Interventions sur "dette"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La dette publique est stabilisée. La dépense publique diminue en volume pour la première fois et les prélèvements obligatoires ont baissé de 16 milliards d'euros depuis le début de la législature. Tels sont les premiers résultats d'une législature qui se caractérise par le sérieux et l'efficacité de sa stratégie budgétaire. Ces résultats ont également été obtenus grâce à l'efficacité de la politique éco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Pour la première fois depuis 2007, la dette est quant à elle stabilisée à 98,4 % du PIB, même si son niveau est toujours trop élevé en raison des effets toujours sensibles de la crise économique et financière de 2008, qui est à l'origine de près d'un tiers du stock de la dette.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Il est clair, cependant, que nous maintenons notre attachement à sa réduction, non par dogmatisme mais par pragmatisme et en responsabilité. N'est-il pas dommage qu'aujourd'hui 40 milliards d'euros – et demain, probablement, 50, voire 60 milliards – soient dépensés chaque année pour payer des intérêts sur cette dette colossale ? Quarante milliards d'euros, c'est le deuxième budget de l'État, derrière l'éducation nationale ! Quarante milliards d'euros, c'est quatre fois le montant des mesures du 10 décembre dernier ! Quarante milliards d'euros, c'est près de 600 euros payés chaque année par chaque Français ! Réduire la dette, c'est donc commencer par alléger sa charge, ce qui permettrait de financer des mesure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...z ici même, il y a tout juste un an, sur la « crédibilité » que vous auriez prétendument « retrouvée » auprès de l'Union européenne, voilà que votre fétichisme forcené des 3 % de déficit public est rudement mis à mal. L'an dernier, vous vous vantiez encore de rester sous la barre des 3 % tout au long du quinquennat, l'année 2022 devant marquer le retour à un excédent public à 0,3 % du PIB, et la dette publique étant censée diminuer de 5 points Aujourd'hui, d'après un document encore bien incomplet, le déficit repasserait au-dessus des 3 % en 2019, et s'élèverait à 1,2 % du PIB en 2022, tandis que la dette publique ne serait réduite que de 1,6 point entre 2018 et 2022. N'étant pas, contrairement à vous, une fan de cette règle bête et méchante des 3 %, qui entrave notamment le développement de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...nnelle et ne font pas d'heures supplémentaires, des aides-soignantes et des infirmières qui n'ont pas eu de prime exceptionnelle à l'hôpital, des smicards qui, pour beaucoup, n'ont eu ni prime ni heures supplémentaires ? Souvenez-vous, monsieur le ministre, quand vous avez été nommé, vous aviez un slogan, que vous avez répété ici à d'innombrables reprises : 5-3-1, soit 5 points de baisse pour la dette publique, 3 points de baisse pour la dépense publique et 1 point de baisse pour les prélèvements obligatoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...ns cet après-midi du projet de programme de stabilité 2019-2022. Rappelons-nous d'abord que, lors de l'examen du précédent programme de stabilité 2018-2022, qui nous donnait une première vision de la stratégie du Gouvernement pour les finances publiques pour les cinq années du mandat, nous vous avions alertés sur le caractère extrêmement optimiste des objectifs de croissance ou de réduction de la dette. Nous pouvons constater que, dans ce nouveau programme de stabilité, ces mêmes objectifs ont été revus à la baisse. Cela traduit donc un recul par rapport à la trajectoire que vous avez fixée notamment dans la loi de programmation des finances publiques. Ce constat paraît assumé dans le programme de stabilité, puisque la dégradation du déficit et de la dette est la conséquence du choix politique ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...services publics, alors que la contestation portée par les gilets jaunes devrait alerter la représentation nationale quant à l'état de délabrement de notre cohésion sociale. En outre, ce chemin du Golgotha austéritaire ne permettra ni d'investir massivement dans notre tissu de PME-TPE, ni de relever les prestations sociales pour réduire les inégalités. Il servira d'abord à réduire le stock de la dette. Pire encore : le fléchage budgétaire des économies ainsi réalisées n'ira prioritairement ni à l'éducation, ni à la lutte contre la pauvreté ou à la réduction des inégalités, ni à l'urgence climatique. Il permettra surtout de faire baisser de quelques points le stock de la dette sans même parvenir à réaliser votre objectif. Inefficace sur un plan économique, anti-démocratique, attentatoire aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...nctionnaires ? Les 35 heures ? La même incertitude règne autour de la croissance. Vous anticipez un taux de croissance de 1,4 % pour les deux prochaines années, ce qui, entre nous, est très faible, surtout quand on sait que les fruits de la croissance sont captés par une minorité. Ces considérations devraient vous amener à davantage de retenue, notamment lorsque vous évoquez le « poison » de la dette et votre volonté de la réduire de cinq points de PIB d'ici à la fin du quinquennat, avec un ratio entre dette et PIB. Monsieur le ministre, que représentent cinq points ? Combien d'argent affecterez-vous à la dette d'ici à 2022, au lieu de l'utiliser pour lutter contre les inégalités, la pauvreté, pour répondre aux besoins de notre pays ou relever le défi climatique ? La dette a atteint un tel ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chassaing :

