux nouvelles solutions qui se développement en matière de secourisme. Ainsi, le développement récent d'applications mobiles permettant de repérer et de référencer les citoyen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...Hugues Renson. Nous sommes très heureux d'avoir l'occasion d'examiner une proposition de loi transpartisane – au demeurant, nous l'aurions volontiers cosignée, si l'Assemblée nationale avait la souplesse d'accueillir l'examen de textes explicitement transpartisans et de les traduire dans les faits. On estime qu'entre 40 000 et 50 000 cas de mort subite – autre nom de l'arrêt cardiaque inopiné – surviennent chaque année en France. Cela représente entre 5 et 10 % des causes de mortalité, et près de la moitié des décès d'origine cardiaque. Il s'agit donc d'un enjeu de santé publique. La réponse de solidarité proposée ici recueille évidemment tout nos suffrages. Il faut savoir que le taux de survie des victimes est de 3 % seulement dans notre pays, alors que de nombreux arrêts cardiaques survienne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

La fibrillation, trouble du rythme cardiaque pouvant conduire à une mort subite, est encore la cause de 40 000 à 50 000 décès par an dans notre pays. En attendant l'arrivée des secours, le comportement et l'action des premiers témoins dans les minutes suivant la perte de connaissance sont déterminants pour la survie d'une victime. Encore faut-il que ces témoins puissent agir ! La proposition du groupe La République en marche que nous examinons aujourd'hui vise principalement à faire diminuer le nombre de ces décès par arrêt cardiaque. Cet objectif ne peut que réunir l'assentiment de notre groupe et nous souhaitons remercier le rapporteur pour avoir fait inscrire cette thématique à l'ordre du jour de nos tra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... secours, chaque minute est cruciale, chaque seconde compte, car si le sang qui transporte l'oxygène ne circule plus, en particulier au niveau du cerveau et du coeur, les lésions deviennent irréversibles. Malheureusement, nous constatons qu'aujourd'hui, de nombreux témoins d'arrêt cardiaque pourraient réagir, mais s'en sentent incapables. Or, pratiquer un massage cardiaque améliore les chances de survie et ce, même s'il est mal fait, car comme vous l'avez très bien dit, monsieur le rapporteur, dans ces cas-là, mieux vaut mal faire que ne rien faire. La proposition de loi que vous soumettez à notre examen vise justement à faciliter les premiers secours. Toutefois, si l'intention de cette proposition de loi fait consensus, certains articles manquent de substance. Les trois premiers articles visen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

... décèdent d'un arrêt cardiaque inopiné. C'est une cause de mortalité dix fois supérieure aux accidents de la route. Face à cet enjeu majeur de santé publique, chaque minute compte. Dans ces premières minutes, le rôle du témoin, du citoyen, est déterminant. En effet, lors d'un arrêt cardiaque inopiné, chaque minute qui s'écoule sans que soit pratiqué un massage cardiaque retire 10 % de chances de survie à la victime. Au-delà de trois minutes sans massage, les lésions cérébrales sont généralement irréversibles. Au-delà de quatre minutes, la défibrillation devient sans effet. Au bout de dix minutes sans massage cardiaque, la victime n'a quasiment aucune chance de survie. Or les secours mettent en moyenne de onze à treize minutes à se rendre sur le lieu d'un accident à Paris et, souvent, beaucoup p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...n retard par rapport à d'autres pays européens, scandinaves notamment. Le rapport Pelloux-Faure, remis le 20 avril 2017 à la secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'aide aux victimes, a ainsi souligné que « Le taux de formation de la population française est parmi les plus bas du monde ». Comme vous l'énonciez, monsieur le rapporteur, les chiffres sont criants : 7 % de taux de survie en France, contre 20 % de taux de survie dans les pays nordiques, alors que, dans 70 % des cas d'arrêt cardiaques, un témoin est présent. Sans l'ombre d'un doute, les Nordiques sont mieux préparés que les nôtres. Il y a quelque chose à faire car, dans ce domaine, nous savons bien que, comme on le dit d'une manière un peu triviale, chaque minute compte. Nous espérons donc que, sur le long terme, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

...tte journée dont elle se souviendra longtemps. Et pour cause : immédiatement mis au courant, son époux a pratiqué un massage cardiaque, ce qu'il avait appris à faire lors d'une formation. Comme cela a été dit précédement, ans 70 % des cas, des témoins sont présents lors de l'arrêt cardiaque. Leur rôle est crucial, car chaque minute qui s'écoule sans prise en charge diminue de 10 % les chances de survie de la victime. Au-delà de trois minutes sans que soient pratiqués des gestes de premier secours, les séquelles sur la victime sont irréversibles. Inutile de préciser que Monique ne serait plus en vie aujourd'hui si son mari n'avait pas été sensibilisé aux gestes qui sauvent, comme 30 % seulement de la population. Ce pourcentage est évidemment bien trop faible, surtout lorsqu'on le compare à celui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...e médecine : « L'arrêt soudain des battements du coeur (asystolie, fibrillation ventriculaire, dissociation électromécanique ou désamorçage cardiaque par collapsus) interrompant la circulation. » La prise en charge de l'arrêt cardiaque fait l'objet de recommandations internationales actualisées tous les cinq ans, dont la dernière version date de 2015. Elle est fondée sur le concept de « chaîne de survie », adopté depuis 1991. Dans la majorité des cas, note l'Académie nationale de médecine, l'arrêt cardiaque résulte d'une pathologie préexistante. Cependant, certains arrêts cardiaques surviennent de façon inopinée, sans raison évidente. On estime à 40 000 environ le nombre d'arrêts cardiaques extra-hospitaliers survenant chaque année. Les pays anglo-saxons et scandinaves, où l'information de la p...