Interventions sur "confiance"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Nous ne vous faisons pas confiance. Nous n'avons aucune raison de le faire, d'autant moins quand Mme Pénicaud, représentante d'un ministère qui, faut-il le rappeler, a été pensé et créé pour protéger les salariés, a laissé entendre que, dans son état actuel, le code du travail, serait fait pour embêter 95 % des entreprises !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Vous prétendez soigner un mal qu'à coup sûr, vous ne ferez qu'aggraver. Vos ordonnances rendront le pays encore plus malade qu'il ne l'est déjà. À vous, madame la ministre du travail, qui nous invitez à longueur d'intervention à faire le pari de la confiance dans le dialogue social, nous répondons que nous ne sommes pas là pour jouer, et encore moins pour parier ! S'il fallait faire un pari, nous préférerions toujours celui de l'intelligence à celui de la confiance que vous appelez de vos voeux. La mise en avant du « dialogue social » n'est ici qu'un prétexte pour légitimer le pouvoir patronal qui, lui, n'a eu de cesse d'augmenter. Quelles que soie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Enfin, le code du travail doit devenir un outil d'émancipation des salariés en permettant à leurs représentants de défendre des alternatives à la gestion patronale et financière de leurs entreprises. S'il faut faire confiance, les salariés ne sont-ils pas les mieux placés pour décider eux aussi ? Ainsi, l'objectif de bien-être au travail prendrait le pas sur les intérêts financiers à court terme. Nous proposons de mettre la citoyenneté au coeur de l'entreprise en renforçant les droits des salariés dans les procédures collectives et en créant un véritable droit de reprise de leur entreprise. Nous voulons également ref...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...nsi que les délais de dépôt des amendements en commission ou en séance, tout cela ne va pas dans le sens des annonces du Président de la République en faveur d'une revalorisation du Parlement. Mais cette question de méthode est bien la seule sur laquelle nous sommes d'accord avec La France insoumise. Il est impératif que les entreprises s'adaptent au monde dans lequel nous vivons, qu'elles aient confiance dans l'avenir et qu'elles puissent avoir une vision à long terme. Pour cela, il faut que le droit du travail s'adapte régulièrement aux évolutions de notre monde : je songe à la numérisation, à la transition énergétique, mais aussi à l'évolution des transports et aux enjeux de la mondialisation. Pour faire face à ces mutations, il faut, je le répète, que le code du travail évolue. Cela fait un c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...aciliter les licenciements – quiconque travaille aujourd'hui dans une entreprise sait qu'ils sont faciles – mais c'est sécuriser les licenciements, même abusifs. On s'aperçoit, enfin, que faire du CDI de chantier la règle, alors que celui-ci est limité dans le temps, c'est totalement contradictoire avec la définition même du CDI. Vous avez demandé, monsieur Mignola, pourquoi nous ne faisions pas confiance aux entreprises. Il est évident que le souhait de nombreux chefs d'entreprise n'est pas de précariser leurs salariés et qu'ils ne leur souhaitent pas du mal. Mais le capitalisme n'est pas une morale : c'est un système. Un système qui repose sur la concurrence, et dont le critère essentiel est le prix. Par conséquent, dès lors que vous prêtez l'oreille au moins-disant social, vous condamnez tous l...