...dans la construction européenne. Mais, pour qu'il y ait projet commun – en l'occurrence celui de l'union économique et monétaire – , il faut un cadre de règles communes et d'indicateurs à respecter. Je veux bien sûr parler des critères de convergence de Maastricht, qui fondent la soutenabilité des finances publiques des États membres de l'Union sur un déficit public annuel inférieur à 3 % et une dette publique n'excédant pas 60 % du PIB. Chacun peut porter un regard critique sur le contenu de ces critères, mais, à ce stade, leur respect constitue, selon moi, néanmoins, un préalable politique essentiel pour poursuivre la convergence de nos économies. Aussi, durant les années 2017 et 2018, nous avons réussi à maintenir le déficit public en deçà du seuil des 3 %. C'est là le résultat d'un effort...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chassaing :

...ligatoires. En effet, ils baisseront à leur tour à 44 % du PIB en 2019. Le poids des prélèvements obligatoires continuera de décroître grâce aux mesures fiscales, comme la baisse du taux nominal d'impôt sur les sociétés à 25 % en 2022. Au total, les prélèvements obligatoires devraient se stabiliser à 44 % à l'horizon de 2022, soit une baisse de 1,4 point sur l'ensemble du quinquennat. Diminuer la dette contribuera, du reste, à lever un frein à la croissance. D'ailleurs, après avoir atteint 1,6 % en 2018, notre taux de croissance devrait confirmer sa robustesse par rapport à celui de nos voisins européens en se maintenant à 1,4 % en 2019 et 2020 – hypothèse jugée réaliste par le Haut Conseil des finances publiques. La conséquence de cette politique est que le taux de chômage atteint 8,7 %, soit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

...re dernier – 10 milliards – , qui ne sont que partiellement financées. C'est pourquoi je me demande sur quoi peut bien porter votre « attention particulière ». Je crois l'avoir deviné en vous écoutant, monsieur le ministre : sur les taux d'intérêt. Pourquoi se priver d'emprunter lorsque les taux à dix ans sont descendus à 0,5 % ? J'ai eu l'impression, tout à l'heure, que plus vous parliez de la dette, plus vous cherchiez à masquer la réalité des faits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

Je n'ai jamais vu un tel écart entre deux programmes de stabilité consécutifs. S'agissant de la dette, elle devait diminuer de 5 points de PIB dans le précédent projet, contre 1,6 point dans l'actuel. Il est vrai que, grâce à l'euro, les cordes de rappel ne fonctionnent plus. La contrainte extérieure, qui prévalait du temps du franc et se traduisait par l'envol des taux d'intérêt et des dévaluations successives, n'existe plus. Mais est-ce une raison pour infliger aux générations futures un farde...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

