Interventions sur "PACES"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...année de médecine, prévues à l'article 1er, sont des propositions majeures pour arrêter le « gâchis humain » dont parlait la ministre des solidarités et de la santé, Mme Agnès Buzyn. Ces mots reflètent bien la réalité. Parmi tous les étudiants en médecine, souvent brillants, seuls 23 %, en moyenne sont autorisés à poursuivre leur cursus à l'issue de la première année commune aux études de santé – PACES. Tous les avis convergent pour dénoncer un système nuisant au bien-être des étudiants. La commission des affaires culturelles et de l'éducation a émis un avis favorable sur la réforme. La nouvelle organisation des études proposée par cet article permettra de favoriser des enseignements communs et de diversifier les voies d'accès aux études de médecine. Ainsi, les profils seront plus diversifiés,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

La PACES a donc vécu. J'avoue avoir fait partie de ceux qui l'avaient votée lors de sa création en 2010. Mais il est vrai qu'on voit bien actuellement le gâchis à l'issue de la première année, puisque seuls 20 % des 60 000 étudiants arrivent à être admis en deuxième année, dès leur première tentative ou après redoublement, du fait du numerus clausus. Il va donc être supprimé, et remplacé par une augmentat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

La suppression du numerus clausus est une vraie bonne nouvelle. Le groupe GDR la demande pour sa part depuis très longtemps et il prend acte de cette bonne décision. En effet, alors qu'il y a chaque année 60 000 candidats au concours de PACES, 5,3 millions de nos concitoyennes et concitoyens vivent dans des déserts médicaux du fait du manque de praticiens. Or 12 % d'étudiants parviennent à réussir le concours au bout d'un an, et 21 % au bout de deux : des dizaines de milliers de jeunes sont donc éjectés chaque année de cette formation alors que nous avons besoin de professionnels. Notre groupe partage également le diagnostic sur lequ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Le taux d'échec à l'issue de la première année commune aux études de santé est un gâchis pour les étudiants concernés. Pour l'année universitaire 2017-2018, 59 753 étudiants étaient inscrits en première année commune aux études de santé : 41 056 sortaient du baccalauréat, 18 367 la redoublaient et 330 la triplaient. Sur 1 000 étudiants inscrits en PACES, 120 intégreront les études de santé au terme de leur première année, et 210 après l'avoir redoublée. La solution apportée par le présent projet de loi consiste à normaliser les études de santé sur le modèle d'une licence classique. Les étudiants devront donc attendre la troisième année avant de savoir s'ils sont capables ou non de poursuivre leur objectif ; leur réorientation risque d'être d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

Il s'agit de réintégrer dans le dispositif de formation, tel qu'il est imaginé par le projet de loi, les masseurs-kinésithérapeutes. Ceux-ci sont aujourd'hui intégrés à la PACES et sélectionnés à l'issue de celle-ci. Autant je ne crois pas que la coercition et la contrainte imposée aux professionnels de santé soient de nature à régler les difficultés de la santé ou à mettre fin à la situation d'urgence qui prévaudra dans les dix prochaines années, autant je suis intiment persuadé que l'interprofessionnalité nous fera gagner énormément.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Leclerc :

...t de l'enseignement supérieur et de la santé serait une erreur. Cet amendement, dont Jérôme Nury est le premier signataire, tend à ce que le recrutement des masseurs-kinésithérapeutes ait lieu lors de la première année, comme pour les autres études de santé, les étudiants intégrant un institut de formation en kinésithérapie par l'intermédiaire de la première année commune aux études en santé, la PACES.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Le présent amendement tend à intégrer la formation initiale des masseurs-kinésithérapeutes dans le socle commun des études de santé car, comme les autres professions concernées, le recrutement des étudiants a lieu lors de la première année commune aux études de santé, la PACES. Il importerait donc que la réforme des études de santé proposée par le présent projet de loi intègre la formation en kinésithérapie. Il s'agit d'une occasion à saisir, d'autant plus que le texte a le souci d'une collaboration plus étroite entre l'ensemble des professionnels de santé en vue d'un exercice pluriprofessionnel coordonné plus efficace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Il s'agit d'amendements visant à intégrer les masseurs-kinésithérapeutes dans la PACES que nous transformons. En effet, les étudiants en kinésithérapie, qui pouvaient jusque-là, à la suite d'un arrêté de 2015, faire, pour entrer en deuxième année d'institut de kinésithérapie, une première année soit de sciences et techniques des activités physiques et sportives – STAPS – , soit de STSS, sciences et techniques sanitaires et sociales, soit de PACES, craignent de ne plus pouvoir faire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...déterminer si elles ont été capables d'accueillir autant d'élèves. Je suis persuadé qu'elles connaîtront des problèmes matériels, notamment en matière de logistique, ainsi que des problèmes de budget. Or elles disposent d'une autonomie depuis l'entrée en vigueur de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités. Nous devons savoir où nous irons à l'issue de la suppression de la PACES et de l'augmentation du numerus clausus – donc du nombre d'élèves. Un rapport à ce sujet – à tout le moins un bilan à fin d'évaluation publié un an après l'entrée en vigueur de la loi – présente donc un intérêt.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Chacun est conscient de la nécessité de réécrire l'article L. 631-1 du code de l'éducation consacré à la PACES. Cet amendement vise à préciser le « parcours de formation antérieur » en introduisant dans le code de l'éducation les deux options qui permettent l'accès aux études de médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique : la première option reprend la proposition de créer un portail santé ; la seconde élargit l'accès à ces études aux étudiants ayant validé une première année de licence comportant un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Nous les avons rencontrés à plusieurs reprises, et ils sont en effet favorables à l'inscription dans la loi du portail santé, c'est-à-dire de ce qu'ils font déjà avec la PACES. Mais je note de mon côté que la Conférence des présidents d'université ne tient pas le même discours… Il ne faut pas, je le redis, contraindre les universités à proposer un portail santé. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Cet amendement prévoit que chaque université propose au moins deux voies d'accès à la filière médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie – MMOP – en formation initiale, hors passerelle, et d'autre part que la voie d'accès à dominante scientifique ne représente pas plus de 60 % du total des nombres minimaux d'accueil déterminés par chaque université. L'objectif est d'éviter de reproduire une PACES bis, c'est-à-dire la création d'une voie royale d'accès aux filières MMOP.