Interventions sur "filière"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...de 1,6 % par rapport à 2017. Dans un contexte de réduction des dépenses publiques, cette augmentation est particulièrement bienvenue pour une profession agricole en proie au doute. Les agriculteurs subissent aujourd'hui une crise structurelle, mais aussi conjoncturelle, inquiétante. La baisse de compétitivité des exploitations agricoles, la course aux bas prix, le manque de coordination dans les filières, la complexité des interventions publiques, le manque de convergence des normes entre les pays membres de l'Union européenne, ne font qu'aggraver ces doutes, dans une période où la politique agricole commune doit être renégociée sans la présence de la Grande-Bretagne. Stimulée par des évolutions technologiques rapides, la montée en puissance des attentes sociétales et des problématiques environ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ailler à l'élaboration du rapport spécial « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales », vous a présenté les grandes lignes de notre rapport ainsi que nos principales observations. Monsieur le ministre, vous avez déjà répondu à nombre de questions devant la commission élargie qui s'est tenue la semaine dernière. Aussi concentrerai-je mon propos sur la forêt et la sylviculture, tant la filière bois représente l'avenir pour bon nombre de nos territoires ruraux et pour la France, puisque ses ressources ne demandent qu'à être exploitées plus intensément. De surcroît, cette filière s'inscrit pleinement dans une politique de développement durable, dont elle sera un maillon essentiel. Le volet « Forêt » du projet de budget pour 2018 présente plusieurs éléments assurant sa stabilité, comme e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...les crédits alloués à la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » augmentent de 1,28 %, les crédits de paiement s'élevant à 3,43 milliards d'euros. J'ai choisi d'axer mon rapport pour avis sur la situation financière des exploitations agricoles françaises afin de présenter un panorama des leviers sur lesquels agir. Les situations de trésorerie sont très hétérogènes d'une filière à l'autre, mais aussi au sein d'une même filière. Il est frappant de constater, à la lumière des nombreuses auditions que j'ai menées, que ce ne sont pas tant la taille ou la structure des exploitations, ou encore la technicité des agriculteurs qui sont les principaux facteurs d'amélioration de la situation financière des exploitations. C'est bien davantage la capacité de gestionnaire de l'entrep...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

...is ? Je n'en citerai que quelques-uns, qui sont d'ailleurs les mêmes depuis quarante ans. Le premier concerne la souveraineté alimentaire et le choix de notre modèle agricole. Quels outils d'accompagnement devons-nous mettre en place afin de répondre aux attentes de la société et des consommateurs sur les plans économique, alimentaire et écologique ? Quelle place donner aux agriculteurs dans les filières ? Cette question a pour corollaire la répartition de la valeur ajoutée. Comment accompagner les mutations de notre modèle agricole afin d'améliorer la vie des agriculteurs, de préserver notre système de sécurité sociale agricole et d'assurer un revenu décent aux acteurs du monde agricole ? Enfin, pour garantir un revenu, il faut d'abord que les prix soient fixés à partir des coûts de production....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...r compte de l'environnement, d'être compétitifs, d'axer leur travail sur la qualité. Ils le font chaque jour. Mais comment continuer à relever le challenge sans des prix qui rémunèrent le travail et l'investissement ? Entre le marteau de la grande distribution et l'enclume de la transformation, ils sont écrasés et broyés. Leur redonner de l'oxygène en rééquilibrant les rapports de force dans les filières est donc une priorité. Tels sont les objectifs des états généraux et nous ne pouvons qu'y souscrire. Ces états généraux ont fait naître de grandes espérances. Il ne faut surtout pas décevoir les agriculteurs. Pour revenir au budget pour 2018, on peut saluer sa hausse globale de 1,2 % en crédits de paiement par rapport à 2017. C'est un point positif qui prend aussi en compte le rattrapage des pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

... le secteur est primordial en termes non seulement de biodiversité, de production d'énergie renouvelable et de matériaux écologiques, mais aussi d'emplois non délocalisables. Vous vous êtes engagé à proposer la reconduction des mesures fiscales – notamment du DEFI forêt – destinées à favoriser l'investissement et la gestion durable des forêts. C'est un signe très positif envoyé à l'ensemble de la filière. DEFI est un dispositif particulièrement opérationnel et simple pour accompagner l'investissement forestier. Nous proposerons d'ailleurs des amendements pour soutenir la filière en le rendant plus efficace et en augmentant le plafond de la taxe affectée à l'Agence de services et de paiement pour alimenter le Fonds stratégique de la forêt et du bois. Concernant le programme 215 relatif au budget...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

... de vie et du « manger bien et manger sain », les agriculteurs, acteurs de l'indépendance alimentaire de notre pays, jouent également un rôle déterminant dans l'aménagement, l'entretien de nos territoires et la préservation de notre environnement. Le budget que nous étudions aujourd'hui doit prendre en compte l'ensemble de ces spécificités et permettre à la France de conserver et de valoriser une filière d'excellence qui lie, grâce au travail de ses paysans, tradition et innovation. La première phase d'examen de cette mission en commission élargie a été, je dois le reconnaître, fort éclairante, monsieur le ministre, notamment grâce aux réponses que vous avez bien voulu apporter à nos interrogations ; je veux vous en remercier. Je salue en particulier l'intérêt que vous avez affirmé pour les spéc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

Monsieur le ministre, le Finistère est connu pour son agriculture, mais il est également le premier département pour la pêche, un secteur qu'il ne faudrait pas oublier. Avec 48 500 tonnes débarquées, 2 500 emplois directs et 11 000 emplois induits, la filière de la pêche est un maillon essentiel de l'économie du Finistère. Aujourd'hui, ce secteur va plutôt bien. Pourtant, deux dangers le menacent : le Brexit, qui risque d'amputer une partie de nos zones de pêche et, tout aussi alarmant, le vieillissement de la flottille. La moyenne d'âge des 1 300 bateaux de pêche bretons s'élève à vingt-sept ans, la moyenne nationale atteignant vingt-neuf ans. Les d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

... : l'accord CETA ne donne pas la priorité aux préoccupations liées à la protection de l'environnement et de la santé. On le sait, en Europe, la maîtrise sanitaire porte sur toutes les étapes de la chaîne alimentaire, là où la conception nord-américaine privilégie le traitement de décontamination à un stade donné de la production. Même si, dans l'immédiat, les Canadiens doivent mettre en place une filière sans hormones ni antibiotiques, laquelle était inexistante jusque-là, c'est malgré tout une concurrence déloyale qui s'annonce à terme avec une viande au coût de production de 30 % inférieur qui va encore fragiliser, voire faire disparaître une filière déjà exsangue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

... attentes des consommateurs en termes de sécurité alimentaire. On nous parle de plan pour un meilleur étiquetage, mais malgré la loi en application depuis le 1er janvier dernier, on peut encore lire sur des barquettes de jambon d'une grande marque française : « Fabriqué en France, avec de la viande de porc d'origine France etou Espagne etou Portugal. » Dès lors, va-t-on continuer à sacrifier des filières de production locales au profit d'accords de libre-échange du type CETA et MERCOSUR, qui, certes, ouvrent les marchés, et c'est le cas pour les vins, les spiritueux, et quarante et une de nos IGP, mais menacent nos paysages, nos agriculteurs et l'engagement de cette majorité pour une nourriture saine et de proximité ?