Vous avez été formé à bonne école, monsieur le ministre : en 2005, Dominique de Villepin tenait exactement le même raisonnement à propos de la privatisation des autoroutes, qui était faite au nom de la dette et au détriment des intérêts de l'État. En outre, la trajectoire des finances publiques témoigne, comme toujours, d'une amélioration très modeste à la fin du mandat, en l'occurrence en 2021 et en 2022. Surtout, ce ne sont pas les comptes de l'État qui s'améliorent – au contraire, ils se dégradent légèrement – , mais ceux des collectivités locales et de la sécurité sociale. Rendez-vous compte : e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...e qui est résumé par le slogan entendu lors de nombreuses manifestations, et que nous faisons nôtre : « Fin du monde, fin du mois : mêmes responsables, même combat. » À la règle d'or de Bruxelles, nous voulons substituer la règle verte : on ne prend pas plus à la planète que ce qu'elle est capable de reconstituer. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, monsieur Carrez : vous dites que la dette souveraine est l'alpha et l'oméga de nos problèmes. Pour ma part, je considère que c'est la dette écologique, car quand nous ne pourrons plus vivre sur cette planète, il ne servira plus à rien de nous interroger sur la pertinence de la limite de 3 % imposée au déficit. Ces problèmes seront bien loin de nous ! Nous proposons donc un plan d'investissement public de 100 milliards dans la transition ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

... à quoi l'accélération du projet européen au cours des dernières décennies n'a pas changé grand-chose. C'est pourquoi il est heureux aujourd'hui de constater que nous faisons mieux que nos voisins en termes de croissance et que notre trajectoire volontariste nous amène peu à peu à réduire nos déficits, à alléger nos prélèvements obligatoires de manière accélérée, à stabiliser puis à réduire notre dette et à baisser le poids des dépenses publiques dans la richesse nationale – moins 0,3 point en 2018 – , ce qui, de mémoire de quadragénaire finissant, n'était pas arrivé depuis bien longtemps. Cela étant, beaucoup de choses doivent nous amener à cultiver l'humilité et à conjuguer celle-ci avec un volontarisme sans faille concernant le projet européen et le combat, aujourd'hui à notre portée, du pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...les institutions de l'Union européenne. Vous nous répondrez, mesdames et messieurs de la majorité, qu'il nous faut assainir les finances publiques de notre pays et respecter les fameux 3 %, sacro-sainte doctrine européiste, qui a bien souvent été à l'origine des politiques d'austérité très dures qui ont été imposées à des millions d'Européens. Si nous pouvons partager la nécessité de diminuer la dette que les gouvernements successifs de droite et de gauche ont creusée et continuent de faire peser sur la tête des générations actuelles et à venir, nous ne pouvons accepter que cela se fasse par des politiques fiscales et sociales injustes, surtout pour nos compatriotes les plus modestes. Je pense ici, bien évidemment, à la hausse de la CSG pour les retraités, à la fiscalité sur les carburants, à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...u : pour eux, il n'y a aucune réponse du Président de la République. En revanche, la suppression d'une partie de l'ISF – impôt de solidarité sur la fortune – et la création de l'IFI – impôt sur la fortune immobilière – au bénéfice des contribuables les plus fortunés grève les comptes publics de quelque 3 milliards d'euros supplémentaires. Dans ce contexte, il est fort probable que le ratio de la dette sur le PIB soit encore, en 2022, de près de 100 %, malgré les gesticulations gouvernementales et les opérations de communication, dépassant ainsi largement 2 500 milliards d'euros, avec pour conséquence la hausse, dans les années qui viennent, des taux d'intérêt. Le mouvement des gilets jaunes a mis en lumière l'opposition de nombreux Français face à l'asphyxie fiscale à laquelle ils sont confro...