Interventions sur "médicale"

32 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...supérieurs pour certaines autres spécialités – jusqu'à une année pour un orthophoniste, selon les témoignages de certains parents, et de deux à quatre mois pour un dermatologue. L'amendement tend donc à souligner l'importance que revêtirait l'inscription dans la loi de la possibilité de créer des passerelles, selon la volonté des médecins. Certains médecins pourraient ainsi changer de spécialité médicale après leurs études ou durant leur carrière professionnelle, en prenant en compte, bien sûr, la formation initiale qu'ils ont reçue et en permettant un accès plus facile à la formation médicale continue. Il s'agirait ainsi de rendre plus faciles les changements de carrière en facilitant l'accès à la formation médicale continue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Cubertafon :

Il vise à renforcer la formation des futurs professionnels de santé, notamment des médecins, sur les questions liées à la désertification médicale, en inscrivant cette thématique dans leur parcours de formation. Il apparaît en effet que, concentrés durant cette période sur l'apprentissage de savoirs et savoir-faire exigeants, ils demeurent éloignés des réalités des déserts médicaux et n'y sont pas nécessairement sensibilisés. Le présent amendement tend donc à inclure la sensibilisation à cette problématique dans le parcours de formation de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Le présent amendement propose que parmi les critères de sélection retenus pour accéder en deuxième ou troisième année de médecine, pharmacie, odontologie ou en maïeutique figure le projet professionnel d'un étudiant qui s'engage à exercer en zone sous-dense. Nous cherchons tous des mesures pour lutter contre la désertification médicale : en voilà une simple et facile à mettre en place. S'opposer à cet amendement au motif que le choix ne peut se faire en début du cursus de formation serait incompréhensible. C'est même tout le contraire : plus on s'y prend tôt, plus on peut encourager les vocations, la construction de projets et, en définitive, l'attrait pour les territoires sous-denses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Le présent amendement vise à intégrer au programme de la première année de médecine des maladies méconnues comme l'endométriose et la maladie de Lyme, ce qui signifie que la plupart des médecins généralistes n'ont pas reçu de formation initiale ni, plus tard, spécialisée, sur ces pathologies. Ces lacunes du contenu pédagogique de la formation médicale ont des répercussions directes sur les patients. Ainsi l'association Endofrance estime que l'endométriose fait l'objet de retards de diagnostic de l'ordre de sept à neuf ans, entraînant une prise en charge bien trop tardive. La pénurie de gynécologues médicaux – leur nombre passera en 2019 sous la barre de 1 000 pour 28 millions de femmes – n'arrange en rien ces retards de diagnostic. Pourriez-v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Cet article 1er réécrit entièrement l'article L. 631-1 du code de l'éducation et modifie le mode d'accès aux études médicales. Il est primordial que le calendrier des réformes soit cohérent, sous peine de mettre en place des dispositifs d'accès aux études qui devront être amendés l'année suivante pour tenir compte de la réforme du lycée et du baccalauréat. C'est pourquoi, à la fin de l'alinéa 32, nous proposons de substituer à l'année 2020 l'année 2021.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Nous sommes en train de rénover le premier et le deuxième cycles d'études médicales, alors que le troisième est en chantier – rien n'est encore – et que la réforme du bac, quant à elle, est à peine mise en oeuvre. Comme nous sommes confrontés à des difficultés de calendrier, nous proposons un report de cette réforme d'une année, de 2020 à 2021, pour que tout soit en ordre de marche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi :

L'article 1er du projet de loi propose de nouveaux modes d'accès aux études médicales et autres parcours de formation en santé. Cette réforme est essentielle, car elle insiste sur la diversification des formations avec une orientation progressive des étudiants. Elle propose surtout des solutions mieux adaptées à leurs connaissances, compétences et aptitudes. Il me semble que la formation pratique que pourront effectuer les étudiants tout au long de leurs études, grâce aux stages...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

...ées ». Mais était-il nécessaire de supprimer le numerus clausus pour augmenter le nombre de médecins ? La réponse est non. Il aurait suffi d'augmenter le numerus clausus, ce qui avait déjà été fait à plusieurs reprises ces quinze dernières années – de même qu'une régionalisation de ce numerus clausus avait déjà été mise en oeuvre. D'autres mesures peuvent permettre de réparer la désertification médicale, tant à l'hôpital qu'en libéral, tant pour les médecins généralistes que pour les médecins spécialistes. Ces mesures ont été appliquées aux infirmières, aux sages-femmes, aux kinésithérapeutes ; nous aurons l'occasion de les évoquer durant l'examen du projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

S'attaquer aux inégalités d'accès aux soins, favoriser la coopération médicale, améliorer l'organisation de notre système de santé : tels sont les objectifs de la stratégie « ma santé 2022 » mise en place par le Gouvernement. Afin d'atteindre ces objectifs, le projet de loi que nous examinons propose des mesures innovantes. La fin du numerus clausus dès 2020 et celle du redoublement de la première année de médecine, prévues à l'article 1er, sont des propositions majeures p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

