Interventions sur "programme"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... exploitées plus intensément. De surcroît, cette filière s'inscrit pleinement dans une politique de développement durable, dont elle sera un maillon essentiel. Le volet « Forêt » du projet de budget pour 2018 présente plusieurs éléments assurant sa stabilité, comme en témoignent les éléments comptables présentés à l'action 26 « Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois » du Programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture ». Nous restons à un budget global de 242 millions en autorisations d'engagement et surtout de 271 millions d'euros en crédits de paiement, ce qui représente une légère baisse, inférieure à 2 % pour les crédits de paiement, mais l'intervention de l'État sur ce secteur est bien g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lauzzana, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, la Direction générale de l'alimentation pilote le programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » au sein de la mission « Agriculture, alimentation, forêt, et affaires rurales ». Le budget de ce programme, avec 553 millions d'euros, est relativement faible au regard des autres. Pourtant, la question de la sécurité alimentaire trouve un fort retentissement dans la population et un large écho dans les médias. Les Français sont traditionne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

...it non d'industrialiser, mais bien de veiller à conforter une agriculture à taille humaine, qui protège la santé de notre planète, donc du vivant. Pour répondre aux risques sanitaires et agricoles, 300 millions d'euros ont été provisionnés. La formation aux métiers de l'agriculture est renforcée, avec un budget consacré à l'enseignement et à la recherche en hausse de 2,9 %, afin de proposer des programmes adaptés aux besoins de diversité des filières agricoles et aux attentes de notre société. Enfin, 38,4 millions d'euros sont destinés à soutenir l'installation des jeunes agriculteurs. Cette dotation permettra d'accompagner le renouvellement des générations en agriculture. Nous devons soutenir cette démarche et mettre fin à l'hémorragie de paysans. Un agriculteur sur deux n'est pas remplacé lors...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...a rémunération d'un travail bien supérieur aux 35 heures hebdomadaires et d'un risque lié à un endettement de plusieurs centaines de milliers d'euros. Monsieur le ministre, malgré les explications que vous nous avez fournies lors de la réunion de la commission des affaires économiques, je reviendrai sur deux points. Le premier concerne le fonds de 300 millions d'euros inscrit sur l'action 27 du programme 149. J'ai bien compris que cette réserve avait une double finalité : gérer l'apurement communautaire et les sanctions de l'Union européenne ; mobiliser des fonds pour d'éventuelles crises. Mais le montant global sera-t-il suffisant ? Il ne faudrait pas que la première finalité l'emporte sur la deuxième et que l'on se retrouve sans moyens si survenait une crise économique, climatique ou sanitaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...ondations de 2016, ce qui a divisé leur chiffre d'affaires par deux. L'agriculture française y a perdu 5 milliards d'euros. Quant aux crises sanitaires – dues à la fièvre catarrhale ovine et aviaire – , elles ont causé 1 milliard d'euros de pertes. À ce propos, réjouissons-nous que la France ait pu retrouver son statut indemne d'influenza aviaire. C'est pourquoi je salue les choix opérés pour le programme 206, dont les crédits augmentent de 12 %, et qui vise à développer le contrôle sanitaire, véritable gage de qualité des produits et objet d'une attente légitime de nos concitoyens. Les contrôles ont permis de garantir la qualité des oeufs français, lorsque le scandale du fipronil a éclaté cet été. Fin août, un plan de contrôle et de surveillance a effectué plus de 750 analyses. Les données obten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ailleurs évoqué, monsieur le ministre, devant la commission des affaires économiques. D'autres ont évoqué la « mission exportatrice de la France », comme jadis on parlait de sa mission civilisatrice – sans doute les deux se confondent-ils dans certains esprits. Et pour tous ou presque, il faut rendre l'agriculture française plus compétitive. « Compétitivité », tel est d'ailleurs le premier mot du programme budgétaire. À mes yeux, cet objectif n'a plus lieu d'être ; on nourrit là, me semble-t-il, une illusion. Même si l'on baisse les normes environnementales, les cotisations, les salaires, l'agriculture française ne sera plus compétitive – elle ne peut rivaliser avec les fermes usines, les élevages géants, les ouvriers sous-payés, qu'ils soient brésiliens ou polonais.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...arte des mets, passé en revue les différents plats. Dans un premier temps, j'en ai trouvé qui pouvaient me satisfaire, comme la légère progression – à 43,5 millions d'euros – des crédits de la mission par rapport à la loi de finances pour 2017, qui constitue un élément appréciable au regard des baisses successives connues ces dernières années. Ces nouveaux crédits concernent, pour l'essentiel, le programme 206 consacré à la sécurité et à la qualité sanitaires de l'alimentation. C'est vrai que nous avons là un point positif, qui répondra en partie, mais en partie seulement, aux besoins en matière de prévention et de gestion des risques auxquels nous devons faire face – j'en ai d'ailleurs parlé en commission élargie. Sur la carte, j'ai constaté des absences, des plats qui n'étaient pas là et qui éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...nent du monde agricole concerné par cette aide tout à fait importante ; la présidente de l'ANEM, l'Association nationale des élus de la montagne, ici présente, et la secrétaire générale que je suis les partagent. J'ajoute que nous nous interrogeons sur la perte d'identité de cette indemnité. J'aimerais également évoquer la question du foncier, monsieur le ministre. Vous avez souhaité renommer le programme 149 en introduisant la notion de compétitivité. Or la première condition de la compétitivité d'une entreprise agricole, c'est naturellement la maîtrise et la visibilité qu'elle peut avoir sur son foncier. En la matière, les inquiétudes portent également sur la consommation du foncier, même si on a introduit avec la nouvelle dénomination CDPENAF – commission départementale de la préservation des e...