...a augmenté. Elles ont augmenté et elles continueront d'augmenter parce que la technologie évolue sans cesse. Si nous ne sortons pas d'une logique comptable et bureaucratique, nous ne réussirons pas cette réforme. Toutefois, nous ne devons pas tomber dans l'excès inverse. Indépendamment du nombre de futurs médecins recrutés, il faut en effet bien comprendre que le combat contre la désertification médicale ne se gagnera pas si on ne lutte pas en même temps avec force contre la fracture territoriale. Cette réforme sera réussie à deux conditions : d'une part, si on laisse les organisations professionnelles telles que les ordres et les unions régionales de médecins libéraux – URPS – copiloter avec les ARS les dispositifs qui vont être votés ; d'autre part, si on rend au métier de médecin son attracti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...dez-vous chez un cardiologue, quatre-vingts jours pour un ophtalmologiste, quarante-quatre jours pour un gynécologue, vingt-huit jours pour un chirurgien-dentiste… Et je vous passe la démographie des médecins du travail, qui dans cinq ans auront quasiment cessé d'exister, ou celle des médecins scolaires, qui suivent aujourd'hui jusqu'à 13 000 enfants chacun. Il y a un vrai problème de démographie médicale, il est immédiat et pas dans dix ans. Et il est indispensable de le résoudre si on veut régler celui de la différence d'espérance de vie entre les territoires et entre les diverses catégories de la population. Vous savez que c'est un sujet qui me tient à coeur, madame la ministre. Je vous rappelle tout de même que dans les Hauts-de-France, là où je vis, la mortalité est de 20 % supérieure à celle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

... de mesures de communication. Cet article en est l'illustration, celle d'une loi sans envergure ni ambition, pire, d'un texte qui porte atteinte à la médecine libérale. C'est une fois de plus toujours la même logique : la recherche à tout prix d'économies, même si celles-ci doivent se faire au détriment de la santé des Français, tout en continuant à flatter, au passage, une certaine nomenklatura médicale, quand vous devriez vous attacher à garantir une offre de soins égale pour tous nos compatriotes. Rien dans votre projet de loi, même avec la suppression du numerus clausus, pour lutter réellement dans l'immédiat contre la désertification médicale, qui tue lentement mais sûrement nos territoires. Élu d'une circonscription rurale où les médecins généralistes se font de plus en plus rares, je suis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Leclerc :

Cet article contient la principale mesure de votre projet de loi, madame la ministre : elle traduit une volonté d'agir sur la démographie médicale. Ce sont des dispositions nécessaires. Le groupe Les Républicains va proposer quelques amendements pour améliorer le dispositif, mais je suis globalement favorable au déverrouillage du numerus clausus. J'en profite pour vous alerter sur un problème particulier, de plus en plus fréquent dans mon département du Calvados. Nous sommes un des territoires à l'avant-garde des projets de pôle de santé in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous voulez également diversifier les profils, ce qui est là encore une bonne chose. Néanmoins, il faudra expliquer aux Françaises et aux Français que les médecins supplémentaires n'arriveront que dix ans après la mise en oeuvre de la réforme en septembre 2020. Ce projet de loi ne correspond donc en aucun cas aux mesures d'urgence attendues par les Français pour remédier à la désertification médicale. Sur ce point, je n'ai pas été convaincu par nos travaux en commission. En l'absence de mesures d'urgence, les prochaines années seront donc des années dramatiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Cet article modifie le mode d'accès aux études médicales, pharmaceutiques, dentaires et de sage-femme. il y a urgence, mes chers collègues, car plus de 11 300 communes, soit près d'une sur trois, sont des déserts médicaux ; elles sont situées non seulement dans les campagnes, mais aussi dans les villes périphériques et dans les quartiers difficiles. Dans le département de la Loire, dont je suis l'élu, il y a, selon Le Figaro, 406 médecins pour 100 000...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaël Le Bohec, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Cet amendement vise à préciser que les formations doivent favoriser, autant que faire se peut, la répartition ultérieure des futurs professionnels sur le territoire. La prise en compte des besoins en santé par avis conforme de l'ARS ne suffira pas forcément. Le numerus clausus n'a pas toujours permis de réguler les professions médicales et leur installation sur le territoire ; cela ne changera pas forcément avec un numerus clausus décentralisé. Il me semble donc nécessaire d'indiquer clairement, dans les objectifs, que les modalités d'accès aux formations en santé, comme leur organisation, contribuent à la lutte contre la désertification médicale. La réforme s'appuiera en effet sur deux leviers : la diversification, notamment ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

... les formations doivent, par leurs modalités d'accès et leur organisation, prendre en compte les besoins de chaque bassin de santé, afin de lutter contre les inégalités territoriales que nous constatons tous. Le présent amendement, identique au précédent, pose donc le principe que la répartition optimale des futurs professionnels est une préoccupation prise en compte dès le stade de la formation médicale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Cet amendement, qui vise à lutter la désertification médicale, montre que nous pouvons aussi être force de proposition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

J'irai exactement dans le même sens que M. Vigier. Comment peut-on dire que les amendements sont satisfaits alors que l'on ne connaît pas forcément les besoins dans les différents territoires ou bassins de vie ? De région à région, ces besoins diffèrent : ils ne sont pas du tout les mêmes dans l'Ain et dans le Nord-Pas-de-Calais ! Une bonne répartition médicale exige un état des lieux, afin d'identifier les manques et les besoins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Il est nécessaire, pour mieux définir les objectifs de formation, de mieux appréhender les besoins en formation. D'une régulation de la démographie médicale par la tension, il nous faut passer à une organisation de la formation au plus près des lieux d'exercice sur le fondement d'un diagnostic partagé par les acteurs. Les objectifs de formation devraient donc être évalués compte tenu de l'ensemble des lieux de stage, universitaires et non universitaires, et des demandes des territoires en effectifs et en compétences. Notre amendement vise à ce qu'il ...